Nomad Maps

"Itinérance cartographique andine"

Visuel du projet Nomad Maps
Réussi
97
Contributions
27/04/2018
Date de fin
3 877 €
Sur 3 500 €
110 %

Les publications

<p>Bonjour à tous,</p> <p> </p> <p>Souvenez vous, lors de la dernière newsletter, je vous avais laissé au bord de l’Océan Pacifique, que je découvrais pour la première fois dans cette traversée. Non content de se retrouver dans le climat généreux de la côte, alors même que tout le monde outre atlantique se plaignait de la chaleur aoûtienne, nous avons décidé avec Astrid d’en profiter et de nous engager sur la R<em>uta del Spondylus</em>, une route côtière longeant l’océan sur quelques 250 kilomètres depuis Bahia de Caraquez jusqu’à Salinas, une grande station balnéaire, le «Miami» équatorien! Nous ne nous serons pas attardé sur cette dernière ville mais nous avons cependant fait étape à Puerto Lopez, port de pêche et également centre touristique d’où partent de nombreuses excursions en mer pour observer les baleines à bosse, en pleine parade amoureuse dans les eaux équatoriennes à cette période de l’année. Venues se reproduire dans des eaux plus chaudes que celles de l’Antartique où elles passent une bonne partie de l’année, les mâles s’adonnent à des parades acrobatiques afin d’avoir une chance de trouver une femelle pour assurer leur descendance. Nous autres, êtres humains, sur notre petit bateau, restons bouches bées face à ce spectacle de la nature, qui nous laisse apercevoir tantôt leurs nageoires, leur aileron, leur queue ou alors, avec beaucoup de chance, un salto aérien qui laisse apparaître l’intégralité de leur masse hors de l’eau. Un excellent moyen de se rendre compte que ces animaux existent vraiment (et pas que sur National Geographic) et qu’il faut protéger nos océans pour que l’on puisse continuer à les voir parader de la sorte...</p> <p> </p> <p><img alt="Baleine-1535769038" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/538934/baleine-1535769038.JPG"></p> <p><em>Le bateau en arrière plan, bien qu’il gâche la photo</em><em>(...)</em><em>, permet de se rendre compte de la taille de la baleine</em></p> <p> </p> <p>Le temps d’Astrid en Equateur étant compté, nous décidons, pour la première fois du voyage, de prendre un bus afin de revenir dans la montagne pour replonger ensuite côté amazonien, nous épargnant ainsi une nouvelle traversée monotone de la plaine littorale et surtout un nouvelle ascension de plus de 4000 mètres de dénivelé positif! C’est depuis Riobamba, niché au pied du volcan Chimborazo (6263 mètres, plus haut somment du pays), en plein centre de l’Equateur, que nous entreprenons une spectaculaire descente vers l’Amazonie par la route appelée la <em>Ruta de las cascadas</em> ,60 kilomètres et des dizaines de cascades libérant les eaux de la fonte des neiges des géants sommets andins alentours et descendant tout droit alimenter le plus grand bassin hydrographique de la planète, celui de l’Amazone (l'équivalent d'une fois et demie la surface de l'Union Européenne!). Encore une fois, le retour à un climat plus chaud est le bienvenu et les quelques 150 kilomètres parcourus au pied des Andes, à la lisière de l’Amazonie sont un vrai régal, tant pour les yeux que les jambes.</p> <p> </p> <p><img alt="Rutacascadas-1535769012" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/538933/rutacascadas-1535769012.JPG"></p> <p><em>Une des nombreuse cascade lors de la descente vers l’Amazonie. Ici les chutes du rio Pastaza.</em></p> <p> </p> <p>Mais pour découvrir la vraie Amazonie, ce n’est pas à vélo ni en bus qu’il faut la découvrir... mais en bateau! Pour terminer en beauté le voyage d'Astrid et nous retrouver avec nos amis Enzo et Claire, nous nous rendons donc dans la réserve de Cuyabeno, une des deux réserves de l’Amazonie équatorienne, présentant une des plus grande biodiversité du monde. Nous n’avons pas été déçu! Tarentules, boas, anacondas, caïmans, dauphins (roses et gris), sans compter les dindes puantes (!), les singes hurleurs et autres grenouilles venimeuses, nous en avons pris plein les yeux! Le terme «loi de la jungle» prend ici tout son sens, les animaux mettant en place des systèmes de défenses tous plus létales les uns que les autres, et qui, sans notre guide à travers la forêt, ne nous feraient pas survivre plus de 10 minutes!