<p>
J - 7, ça se précise...le compte à rebours s'accélère, le palpitant aussi. Plus que 340 €. On va y arriver!! Hurle la foule en délire qui campe désormais sous mes fenêtres...J'espère mes amis, j'espère...</p>
<p>
</p>
<p>
Malmousque, c’est le type même de lieu, à Marseille, qui te fait oublier que tu te trouves dans une ville. C’est le mariage entre l’aspect sauvage des calanques et la douceur de la vie de village. Un des coins paradisiaques de Marseille, si l’on fait fi du camp de vacances pour légionnaires fatigués dont la présence a pour but de rappeler que même au paradis, les suppôts de Satan ne sont jamais bien loin. Quiconque possède le moindre cabanon dans ce dédale de ruelles, d’escaliers, de rochers et de plages est en théorie une personne comblée. Mais le bonheur n’est pas une science exacte et la détresse humaine peut parfois rivaliser avec les profondeurs des vastes abysses du fond de l’océan indien. Carlo Rison avait beau habiter la merveilleuse ruelle « rue va à la calanque », au cœur de Malmousque, il n’en était pas moins aux portes de l’enfer. Carlo Rison était un homme mort. En sursit, certes, mais mort quand-même. C’était du moins sa croyance du moment. Son proche avenir lui paraissait semblable à une impasse envahie de brumes opaques et de sables mouvants. A cinquante six ans, il pouvait se vanter d’avoir toujours su faire face à l’adversité, mais là, c’était fini, une vraie loque humaine, plus personne, pipi culotte et tout et tout. Le matin même, il avait renvoyé la bonne. Il est des moments que l’on doit affronter seul dans la vie, en homme, en couillu. Et pourtant, pas moyen d’assumer la situation : de paquets de clopes en zappings TV, de zappings radio en whiskys secs, il n’y avait plus d’homme, plus de couillu. Juste une lopette qui avait fini par s’effondrer, en fin d’après midi, trempé de sueur au fond d’un fauteuil.</p>
Marseille bouche de vieille
Imprimer et éditer un roman. Un Polar, pas trop noir, juste ce qu'il faut pour qu'on puisse espérer... Où ? A Marseille bien sur..
Réussi
71
Contributions
13/04/2014
Date de fin
2 290 €
Sur 2 200 €
104 %
Les publications
<p>
J-10. Le compte à rebours est enclenché, ça va aller vite, très vite. je dirai même que ça s'accélère !! Et il faut encore trouver 600 €..Y parviendrons nous ? Oui ! Non ! Peut être ! Arrgh...A suivre, à suivre...</p>
<p>
</p>
<p>
Klaxon, juron, coup d’accélérateur, cris. Mourad jubilait. Il jeta un regard derrière son épaule pour voir les deux CRS qui avaient tenté de le stopper, immobiles et stupides, coincés entre plusieurs voitures qui s’étaient arrêtées violemment au milieu de hurlements de pneus, pour éviter le booster fou. Il raffolait de ces moments où les montées d’adrénaline lui donnaient le sentiment d’être un super héros. Même le shit ou l’alcool ne lui apportaient pas de sensations si fortes. Lui, ce qui le transcendait, c’était la vitesse, le bruit de moteur qui rugit et par dessus tout, cette partie de cache-cache avec la mort. Il arriva sur le boulevard Longchamp à toute vitesse, slaloma entre les voitures arrêtées au feu rouge, pila sec en levant la roue arrière, évita une poussette et relança le moteur de sa machine au maximum de sa puissance en souriant aux piétons qui gesticulaient dans sa direction. En haut du tunnel, casque au bras, cheveux au vent, il doubla une patrouilleuse de la police municipale. Ils s’ignorèrent mutuellement et il s’engouffra dans le tunnel. Le tunnel, juste derrière la gare Saint-Charles, c’était l’entrée du troisième arrondissement sur les quartiers nord, c’était chez lui. Il y en a qui se confinent dans leur cité, qui se sentent en danger dès qu’ils la quittent. Tout ce qui vient de l’extérieur est alors perçu comme « ennemi » et donc comme cible légitime. Lui, son territoire, c’était les quartiers, plus vaste sans frontières géographiques précises. C’est partout où les bourgeois aimeraient voir un panneau indiquant « attention, vous entrez ici dans une zone non sécurisée » pour pouvoir faire demi-tour immédiatement au cas où par inadvertance, ils se seraient égarés loin de leurs belles rues aseptisées. Il s’engagea en contresens dans la voie des bus, cabra sa bécane et la jambe gauche tendue à l’horizontale pour l’équilibre, descendit la première partie du boulevard National sur la roue arrière. Il savait que tous les minots et même les autres le regardaient passer avec un petit pincement au cœur. Un coq dans une basse court. Ca, c’est vivre se dit-il. A seize ans, on a cette croyance formidable que dans une partie de bras de fer avec la mort, ce n’est pas elle la plus forte.</p>
