Pitch:

Diana l’insoumise et Justin le mystérieux, partagent un road-movie qui part de France pour finir en Angleterre. Une fuite, une quête, nul ne sait...

Diana vit au grand jour sous la coupe de Justin qui ne sort, ne se montre, ne s’exprime jamais. Un monologue uni-existentiel qui nourrit l’écriture de la romancière prisonnière.

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Synopsis:

Une jeune femme européenne à l’origine inconnue, vit actuellement en Angleterre dans une dualité singulière avec son partenaire énigmatique dont on ne rencontre jamais la présence.

Celui-ci vit caché et ne sort pour ainsi dire jamais des différents lieux, planques, hôtels où ils se trouvent.

C’est la jeune femme Diana qui gère absolument tout, du quotidien aux extras. Leur relation semble déjà inscrite dans l’histoire, ils ont un passé certainement lourd ce qui conditionne leur errance tels des nomades éternels, fuyant de peur d’être démasqués. Comme toutes les relations intimes et fusionnelles, la leur est parfois chaotique et animale, mais finit toujours par trouver une solution, car ce qui compte c’est la survie de l’un avec l’autre. Car malgré de longs silences affrontant les monologues insatiables de Diana, la vie suit son court dans une forme de communication bien à eux, une forme de langage nouveau.

Diana sans Justin, l’un sans l’autre deviendrait alors une hérésie, un négatif sans positif, ce qui révélerait alors peut être une facette terrible de leur existence, leur personnalité, leur face cachée! Pour survivre dans leur vie, leur couple, Diana écrit.

Il semble même qu’elle soit romancière ou essayiste, elle comble peut être ici cette communication sclérosée avec Justin? Pourtant l’équilibre est là, et de toute façon Diana ne peut quitter Justin, un lien indescriptible les attache à vie, l’amour ou le chantage ou le syndrome de Stockholm, ici en Angleterre!? Soit à plusieurs milliers de kilomètres!

Alors même si parfois, un court moment, l’espace d’un fragile instant, elle s’égare, se disperse, se prépare à son envol solitaire et libre à plaisir... Immédiatement sa conscience la rappelle à l’ordre et retour à la case départ, prisonnière de cette relation, prisonnière de Justin. Diana revient chaque soir...

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Comédie dramatique

"S'il est impossible de trouver en chaque homme une essence universelle qui serait la nature humaine, il existe pourtant une universalité humaine de condition. Ce n'est pas par hasard que les penseurs d'aujourd'hui parlent plus volontiers de la condition de l'homme que de sa nature..."

Ok c’est du Sartre, ce n’est pas de moi... Je n’aurai pas la prétention.... Je fais donc plus court et concis:

Ce film court à l’humour noir fige les relations humaines en carton pâte (voire ici en plastique-latex) dans une société qui se meut dans la dynamique de sur consommation... (ça c’est beau et c’est de moi) Les rapports entre personnes deviennent unilatéraux, vides, ternes.

C’est ce triste reflet que nous mettons en scène de manière décalée et parfois humoristique en installant un dialogue ambigu entre une auteur et sa muse, Justin, invention de son esprit, ou de ses fantasmes.

Des scènes plus cocasses qu’osées viendront alimenter cette réflexion visuelle et narrative sur une parenthèse à bout de souffle.

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Références en images...

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Made in Dream - Short Dark comedy