</p> <p> </p> <p><img alt="Equateur_g_o-1535768963" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/538932/equateur_g_o-1535768963.JPG"></p> <p><em>Marche dans la forêt amazonienne jusqu’au passage exact de la ligne équatorial, en compagnie d’Enzo et Claire, des amis de Grenoble venus à notre rencontre pour quelques jours dans leur voyage.</em></p> <p> </p> <p>Puis est venu le moment, pour la dernière semaine du mois, de se retrouver de nouveau en solitaire. Afin de «rattraper» les kilomètres avalés en sens contraires en Amazonie, je me rends alors à Cuenca en bus pour m’approcher de la 3ème et dernière étape du voyage au Pérou. L’aire géographique séparant Cuenca au Nord du Pérou est appelée la « dépression de Huancabamba» car elle constitue la zone de la Cordillère où les plus hauts sommets sont les plus bas des Andes, atteignant, péniblement, seulement 3000 mètres d’altitude. Mais cela n’a rien changé à l’exigence et la difficulté du trajet... C’est en effet au terme de 440 kms et plus de 12 000 mètres de dénivelés que j’arrive enfin au pays des incas, ce géant andin, tant par son extension géographique que par son histoire !</p> <p><img alt="Solitaire_cuenca-1535768890" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/538931/solitaire_cuenca-1535768890.JPG"></p> <p><em>Coucher de soleil magique, sur la route entre Cuenca et Loja.</em></p> <p> </p> <p>Ce mois ci aura également donné lieu à deux belles rencontres dans le cadre du projet Nomad Maps:</p> <p>Paul Moreno tout d’abord, à Riobamba, membre du groupe Open Street Map « <em>#MappingEcuador</em><em>»</em>  et directeur de l'ONG trans-latinoaméricaine «<em>Ecosur</em>» qui possède trois sièges: le principal à Riobamba en Équateur, le deuxième au Salvador et le troisième à Cuba. Cette ONG est spécialisée dans la reconstruction de maisons en mauvais état ou détruites par un aléa naturel (comme peuvent être les tremblements de terre et les éruptions volcaniques ici à Riobamba) et utilise activement la cartographie afin de répertorier les communautés avec lesquelles elle travaille.</p> <p>Paul compte organiser des «mapping parties» (sortie de terrain en groupe dont le but est de cartographier la zone arpentée) avec des jeunes coureurs de trail des communautés locales, afin que ces derniers, connaissant parfaitement les chemins de leurs communes, enregistrent leurs traces GPS et cartographient ainsi ces zones reculées. Un excellent moyen donc de mettre à contribution ces jeunes dans cette démarche de manière ludique et de susciter peut être chez certains l'envie de continuer l'aventure de la cartographie sur <em>OpenStreetMap</em>. Une mise en contact à été fait entre <em>CartONG </em>et <em>EcoSur</em> afin d'avancer dans cette tâche.</p> <p>Paul est membre OSM depuis plusieurs années mais est réellement devenu actif depuis le tremblement de terre de 2016 à Pedernales (côte pacifique équatorienne) où la communauté internationale et équatorienne s’est mise à cartographier les municipalités affectées de la côte par le biais d’<em>OpenStreetMap</em>. C’est suite à ce tragique évènement qu’est né le groupe #<em>mappingecuador,</em> créé entre autre par deux personnes se trouvant dans la ville coloniale de Cuenca, Daniel Orellana et Gabriel Gaona.</p> <p> </p> <p>Ma visite à Cuenca à la fin du mois d’août, ne m’a malheureusement pas permis de connaître Daniel Orellana, ne se trouvant pas sur place au moment de ma visite. Mais la technologie aidant, nous allons tout de même échanger par visioconférence au cours du mois de septembre sur ses activités au sein de son laboratoire universitaire, spécialisé dans l'observation urbaine, le <em>Llactalab</em>. </p> <p>J’ai cependant eu la chance de connaître Gabriel Gaona, ingénieur environnemental et doctorant à l’université de Cuenca en hydrologie. Il y’a deux ans, quelques heures après ce terrible tremblement de terre, Gabriel et Daniel s’activent pour monter un groupe sur le réseaux sociaux de personnes désirant s’impliquer dans la cartographie d’urgence des villages côtiers affectés. En quelques heures, le groupe<em> #MappingEcuador</em> s'agrandit jusqu'à atteindre 3000 membres.