L'HISTOIRE

Léo Moritz est un homme qui vit dans le passé. Fumeur immodéré et vestige pathétique d'une époque où il faisait partie d'un groupe de "gangsters" dans les années 70, Léo en a gardé les habitudes, les goûts vestimentaires et la nostalgie. Mais après avoir passé une grande partie de sa vie en prison, après avoir perdu sa femme et n'être plus que l'ombre de lui même, Léo n'a qu'une envie qui l'anime : apporter à la seule et unique personne qui compte à présent tout ce dont elle a besoin.

Lana rentre plus tôt du petit boulot qu’elle a pour subvenir à ses besoins et ceux de son père. Elle le rejoint dans leur appartement du 19ème arrondissement, à la limite de l’insalubrité, pour lui annoncer une nouvelle qui peut changer sa vie : elle est admissible à une grande et prestigieuse école de commerce.

Léo est incroyablement fier de sa fille et voit en cette nouvelle, l’opportunité de lui offrir une bien meilleure vie que la sienne. Mais Léo ne travaille pas. Lui qui ne connaît que le vol, les braquages, l’escroquerie, et qui a décidé de renoncer à cette vie pour s’occuper de sa fille n’a pas l’argent nécessaire pour assumer les frais de scolarité de cette école. Une seule solution, retourner demander un « job » à un homme qu’il s’était promis de ne plus voir.

Vincent est l’exact opposé de Léo. Il est efféminé, tactile et pervers… Et Vincent aime les hommes et ne s’en cache pas, ce qui a le don de mettre Léo dans une colère folle. Mais cette colère doit être maitrisée car Léo a besoin de Vincent. Léo se voit donc proposer une mission supposée simple qui lui permettrait de pouvoir payer l’ensemble de la scolarité de Lana.

Évidemment, cette mission ne va pas se dérouler aussi facilement et Léo devra faire un choix :

Tuer un homme pour la première fois de sa vie de voyou et récupérer l'argent OU rentrer chez lui et annoncer à sa fille qu'elle n'intégrera pas l'école…

L’IDÉE

Avec ce film, j'ai voulu explorer plusieurs thèmes : d'abord celui de la relation Père - Fille. L'amour d'un homme qui a tout perdu et tout raté dans sa vie à l'exception d'une chose, sa fille. Elle représente l'espoir. A travers elle et ses possibilités de réussite, Léo y voit le repentir d'un homme qui a tout raté. Elle est la vie quand lui incarne la honte, l'excès, le laisser-aller, l'amertume et la colère.

Il s'agit donc d'un drame, mais d'un drame décalé où les personnages frôlent la caricature pour souligner leur antagonisme.

Léo est la colère, Lana est la douceur, Vincent est la folie.

Extrait

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L’ÉQUIPE

LES ACTEURS

LES INSPIRATIONS

MORITZ est film assez noir avec un parti pris esthétique prononcé. Pour la réalisation de ce court-métrage je m'inspire de plusieurs films :

Fight Club : Pour ses couleurs et l'atmosphère pesante

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Sin City : Pour l'esthétique de certains plans

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Drive : Pour l'utilisation de la lumière

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