<p>
<!--[if gte mso 9]><xml>
<w:WordDocument>
<w:View>Normal</w:View>
<w:Zoom>0</w:Zoom>
<w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone>
<w:Compatibility>
<w:BreakWrappedTables/>
<w:SnapToGridInCell/>
<w:WrapTextWithPunct/>
<w:UseAsianBreakRules/>
</w:Compatibility>
<w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel>
</w:WordDocument>
</xml><![endif]--></p>
<p>
<!--[if gte mso 10]>
<style>
/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name:"Tableau Normal";
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-parent:"";
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:10.0pt;
font-family:"Times New Roman";}
</style>
<![endif]--></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify">
<i><span style="font-size:12.0pt;
mso-bidi-font-size:10.0pt">Vendredi 27 octobre.</span></i></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify">
<span style="font-size:12.0pt;
mso-bidi-font-size:10.0pt"><span style="mso-tab-count:1"> </span><span style="mso-spacerun:yes"> </span>« Fin ? »</span></p>
<p>
<span style="font-size:12.0pt;mso-bidi-font-size:10.0pt;font-family:"Times New Roman";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-ansi-language:FR;mso-fareast-language:
FR;mso-bidi-language:AR-SA">Marcello posa enfin son stylo (il écrivait toujours avec un vieux bic), et poussa un soupir. Un long soupir où se mêlait satisfaction, fatigue et tristesse. Il ferma les yeux, apprécia le vieux cuir du fauteuil dans lequel il s’enfonçait de tout son poids, et fit lentement le vide en lui, enfin, il tenta de le faire. Trop d’images remontaient à son esprit, trop de mots, de personnages plus ou moins tarabiscotés. Le vide ne venant pas, il balaya son bureau de la main pour attraper son paquet de grises. Celui-ci n’étant pas sous la trajectoire de la main, Marcello fini par ouvrir les yeux, l’aperçu devant lui et poussa un grognement. Il prit une cigarette, la porta à la bouche et oublia de l’allumer. Après avoir fait le tour de la pièce plongée dans une semi obscurité, et sur le désordre ambiant qui semblait occuper tout l’espace, ses yeux se posèrent sur le manuscrit. Le dernier mot écrit était composé de trois minuscules lettres, qui, même une fois liées entre-elles, n’apparaissaient guère plus grandes. Mais quelle force pour un si petit mot, quelle puissance dont le sens et les conséquences peuvent être infiniment lourds. Il avait tourné plus de huit jours avant de se décider à le poser sur le papier, tel un combattant rendant les armes après une terrible bataille, un goût âpre au fond de la bouche. Mais c’était fait. Quoique… Le point d’interrogation qui lui faisait suite exprimait clairement le doute qui déjà se faufilait dans la brèche ainsi faite. Il aurait aimé avoir la certitude que désormais cette histoire ne le concernait plus, qu’elle appartenait au monde confus et bruyant des éditeurs, critiques, lecteurs et autres avaleurs d’écrits. C’est ce qu’il s’était dit un jour, pour clore un débat chimérique interne qui durait depuis des années dans son cerveau d’écrivain. C’est à ce prix, légèrement hypocrite et complètement illusoire qu’il s’était réconcilié avec lui-même, et c’était très bien ainsi. Mais le doute était là qui s’était installé comme une puce sur le dos d’un chien. Discrètement au début, mais bien présent et plutôt douloureux. Désormais, les personnages qui avaient accompagné sa vie durant ces dix mois de rédaction tenteraient de voler de leurs propres ailes. </span></p>
<p>
Non, ce n'est pas un extrait de "Marseille bouche de vieille". Mais il est clair que si j'avais pu découvrir ce lieu tel que je l'ai découvert il y a seulement <span class="text_exposed_show">quelques jours, je me serai fais un réel plaisir de l'intégrer dans mon récit.<br />
du coup, gratuitement comme ça, juste pour le plaisir des mots:</span></p>
<p>
</p>
<p>