<em> </em>L’opération rencontre du succès et tout s’organise: d’un côté les cartographes se mettent à mapper la zone, d’autres plus à l’aise en communication diffusent l’information sur les réseaux sociaux et contactent les medias, et de l’autre, comme ce fut le cas de Daniel et Gabriel, mettent en place des webinaires (conférence/ ateliers en ligne) afin d’enseigner aux cartographes novices les outils de base d’<em>OpenStreetMap</em>. Les résultats de cette opération dépassent largement les attentes et c’est en seulement 8 jours qu’une grand partie de la côte est cartographiée, bâtis et voies de communication principalement. Ces données furent alors extrêmement utiles pour les autorités et les secours pour gérer la crise et la suite. Les régions côtières équatoriennes sont à ce jour une des zones les mieux cartographiées du pays grâce à cette initiative, la plus importante jamais réalisée en équateur jusqu’à maintenant.</p> <p>Plus d’infos (en espagnol) :</p> <p>ONG EcoSur : <a href="http://ecosur.org/" target="_blank">http://ecosur.org/</a></p> <p>Mapping Ecuador: <a href="https://llactalab.ucuenca.edu.ec/eventos-2/mappingecuador/" target="_blank">https://llactalab.ucuenca.edu.ec/eventos-2/mappingecuador/</a></p> <p>Tutoriels <em>#MappingEcuador </em>pour apprendre à cartographier sur OSM : <a href="https://llactalab.ucuenca.edu.ec/eventos-2/mappingecuador/mapeo-colaborativo-por-ecuador/">https://llactalab.ucuenca.edu.ec/eventos-2/mappingecuador/mapeo-colaborativo-por-ecuador/</a></p> <p> </p> <p> </p> <p><img alt="Gabogaona-1535768849" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/538930/gabogaona-1535768849.JPG"></p> <p><em>Avec Gabriel Gaona, à Cuenca.</em></p> <p> </p> <p>Du côté des traditionnelles statistiques, 990 kilomètres ont été parcourus à vélo ce mois d’août, soit un total de 1780kms en Equateur, dont plus de 1000 kms en compagnie d'Astrid (que je félicite au passage pour cette première expérience «cyclopédique» réussie haut la main et sur un terrain des plus difficiles qui soit!).</p> <p>Sur <em>OpenStreetMap</em>, ce sont plus de 4200 éléments qui ont été cartographiés en Equateur, en tentant de me concentrer davantage sur la cartographie du réseau viaire (nouvelles routes, revêtement), des services de santé et de sport et les aménagements cyclables.</p> <p>Enfin, grâce à un accès à internet plus aisé en Équateur, j’ai pu «photo cartographier» presque 60% du trajet avec 45 000 clichés couvrant plus de 1000 kms de routes (meilleur contributeur du mois sur <em>Mapillary</em> en Equateur) !</p> <p><img alt="Mapillary-1535768824" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/538929/mapillary-1535768824.jpg"></p> <p><em>Une des photo mapillary du mois, sur la "ruta del spondylus", sur la côte pacifique.</em></p> <p> </p> <p>Alors que je laisse l’Equateur derrière moi et vais faire connaissance avec le Pérou en ce mois de septembre, une échéance importante se présente devant moi à la fin du mois. J’aurai en effet l’honneur de me rendre à Buenos Aires (en avion biensûr) pour le SOTM Latam 2018 (State Of The Map Latino américain 2018, la conférence annuelle latino américaine sur les activité d’<em>OpenStreetMap</em>) afin d’une part de rencontrer de nombreux contributeurs OSM et d’autre part de présenter le projet et les résultats de 5 mois d’itinérance à travers les Andes avec le projet Nomad Maps. Une belle cerise sur la gâteau donc pour terminer ce périple!</p> <p>Plus d’infos : <a href="https://state.osmlatam.org/">https://state.osmlatam.org/</a></p> <p> </p> <p>Prochaines nouvelles, dans la newsletter début octobre !</p> <p> </p> <p>Merci à tous encore pour votre soutien,</p> <p>Abrazos!</p> <p> </p> <p>Alban</p> <p> </p> <p>Pour suivre le trajet et pour plus de photos : <a href="http://www.nomadmaps.net/" target="_blank">www.nomadmaps.net</a></p> <p> </p> <p>Facebook :<a href="https://www.facebook.com/NomadMapsProject/" target="_blank">https://www.facebook.com/NomadMapsProject/</a> (pour les réfractaires, possibilité de voir les actualités sans avoir de compte facebook!)</p> <p> </p> <p>Instagram: <a href="https://www.instagram.com/nomadmapsproject/" target="_blank">https://www.instagram.com/nomadmapsproject/</a></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p>
