Musique pour la duchesse du Maine

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Visuel du projet Musique pour la duchesse du Maine
Réussi
63
Contributions
04/07/2017
Date de fin
5 075 €
Sur 4 500 €
112 %

Les publications

<p><img alt="Festin-didon-enee-1496693992" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/430923/festin-didon-enee-1496693992.JPG"> <em>Portrait de la duchesse du Maine dans "Le festin de Didon et Enée" peint  par François de TROY, 1704</em></p><p> </p><p><strong>Pour parfaire vos connaissances sur notre fameuse duchesse, voici une petite biographie :</strong> <em>"Petite fille du prince de Condé, dit le Grand Condé, Anne Louise Bénédicte de Bourbon naît à Paris le 8 novembre 1676. Elle passe son enfance entre l’hôtel de Condé à Paris et le château de Chantilly dont elle gardera le souvenir des grandes fêtes qui y sont données. Mariée à seize ans au duc du Maine, fils légitimé de Louis XIV et Mme de Montespan, elle ne tarde pas à s’ennuyer à Versailles et s’en évade dès qu’elle peut, trouvant dans le château de Sceaux résidence à sa (dé)mesure. En effet, toute sa vie, Anne Louise Bénédicte restera profondément attachée à son identité de Condé, fière de sa naissance et ambitieuse à la hauteur de celle-ci. Aussi autoritaire qu’extravagante, curieuse de tout, de la poésie aux mathématiques, de l’astronomie à la musique, du théâtre à la philosophie, la duchesse du Maine s’entoure rapidement de ceux qui peuvent satisfaire son appétit de savoir tout autant que sa soif de vivre notamment au travers de fêtes qu’elle lance d’abord à Châtenay puis qu’elle développe à Sceaux  dans les années 1714-1715 lors des fameuses Grandes Nuits. Ces fêtes plus somptueuses et plus ruineuses les unes que les autres sont organisées pour occuper les nuits blanches de la « nymphe de Sceaux » qui dort fort peu. Au programme : musique, poésie, jeux, théâtre, comédies, ballets... L’opposition entre le trop sérieux et le trop frivole s’articule autour d’un ton, celui de l’autodérision en vigueur dans l’ordre de la Mouche à miel, parodie d’ordre de chevalerie crée en 1703 par la duchesse. S’en dégage alors ce qui est sans doute l’idée clef de cette vie mondaine, celle du « goût ». Pour Voltaire, la duchesse du Maine est celle qui a vu passer le Grand Siècle, qui a œuvré à sa gloire et qui, au XVIIIème siècle, en maintient la hauteur. La conspiration de Cellamare en 1718, visant à destituer le Régent pour mettre sur le trône de France Philippe V d’Espagne, va être fatale pour la Duchesse qui en sera quitte pour un an d’exil. A son retour, elle tente de réunir de nouveau une cour florissante à Sceaux, mais qui s’oriente vers des activités moins festives. Elle meurt en 1753, âgée de soixante-dix-sept ans."</em> d'après Catherine Cessac</p>