Il faisait sombre, il faisait noir, les loups garous nous guettaient, tapis dans l'ombre. Des portes grinçaient, des volets tapaient et nos dents claquaient. Au loin, des hurlements se faisaient entendre et tandis que l'unique porte de sortie (par laquelle nous étions entrés) se refermait brutalement derrière nous, des formes vaguement humaines sortirent de l'obscurité profonde pour nous faire face. Par malchance la jeune personne qui devait nous accompagner dans cette expédition, et que nous avions prévu de leur abandonner en pâture pour freiner provisoirement leurs instincts cannibales, avait refusé de nous suivre dans ce lieu de perdition. Je peux vous affirmer que c'est uniquement parce que nos vessies étaient vides que nos pantalons étaient encore secs.<img alt="Aa9_2508b" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/79755/AA9_2508b.jpg" /></p>
<p>
53 % !! 53 % du budget obtenu !!, la moité est dépassé en même temps que la moitié du temps qui nous est imparti !!</p>
<p>
37 personnes qui suivent ce projet, qui le soutiennent, et qui en parlent !! Absolument incroyable !! Certain font du zèle, rameutent à tour de bras et se prennent au jeu, car c’est grisant de voir que la sauce prend, que la mayonnaise monte, et la chantilly s’épaississe. C'est grisant et c'est formidable. Mais, il reste encore la moitié du chemin à parcourir. Alors, n'hésitez pas, faites de la com, parlez en, agrandissez le cercle des lecteurs de cette petite merveille (si, si...) qui a pour non: "Marseille, bouche de vieille !!" Allez, encore merci à vous tous et bon appétit !! (c'est l'heure !)</p>
<p>
Jean-Marie</p>
<p>
Et bien sur, l'assassin !!</p>
<p>
</p>
<p>
Et oui, il y a forcement un assassin. Celui qui sommeille en chacun d'entre nous, certes... Mais là n'est pas la question. Très vite il y a meurtres. C'est l'une des trames du récit. Le premier est discret, juste pour nous mettre dans l’ambiance, on aurait envie de dire : mais non, c'est seulement un accident, il n'y a pas de quoi s'inquiéter...Non ! c'est un meurtre ! Un vrai ! Le deuxième est violent, spectaculaire, efficace. Il nous apporte la peur et l'effroi de la mort. Dès lors la question se pose autrement: un, deux, et pourquoi pas trois ou quatre ? Cinq, six ou plus encore ? A quel moment un sérial killer décide t il de prendre sa retraite ? Et surtout cette question angoissante: qui sera le suivant ? Lui ? Vous ? Moi ? (là j'abuse, moi je suis l'auteur, et donc relativement à l'abri...). Et pour finir, cette question cruciale: qui est l'assassin ? C'est cette dernière interrogation qui intéressera particulièrement le duo des deux flics (le jeune et le vieux) mais qui je pense ne laissera pas le lecteur dans l'indifférence.</p>
<p>
Pour trouver qui, il faut comprendre pourquoi. C'est là que débute l'enquête réellement. Pourquoi ? Pourquoi, un être qui semble équilibré, qui nous est sympathique (forcement, sinon, c'est pas drôle) décide t il un jour de tout envoyer promener et de devenir un tueur ? La réponse est forcement complexe, à l'image de l'être humain. Qui est le le gentil, qui est le méchant, quelle est la limite entre le bien et le mal ? C'est la question que me pose régulièrement Louison, quatre ans et demi.</p>
<p>
Tel le sable en bordure de plage bretonne un soir de tempête hivernale, le sablier du temps (ou l'inverse) annonce chaque jour, la fin inexorable et toujours plus proche de l'aboutissement ou de l'échec du projet. 15 jours, déjà, ont passé. le mois final est entamé, la ligne des 30% du budget est toute proche mais les jours cavalent toujours plus vite.</p>
<p>
C'est un parallèle tout proche que nous pourrions faire avec "Marseille bouche de vieille" où l'action se déroule sur un temps très serré de 5 jours. Ou presque. Ben oui, il y a toujours un épilogue qui traine dans un coin. N’empêche que limiter l'action sur 5 jours oblige les héros à gérer ce facteur temps (et le stress qui va avec) avec un sentiment d'urgence et donc, de dramatisation aiguë, que le lecteur averti ne manquera pas de s'approprier...A moins que ce dernier ne soit dans une zen attitude absolue, et là, c'est moi qui l'envie.</p>
<p>
Les petits personnages...</p>
<p>