<p>Chers toutes et tous,</p> <p>Trois mois que je pédale et la barre des 3000 kms vient d'être franchie à quelques encablures de l'Océan Pacifique , cet océan que j'ai l'immense plaisir de découvrir pour la première fois depuis le début du voyage. Et quel plaisir! Après le froid glacial des hauteurs équatoriennes, se retrouver dans la douceur de la côte est un vrai bain ressourçant qui permet aussi de découvrir de nouveaux mets locaux à base de poissons et de fruits de mer, dont les fameux ceviches! La majeure partie de mon trajet équatorien ne sera pas en solitaire mais accompagné d'Astrid, ma chère compagne, qui m'a rejoint à Quito pour pédaler avec moi durant 6 semaines. Un sérieux coup de pouce d'avoir sa précieuse compagnie et de pouvoir découvrir avec elle ce charmant pays andin situé "en la mitad del mundo", au <em>milieu du monde</em> comme ses habitants se plaisent à le répéter.</p> <p><img alt="Cotopaxi-1532878992" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/533896/cotopaxi-1532878992.JPG"></p> <p><em>Des débuts pour le moins sportifs pour Astrid avec une ascension "d'entrée" vers le Parc National Cotopaxi !</em></p> <p> </p> <p>Petit retour en arrière cependant. Souvenez vous, quand la deuxième newsletter a été envoyée au tout début du mois de juillet, j'étais sur le point de partir de Pasto, en Colombie, a seulement 90 kilomètres de la frontière. Je pensais alors que mon chapitre colombien allait se clore par deux journées à vélo et voilà tout. Mais la magie des rencontres et surtout le luxe d'avoir la possibilité d'improviser m'ont permis d'avoir une de mes pus belles expériences depuis le départ, et peut être même d'engager un projet sur le plus long terme.</p> <p>En effet, suite à une rencontre dans les rues de Pasto avec Catalina Solarte, consultante pour le <em>Conseil Norvégien pour les Réfugiés</em> et pour l'O<em>rganisation International des Migrations (OIM)</em>, j'ai eu la chance et l'opportunité de me rendre en territoire Awa, un peuple autochtone dont le territoire se situe à cheval sur le Sud Ouest de la Colombie et le Nord Ouest de l'Equateur.</p> <p>Ces réserves indigènes Awa font l'objet du programme "C<em>aminando unidos</em>" (marchons unis) en collaboration avec l<em>'UNICEF, USAID</em> et l'<em>OIM </em>car ils se trouvent en plein territoire de conflit armé encore présent dans cette région là de la Colombie. Ces deux ONG tentent par le biais de ce programme de réunir des enfants de differentes communautés une semaine par mois afin qu'ils se connaissent et voient que d'autres voies sont possibles que de s'engager dans la guerilla (ils sont en effet la première des cibles de recruteurs...). De manière improvisée, les membres de la mission ont alors profité de ma présence pour que je leur parle, non pas de cartographie collaborative, un peu trop abstrait dans ce contexte là, mais de géographie et d'ouverture sur le monde. L'expérience a été belle auprès d'un public attentif et enthousiaste. Il faut quand même prendre en compte que certains enfants ont mis plus de deux jours de marche dans la jungle pour rejoindre le centre!</p> <p>Après d'intéressantes discussions sur l'opportunité de la cartographie participative avec les organisateurs, les membres de l'<em>OIM</em> m'ont proposé une coopération à distance en août et septembre prochain afin d'intégrer une carte collaborative sur le site internet en construction de la réserve. Proposition que j'ai bien entendu accepté avec plaisir, s'intégrant pleinement dans mon projet! Décidemment, la Colombie m'aura réservé de belles et agréables surprises jusqu'au bout...</p> <p>En lien, un article (en espagnol) publié sur le site de l'OIM sur ma petite visite: <a href="http://www.oim.org.co/%E2%80%98mi-proyecto-de-vida-abriendo-los-caminos-de-los-sue%C3%B1os%E2%80%99-una-estrategia-de-prevenci%C3%B3n-de" target="_blank">http://www.oim.org.co/%E2%80%98mi-proyecto-de-vida-abriendo-los-caminos-de-los-sue%C3%B1os%E2%80%99-una-estrategia-de-prevenci%C3%B3n-de</a></p> <p><img alt="Awa-1532878878" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/533895/awa-1532878878.JPG"></p> <p><em>Une carte du monde improvisée face à un jeune public Awa attentif!</em></p> <p> </p> <p>Quelques jours après cette très belle expérience, c'est une excellente nouvelle qui m'est parvenue alors que je venais de passer la frontière équatorienne: <em>Nomad Maps</em> est lauréat 2018 de la bourse Déclics Jeunes de la <strong>Fondation de France!</strong> Cette bourse récompense chaque année une vingtaine d'initiatives de jeunes âgés entre 18 et 30 ans, qui mettent à profit une passion dans le cadre d'un projet solidaire. L'obtention de cette bourse, en plus d'être un sacré appui financier, est également une belle récompense des efforts fournis pour la préparation de ce projet, notamment avec l'indispensable aide de Joaquim Martin pour le développement de la page internet et Yasmine Bouzid pour l'appui dans l'effort de communication. J'en profite également pour remercier de nouveau les 102 contributeurs du crowdfunding et l'appui de <strong>CartONG</strong> et <strong>Apoyo Urbano</strong> qui ont permis de rendre davantage crédible le projet aux yeux du jury de la Fondation de France.