N’GONNI FO SEKOUBA ou l’esprit des chasseurs
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<strong>LE FILM</strong></p>
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De nos jours, au Mali et dans une bonne partie de l’Afrique de l’Ouest, la musique de Sékouba Traoré popularise la sagesse et les mythes des chasseurs traditionnels donsso. Sékouba Troaré est plus qu’un musicien, c’est un chantre : médiateur d’une tradition, porteur d’une connaissance du monde. Dans un contexte contemporain peu favorable au maintien des structures traditionnelles, Sekouba Troaré exprime par sa musique la survivance de l’antique mentalité écologique des chasseurs de brousse ouest-africains. Il incarne aussi, par sa fidélité à l'Islam et son attachement à la préservation de la culture animiste, une forme de pensée syncrétique très vivace dans cette région. A travers son portrait filmé, le film propose de découvrir des confréries de chasseurs et leur rôle déterminant dans les sociétés ouest-africaines contemporaines. Sékouba Traoré incarne la voix des Donsos au cours de cérémonies traditionnelles. Mais il porte aussi cette voix, au cours de ses fréquents concerts, bien au delà du cercle des initiés, vers un public profane des pays d’Afrique de l’Ouest ou bien émigré en Europe. Son chant et sa musique associent la forme traditionnelle du récit chanté à l’emploi de versets coraniques. Son style très personnel, nuancé d’une part d’improvisation mystique fondée sur sa connaissance du Coran, est doublé d’un engagement intense lors de ses performances sur scène. Il lui vaut une grande popularité auprès de différents publics, tant parmi la jeunesse que les personnes âgées. Lorsque Sékouba Traoré ne pratique pas son activité de musicien, il poursuit sa quête sous d’autres formes. Auprès de ses apprentis et à travers son activité de tradipraticien et de guérisseur, il poursuit, au quotidien, son œuvre de transmission et de diffusion de l’héritage culturel donso. </p>
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<strong>Il s’agit du premier documentaire consacré à Sékouba Troaré. Ce film de 52 mn sera diffusé en France ( Lyon Capitale TV ) et à l’étranger , en télévision , dans des festivals internationaux et édité en DVD.</strong></p>
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<strong>Le Projet et la rencontre avec Sékouba Traoré </strong></p>
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Le découverte de ce talent et la rencontre avec Sékouba Traoré m'ont engagé dans une réflexion sur la culture ouest-africaine de mes ancêtres. L'exemple de Sékouba Traoré montre que la tradition peut aujourd'hui peut se maintenir, comme un miroir présenté aux contemporains pour réfléchir sur leur ancrage dans une histoire et dans une culture. J’ai moi-même été initié à l'âge de 24 ans dans la tradition de l’ouest du Burkina Faso. De plus, je suis familier de la culture donso. L’initiation m’a formé à l'écoute et au dialogue. Elle m'a enseigné la valeur des relations humaines conduites en accord avec les principes moraux, en particulier dans le respect de l’ainé, et d'être ainsi respecté par les anciens. Cela m’a aussi permis d’apprendre quelques secrets de la nature, de connaitre les plantes médicinales et de parler la langue des initiés. Je peux ainsi dire que je compte désormais parmi les hommes de la communauté. Grâce à l'initiation culturelle et coutumière, je sais d’où et je viens qui je suis. Je suis fier de cela, et fier de l'écrire. Je pense que tout africain doit chercher à savoir qui il est et, pour cela, d'où il vient.</p>
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<img alt="Capture_d__cran_2014-07-11___13.23.27" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/108059/Capture_d__cran_2014-07-11___13.23.27.png"></p>
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Sékouba Traoré est un témoin et un acteur de la confrontation entre la tradition et l’évolution des sociétés de brousse ouest-africaines. Il incarne une situation contemporaine complexe, étant héritier d’une tradition et d’un savoir et, par ailleurs, citoyen impliqué dans une réalité sociale et historique. Il sait, par les actes de sa vie, par sa parole et par ses prestations musicales, rendre cette situation sensible. En tant que citoyen malien, il est aussi représentatif de la réalité du Mali qui, au-delà des circonstances du présent, peut traditionnellement être défini comme une terre de convergence : entre les cultures, les religions et les influences contemporaines. </p>
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Faire ce portrait de Sékouba Traoré, c'est tenter au quotidien de saisir la présence d'un homme présentant de multiples facettes. Fréquemment en mouvement, il est impliqué dans de nombreux échanges et rencontres. Son identité est celle d'un homme qui se situe en permanence entre deux mondes : la musique et les pratiques magiques ; la scène et le rite ; le profane et le sacré ; le passé et le présent. Son art me touche sans doute parce qu'il est l'expression d'un talent musical mais aussi parce qu'à travers lui s'exprime l'ensemble des talents représentés de son audience.</p>