Les petits personnages, sachez le, ne sont pas du tout petits en taille, loin s'en faut (nous ne sommes pas du tout dans une histoire de lutins, pourtant, ceux qui me connaissent bien savent que...). Ils ont juste une participation dans cette histoire moins présente que les autres. Cela ne veut pas dire non plus que leur rôle est secondaire, il peut être primordial, voire décisif ! Tenez , prenons au hasard (pour ceux qui s'imaginent encore que le hasard est une entité potentiellement crédible...), le vieux. Le grand père de Mourad. Il apparait peu, à peine sur quelques pages, et encore indirectement, filtré par le regard et l'amour que lui porte son petit fils. Mais, sans sa présence, sans le cadre affectif qu'il apporte à Mourad, ce dernier qui mène une vie déjà passablement agité, perdrait pied et se noierait dans les méandres du Vieux port. Il est l'encrage. A l'inverse, Fat mama, qui pourrait être l'antithèse du "vieux", Fat mama qui n'est qu'une boule (grasse) de haine, Fat mama a droit à une jolie petite biographie, parce que sa haine, si nous lecteurs la percevons comme gratuite, n'est en fait que le fruit d'un long et complexe processus. Il est de ces personnages, comme des humains que nous croisons chaque jour par centaines (hormis les bergers, les ermites, et ceux qui puent des pieds) qu'ils sont à ce moment donné le résultat de toute une vie. Chaque personnage, aussi bref que soit son passage dans cette histoire est le héro potentiel d'un autre récit. Ils méritent donc tous, un peu plus que quelques mots ou quelques lignes, lâchés au détour d'un hoquet de digestion littéraire...</p>
<p>
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}">22 %<br />
Félicitation et merci à tous, la barre des 20% du budget est franchie. Le projet commence à prendre forme sérieusement. Continuez d'en parler, de communiquer et partager l'info. Les petits ruisseaux sont en train de devenir de jolies rivières. Bientôt, les grands fleuves... </span></p>
<p>
Et les femmes, parlons un peu des femmes...</p>
<p>
</p>
<p>
Deux parmi d'autres occupent une place majeure. Non, ce n'est pas un duo. Personnages majeurs, qui, chose rare, ne se rencontrent pas. Elles ont chacune leur vie, leur histoire, leurs casseroles. Chacune fait du mieux qu'elle peut pour s'en sortir, même si c'est dur, même si de l'extérieur, cela ne se voit pas forcement. La première est prostituée (dans un polar on dit pute, ça fait plus couleur locale, c'est comme flic...), la second est assistante sociale (plus étonnant déjà..). Les deux ont une histoire d'amour à vivre, mais bon, les histoire d'amour en général, ça ne finit pas forcement bien. La première ressemble à une barquette qui lutte en pleine tempête pour regagner un abri, au port. La deuxième pourrait être comparée à un carreau d’arbalète qui une fois lancé, ne peut être dévié de sa course. A moins que le souffle puissant d'une tempête intervienne...</p>
<p>
Les flics, ah les flics....</p>
<p>
Les condés, les bleus, les keufs, les bourres, les poulets, la rousse...les flics quoi. Un polar sans flic, c'est comme un chameau sans bosse, ça manque de relief et en plus c'est pas crédible. Donc, des flics. Ils sont deux, enfin, pour ce qui concerne les personnages principaux, vous savez, les fameux "duos". Y en aura d'autres des flics, des nettement moins fréquentables, voire des gros pourris bien puants. Mais eux, c'est différents. Ils ont quelque chose d'attachant (et je ne parle pas des menottes). Un jeune et un vieux. Le jeune aurait très bien être guitariste, mais non, il est flic et on dirait qu'il découvre la vie. Le vieux, ça pourrait être Gabin lorsqu'il déclame son "Je sais, je sais" et qu'il conclu sa tirade par cette phrase magnifique:</p>
<p>
"Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau. J'peux pas mieux dire, il fait très beau" . Sauf qu'il n'est ni acteur, ni chanteur. Il est flic. On les découvre au moment où eux se découvrent, du coup c'est plus simple pour les présentations. En un mot comme en quatre, je dirai qu'ils ont tous deux une qualité première: ils sont humain, et ils ont un cœur gros comme une pastèque italienne du mois de juillet.</p>
<p>
...Et les autres alors ?</p>
<p>
Ils sont arrivés un à un, au fil des mots, au gré des rues. Certain se sont imposés, d'entrée. Marcello, il est là, dès le départ et il prend toute la place, on dirait presque que c'est lui qui écrit le livre. D’ailleurs, il voudrait bien la garder sa place du premier qui est arrivé dans l'histoire. Mais au fil des pages et des chapitres, il va céder du terrain et pire même. Pour d'autres, ce fut plus doux, une chanson (merci les Ogres de Barback), ou plus loin, au fin fond du Kurdistan turc. Il y a aussi les mixtes ou les recomposés (au choix), ceux qui se sont construits à partir de sources diverses (c'est humain, me direz vous), et puis il y a ceux que j'ai modelés, sculptés, façonnés avec plein de patience (de tendresse ?) pour qu'ils ressemblent enfin à ce que je voulais. Mais, discutez en avec Marcello. Il a des idées bien arrêtées sur l'identité et le devenir des personnages de roman. Une véritable mise en abime...</p>