</p> <p><img alt="Mapillary_quito-1533167144" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/534345/mapillary_quito-1533167144.jpg"></p> <p><em>Une des 15 000 images enregistrées ce moi ci en Equateur sur Mapillary, ici, dans la capitale, Quito</em></p> <p> </p> <p>L'annonce de cette bourse a eu l'effet en moi d'un gros coup de boost, qui, couplé à la venue d'Astrid pour l'été, ont permis de progresser à travers les Andes équatoriennes toujours avec des dénivelés assez fous (plus de 15 000 mètres de dénivelés positifs). Le séjour dans la capitale Quito a été marqué par le sacre de l'Equipe de France au mondial , évènement que nous avons vécu au sein de l'Alliance Française dans une ambiance survoltée. La suite a été ponctuée de deux séquences. La première, que nous avons appelé "<em>la boucle du Cotopaxi</em>" qui nous a amené au pied de cet impressionnant stratovolcan à l'esthétique parfaite du haut de ses 5897 mètres; et la deuxième, "<em>la boucle de Quilotoa</em>", qui, au terme de longue heures d'ascension et d'un col à presque 4000 mètres nous a amené à un splendide lac vert émeraude lové dans un cratère géant. Alors que je n'avais plus quitté les hautes altitudes (plus de 2500 mètres) depuis plus d'un mois, nous avons, lors de la dernière semaine de juillet, "viré à l'Ouest" pour prendre la direction de l'Océan Pacifique. Une descente vertigineuse de plus de 65 kilomètres pour plonger de 4050 mètres d'altitude à 150 mètres, passant de champs de quinoa à des canyons tapissés de bananiers et de plantes tropicales aux feuilles géantes... exceptionnelle descente qui restera gravée dans les mémoires du voyage!</p> <p><img alt="Merdenuage-1532879221" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/533897/MERDENUAGE-1532879221.JPG"></p> <p><em>Col à 4050 mètres au dessus des nuages avant de plonger sur la côte pacifique.</em></p> <p> </p> <p><img alt="Quilotoa-1532985268" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/534061/quilotoa-1532985268.JPG"></p> <p><em>La laguna de Quilotoa, nichée à 3900 mètres d'altitude, dans un cratère de plus de onze kilomètres de circonférence.</em></p> <p> </p> <p>Cette descente vers le pacifique n'avait pas seulement un but touristique. En effet, après deux échecs de rencontres avec des membres d'<em>OpenStreetMap</em> à Quito (je devais rencontrer deux jeunes cartographes qui n'ont plus donné signe de vie au dernier moment! Je garde néanmoins espoir pour mon retour à Quito à la fin du mois d'août.), nous avons pris direction plein Ouest pour aller rencontrer <em>César </em>résidant au bord de l'Océan dans le charmant village de San Clemente. César est un biologiste marin, spécialisé dans les SIG (<em>Système d'Informations Géographiques</em>) et travaillant pour le <em>Secretaria de Gestion de Riesgos (SGR, sécrétariat de gestion des risques</em>) à Portoviejo. Il a découvert <em>OpenStreetMap</em> il y'a peu et est très intéressé pour développer la communauté dans sa région de Manabi, notamment afin d'avoir des outils plus adaptés pour la gestion des crises relatives à un désastre naturel.</p> <p>Cela tombe bien, quelques mois auparavant, Manuela, une étudiante équatorienne de géographie à Lyon avait contacté CartONG et moi même car elle était désireuse de développer un projet bénévole dans son pays afin de développer les SIG comme outil de gestion dans les communes de la côte pacifique de son pays. La motivation de César et sa présence sur place préfigure donc un cadre idéal pour mettre en place en place ce projet quatripartite entre ce dernier (comme membre OSM et appui local), Manuela (projet bénévole de CartONG), CartONG et enfin la commune de Portoviejo qui a déjà montré son intérêt pour mettre en place une cartographie participative afin de mieux gérer la déforestation dont elle souffre depuis plusieurs années et qui entraîne de graves inondations. Le crochet de 400 kms fait à vélo pour rejoindre César ne devrait donc pas être vain et c'est tant mieux!</p> <p><img alt="Cesar-1532975559" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/534040/cesar-1532975559.jpg"></p> <p><em>César et moi même, dans sa belle maison au bord de l'océan pacifique.