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Car l'art de Sékouba Traoré n'est pas que le fait d'un individu en particulier. Il est aussi le reflet de ceux qui l'écoutent, viennent vers lui. Une prestation traditionnelle ou scénique de Sékouba Traoré est, tout autant qu'un moment de musique, un moment d'échange d'expériences, de savoirs, de récits de vie que l’interprétation sublime.</p>
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Sékouba Traoré représente une tradition vivante. Il emploie son talent d'interprète de la tradition à exprimer les forces qui menacent le cadre traditionnel, mais qui peuvent aussi contribuer à sa sauvegarde. </p>
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<strong>Extraits Vidéo d'une performance de Sékouba Traoré :</strong> <a href="https://www.youtube.com/watch?v=llsgJ3zRalY" target="_blank">Sékouba Traoré</a></p>
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<strong>REJOIGNEZ NOUS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX !</strong></p>
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Berni Goldblat </p>
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<a href="http://www.cineguimbi.foliokit.com" target="_blank">www.cineguimbi.foliokit.com</a></p>
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<a href="http://" target="_blank">www.facebook.com/cine.guimbi</a></p>
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<a href="http://" target="_blank">Twitter: @CineGuimbi</a></p>
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<a href="http://" target="_blank">https://vimeo.com/87090902</a> </p>
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JPL Productions </p>
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<a href="http://" target="_blank">http://www.jpl-productions.com/</a></p>
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<a href="https://www.facebook.com/pages/JPL-Productions/129518093802862?sk=timeline" target="_blank">Page Facebook</a></p>
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<img alt="3621_full_logo_africadoc_r" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/108405/3621_full_logo_africadoc_r.jpg"></p>
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À quoi servira la collecte ?</p>
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<strong>A ce jour, nous sommes heureux d’avoir obtenu le soutien de plusieurs partenaires.</strong></p>
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La chaîne Lyon Capitale TV, est le premier diffuseur de ce documentaire. Le Centre national de Cinématographie (CNC) finance la post-production du film. L’engagement de nos partenaires nous permet de couvrir la totalité des frais de post-production, en France. </p>
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Le tournage doit avoir lieu au Mali et au Burkina Faso, au mois d’octobre 2014. Mais pour pouvoir aller au bout de notre exigence de qualité, nous avons besoin a minima de 3000 euros pour compléter le financement de ce film, concernant des dépenses liées au tournage. </p>
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<strong>A noter que sur ce film, la qualité du tournage est essentielle. </strong></p>
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<strong>Nous tournons en HD, avec des lumières et des paysages différents.</strong></p>
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Le réalisateur assurera lui-même les prises de vues , assister d’un opérateur son renommé au Burkina Faso.</p>
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Si la collecte s’envolait au-delà de 3000 euros, nous saurons investir cet argent en temps de tournage supplémentaire.</p>
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<strong>Alors merci d’avance amis Kissbankers, pour votre intérêt, vos encouragements et, pour certains d’entre vous, votre contribution financière pour ce projet que nous portons avec enthousiasme et passion</strong></p>
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Berni Goldblat, producteur, <strong>Les Films du Djabadjah </strong></p>
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Jean-Pierre Lagrange, producteur, <strong>JPL Productions </strong></p>
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Moumouni Sanou , <strong>Réalisateur </strong> <em> </em></p>
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<em> Calendrier du projet </em></p>
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Octobre : tournage au Burkina-Fasso et Mali</p>
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Novembre-Décembre : montage et post-production</p>
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Fin décembre : livraison PAD</p>
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