<p>
C'est là qu'on attaque au sérieux du sujet.</p>
<p>
Pas de héro solitaire mais un duo, ou plus exactement, deux, trois quatre duos, plus peut être. Un pool de héros, un pool de personnages principaux. Chacun est primordial, même ceux qui ne font qu'une apparition fugace, tous ont leur place, tous apportent leur part d'histoire.</p>
<p>
Tous sont issus de mon imagination, à part ceux qui sont bien réels. Ces derniers ne sont pas nombreux, deux plus précisément. Leur apparition est brève, cette histoire n'est pas la leur (ils ont déjà des vies réelles bien remplies), c'est juste un clin d’œil que je leur fais. Ils sont pour moi ce que j'appelle des bienveillant.</p>
<p>
Puis, il y a mon préféré, mon chouchou quoi (ben oui, on a beau dire, mais c'est comme ça). Celui qui a été le déclencheur. c'était un soir, tard. Je rentrais du labo photo à pied en remontant le boulevard National, sous la pluie. Lui, il le descendait, le boulevard, à fond, quillé sur son booster, roue avant levée, sans casque (ça va de soi), la jambe droite à l'horizontale pour équilibrer son bolide. Une allure de Ulysse en plein épopée.</p>
<p>
Ce n'est pas tant sa performance de roue levée sur 200 m qui m'a fasciné, c'est son expression de défi, de bonheur, de conquête. Je me suis dis: Ouah ! La rencontre a été brève, courte et succincte, mais marquante.</p>
<p>
Je suis rentré chez moi en me disant que ça ferait un chouette plan de film, ou un bon début de roman...</p>
<p>
<img alt="Marseille_bouche_de_vieille_2" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/74206/Marseille_Bouche_de_vieille_2.jpg" /> <img alt="Marseille_bouche_de_vieille_3" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/74208/Marseille_Bouche_de_vieille_3.jpg" /> <img alt="Marseille_bouche_de_vieille_4" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/74209/Marseille_Bouche_de_vieille_4.jpg" /> <img alt="Marseille_bouche_de_vieille_5" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/74210/Marseille_Bouche_de_vieille_5.jpg" /> <img alt="Marseille_bouche_de_vieille_6" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/74211/Marseille_Bouche_de_vieille_6.jpg" /> <img alt="Marseille_bouche_de_vieille_7" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/74212/Marseille_Bouche_de_vieille_7.jpg" /></p>
<p>
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}">Le cap des 100 € étant franchi (somme hautement symbolique, merci encore aux généreux financeurs participatifs), il est grand temps de vous mettre l'eau à la bouche (même si pour beaucoup d'entre vous une choppe de bière ferait davantage l'affaire).<br />
<br />
L'intrigue se passe donc à Marseille (pour un polar marseillais, c'est conseillé). Début des années 2000. Essayez de vous rappeler, Chirac, présiden<span class="text_exposed_show">t de tous les français, caresse le cul des vaches avec joie au salon de l’agriculture. Marseille 2013 n'est alors qu'un vaste projet lointain, la ville est sale, puante, provocante, pleine de vie, de fantasmes et de joie. Le FN de Le Pen père y est menaçant et les caméra de sécurité n'ont pas encore envahi le centre ville. Marseille est rebelle, on y manifeste à tout bout de champs, à toute heure du jour et de la nuit, pour de multiples raisons. Marseille vie !!<br />
Dans "Marseille bouche de vieille !!", la ville joue le rôle de ciment entre tous les personnages qui, au départ (et parfois à l'arrivée) , n'ont pas grand chose à faire ensemble. Elle les attire, les accueille, les supporte, les aime et parfois les digère (j'vous fais pas un dessin). Dans cette histoire elle nous dévoile des fragments de vie de certain, fragments parfois infimes, presque insignifiants, parfois terribles, mais tous ont leur place, nécessaire à l'accomplissement final et fatal du récit. Marseille, personnage invisible mais omniprésent.<br />
A SUIVRE...</span></span></p>