</em></p> <p> </p> <p>Ce deuxième mois équatorien à venir nous fera remonter dans les hauteurs de la Cordillère, au pied du volcan Chimborazo (6200mètres, point culminant de ce petit pays andin) pour ensuite plonger de l'autre côté, en Oriente pour aller pédaler en Amazonie! Deux rencontres <em>OpenStreetMap</em> sont au programme (en plus de celles possibles de Quito), en espérant qu'elles se passent aussi bien que cette dernière sur le Pacifique!.</p> <p>Je vous souhaite à tous un excellent mois d'août, au plaisir de vous écrire la prochaine newsletter début septembre depuis... le Pérou, pour le dernier chapitre de cette aventure!</p> <p>Merci à tous pour votre soutien,</p> <p>Abrazos!</p> <p>Alban</p> <p> </p> <p>Pour suivre le trajet et pour plus de photos : <a href="http://www.nomadmaps.net/">www.nomadmaps.net</a></p> <p> </p> <p>Facebook :<a href="https://www.facebook.com/NomadMapsProject/">https://www.facebook.com/NomadMapsProject/</a> (pour les réfractaires, possibilité de voir les actualités sans avoir de compte facebook!)</p> <p> </p> <p>Instagram: <a href="https://www.instagram.com/nomadmapsproject/">https://www.instagram.com/nomadmapsproject/</a></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p>
<p>Chers toutes et tous,</p> <p> </p> <p>“Adios Colombia, Hola Ecuador!". Deux mois que l'expédition Nomad Maps a débuté et me voilà actuellement à quelques dizaines de kilomètres de l'Equateur. La fin du premier chapitre du voyage est sur le point de se clôturer, le temps pour moi de rédiger cette deuxième newsletter qui va être très dense en contenu, à l'image de cet extraordinaire et palpitant mois de juin que je viens de vivre!</p> <p> </p> <p><img alt="Poderosa-1530621610" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/530224/poderosa-1530621610.JPG"></p> <p><em>"La poderosa" surplombant la vallée de Cocora, Salento.</em></p> <p>Un bon millier de kilomètres supplémentaires ont été parcourus ce dernier mois, portant le total à 2148 kilomètres et un dénivelé positif accumulé supérieur à 38 000 mètres!</p> <p>Le cap était clair en ce mois de juin : reprendre plein Sud pour atteindre l'Equateur début juillet. Pour cela, il m'a fallu traverser la Cordillère Centrale par le mythique Alto de Letras (3700 mètres d'altitude, 80 kilomètres d'ascension) afin de rejoindre "l'axe du café", un corridor s'étendant sur plusieurs centaines de kilomètres, de Medellin à Armenia. Cette belle région de vertes collines est surplombée d'une des chaînes de volcans les plus actifs d'Amérique du Sud, dont le célèbre Nevado del Ruiz (5230m), qui en 1995 lors de sa dernière éruption a causé la mort de plus de 25 000 personnes à Armero, le convertissant comme un des volcans les plus meurtrier de la planète. Pédaler dans ce décor impose le respect et rappelle la superpuissance de la nature, la pachamama, face à nous, humble humain. J'ai notamment pu en faire l'expérience lors des étapes du 12 et 13 juin dernier (voir traces gps sur <a href="http://www.nomadmaps.net" target="_blank">www.nomadmaps.net</a>) où j'ai été dans l'obligation de rebrousser chemin suite à un glissement de terrain bloquant ma route. Manque de chance, il s'agissait d'une des étapes les plus durs que j'ai eu à faire avec l'ascension d'un col à 3200 mètres d'altitude non goudronné . Mais ces événements là écrivent l'Histoire du voyage et rendent d'autant plus palpitante l'aventure, me permettant ainsi de rencontrer dans cet endroit reculé un couple de cyclovoyageur anglais en pleine lune de miel... de deux ans, à faire le tour de notre bonne vieille planète!</p> <p> </p> <p><img alt="Toche-1530498597" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/529838/toche-1530498597.JPG"></p> <p><em>Descente dans la vallée de Toche, de superbes paysages avec la présence de la "palma de cera", plus grand palmier du monde en emblème de la Colombie. Photo prise avant de devoir faire demi tour pour cause de glissement de terrain...</em></p> <p>La suite fut une descente progressive en altitude , où la culture du café a laissé place aux plantations géantes de canne à sucre dans la vallée du Cauca, vallée coincée entre les cordillères centrales et occidentales, débouchant sur la belle ville de Santiago de Cali. Après quelques jours de repos dans le berceau de la salsa, j'ai pu reprendre la route et rejoindre la ville de Pasto, capitale de Narino, dernière grande ville Colombienne avant l'Equateur, ville où je suis actuellement en train de rédiger ces lignes.</p> <p> </p> <p><img alt="Patia-1530498965" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/529839/patia-1530498965.JPG"></p> <p><em>Dans la vallée de Patia, à faible altitude (600mètres), la température monte très vite dans cette vallée semi désertique avant d'arriver à Pasto.</em></p> <p>Et outre la géographie de ce trajet, ce sont les multiples rencontres qui ont marqué ce mois. Des rencontres formidables, prévues ou fortuites, en relation avec le projet ou pas, ces rencontres sont celles qui font mentir le fait que cette aventure est "en solitaire". Les rencontres liées à OpenStreetMap en font partie et ont donné lieu à de superbes échanges et je vais tenter de résumer leurs actions dans ces quelques lignes:</p> <p> </p> <p>A Ulloa, région de la Valle del Cauca, un petit village caché au milieu des plantations de café et des forêts de "Guadua" (bambou colombien), j'ai eu la chance d'être reçu le temps d'un long week end par 4 membres d'OpenStreetMap, qui forment à eux quatre le centre névralgique des activités Colombiennes d'OSM, voire même de certaines activités latino américaines:</p> <p> </p> <p>*<strong>Fredy Rivera </strong>(<em>Humano</em> sur OSM), président et fondateur de la <strong>Fondation OpenStreetMap Colombia</strong>.</p> <p>La Fondation Open Street Map Colombia est l'entité légale représentant la communauté OSM de Colombia. Freddy a fondé cette fondation il y'a deux ans afin d'organiser la communauté OSM et surtout de pouvoir réaliser des projets davantage coordonnés et éventuellement financés. Un des projets phares de la fondation est la <strong>UMH</strong> "Unidad de Mapeo Humanitario" (<em>Unité de Cartographie Humanitaire</em>), afin de faire de la cartographie de gestion des risques. L'année passée lors du désastre de Mocoa dans la province du Putumayo dans le Sud du pays, une inondation qui a ravagé un quartier entier de la ville, la UMH s'est déployée sur le terrain, en compagnie de l'armée et des secours afin de prendre des vues aériennes grâce à leur drone et ainsi cartographier l'étendue des dégâts. En parallèle, la communauté OSM s'est activée pour cartographier la situation "pré desastre" grâce à des images aériennes plus anciennes.</p> <p>Plus d'infos (en espagnol): <a href="https://fosm.openstreetmap.co/Ie7e7618ef80a8bd00ba8d3a8fd78bbd1" target="_blank">https://fosm.openstreetmap.co/Ie7e7618ef80a8bd00ba8d3a8fd78bbd1</a></p> <p> </p> <p><img alt="Umh-1530499254" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/529840/UMH-1530499254.JPG"></p> <p><em>Fredy Rivera avec la casquette de la UMH (Unidad de Mapeo Humanitario), collaborant directement avec l'armée colombienne lors du désastre de Mocoa.</em></p> <p>Actuellement, la Fondation et la communauté continuent à travailler activement pour réaliser une cartographie "pré désastre" la plus complète possible pour le risque de rupture de barrage d'Hidroituango dont je vous ai parlé lors de la newsletter précédente.</p> <p>Plus d'infos (en espagnol) : <a href="https://fosm.openstreetmap.co/I0ce2f78c938491ec2833b531f65e7d61" target="_blank">https://fosm.openstreetmap.co/I0ce2f78c938491ec2833b531f65e7d61</a></p> <p><strong>*Janneth Ureste</strong>, compagne de Fredy est également membre de la Fondation OSM Colombia et s'occupe de toute la logistique des projets de la fondation, notamment lors des expéditions de la UMH sur le terrain. Ce couple d'aventuriers des temps modernes, ne sort jamais sur le terrain sans "The Mapper", un vieux land rover du début des années 70 qui fait partie intégrante de l'équipe de choc.</p> <p> </p> <p><img alt="The_mapper-1530499380" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/529841/the_mapper-1530499380.JPG"></p> <p><em>Janneth Urreste, Fredy Rivera, Alpha (le malinois) et "The mapper" , le land rover.</em></p> <p> </p> <p>*<strong>Fernando Castro</strong> (<em>Kleper</em>), activiste dans le monde des logiciels libres depuis une quinzaine d'année et (hyper)actif sur OSM depuis 2014, Fernando est la véritable "tour de contrôle" de la communauté OpenStreetMap de Colombie, voire même de la communauté latino américaine. En effet, depuis ses 3 écrans dans sa charmante "finca" d'Ulloa, il gère les serveurs de tâches OSM latino américaines comme la gestion de la cartographie de la zone avale ce fameux barrage d'Hidroituango. De plus, il administre la plateforme <strong>Tupale</strong>, une plateforme online communautaire et participative qui permet à des projets latino américain de pouvoir utiliser une infrastructure informatique de qualité et prête à l'emploi pour communiquer sur leurs projets. Le site de la fondation OSM Colombia utilise notamment cette plateforme, tout comme les organisateurs des "State Of The Map LatAm", les rencontres annuelles d'OpenStreetMap d'amérique latine. Nomad Maps va également utiliser cette plateforme afin de répertorier tous les contacts faits leur de cette expédition (en construction).</p> <p>Plus d'infos sur Tupale: <a href="https://tupale.co/" target="_blank">https://tupale.co/</a></p> <p>*<strong>Juliana Hernandez</strong>, membre, elle aussi, de la fondation, est davantage orientée vers la transmission, la communication et la pédagogie autour des outils OpenStreetMap. Elle concentre en priorité son travail sur les communautés des zones rurales et les communautés indigènes avec des projets appelés "<strong>Maperos campesinos</strong>" et "<strong>Maperos indigenas</strong>". Pour cela, elle a mis en place une méthodologie très intéressante et ludique appelée "<strong>PIONERXS</strong>" (pionniers) avec Fernando Castro afin d'initier aux technologies de l'informations et de communications, en particulier la cartographie sur OSM, ces communautés faiblement "connectées" et encore peu familières aux outils numériques. L'apprenti reçoit ainsi au début de la formation un passeport "pionerxs" vierge qu'il rempli au fur et à mesure de tampons correspondant aux éléments assimilés pour cartographier sur OSM. Elle entend ainsi, à l'aide de cette méthode et par le développement d'une communauté de cartographes indigènes et ruraux, leur donner un outil supplémentaire qu'est la carte, afin de faire entendre leur voix et faire valoir leurs droits.</p> <p>Plus d'informations (en espagnol):</p> <p>Méthologie Pionerxs: <a href="https://fosm.openstreetmap.co/I13e00b253e58ecc587daa6134cfb7934">https://fosm.openstreetmap.co/I13e00b253e58ecc587daa6134cfb7934</a></p> <p>Dernière expérience avec les communautés indigènes (en espagnol): <a href="https://fosm.openstreetmap.co/Ie774b70ed48054130665080e2fc400ab">https://fosm.openstreetmap.co/Ie774b70ed48054130665080e2fc400ab</a></p> <p> </p> <p><img alt="Ulloa-1530499489" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/529842/ULLOA-1530499489.JPG"></p> <p><em>L'équipe OSM d'Ulloa avec, de gauche à droite: Amor (ami en visite également), Juliana, Fernando, Janeth, Fredy et moi même.</em></p> <p>à Cali:</p> <p>Andres Carlos Rio Franco et Pierre Van Male, sont tous deux membres de la comunauté OSM de Cali. Ils ne sont pas intégrés à de projets particuliers mais ils représentent les 98% des mappers d'OSM, c'est à dire qu'ils cartographient dans le cadre leurs loisirs suivant leurs affinités et comme souvent, et c'est également une chose importante, ils tentent d'intégrer la culture OpenStreetMap et du monde des logiciels libres dans leur lieu de travail.</p> <p>Pierre, expatrié belge, travaillant au bureau du CICR de Cali (Comité International de la Croix Rouge) m'a également permis de faire une intervention dans le lycée français de la ville devant des classes de collège. Une nouvelle expérience de transmission avec les plus jeunes très intéressante! Merci à Pierre également pour m'avoir hébergé toute cette semaine!</p> <p> </p> <p><img alt="Cali_lyc_e_fran_ais-1530622011" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/530231/Cali_lyc_e_fran_ais-1530622011.JPG"></p> <p><em>Intervention devant une classe de 6ème du lycée français de Cali pendant le match Colombie / Japon de la coupe du monde, difficile de tenir leur attention à 100%!</em></p> <p>A Popayan (Cauca):</p> <p>Carlos Felipe Castillo, membre de la Communauté OSM Colombia et coordinateur OSM du réseau <strong>Kitum</strong>. Kitum est une plateforme présente sur la toile qui met en réseau les différentes communautés actives du monde numérique latino américain lors de désastres naturels. Que ce soit des journalistes, des illustrateurs, des personnes issus des logiciels libres ou des cartographes d'OSM, l'idée est de mettre en réseau toutes ces personnes dans le cas d'une crise humanitaire afin de divulguer l'information le plus rapidement possible. C'est par le biais du réseau Kitum, entre autre, que des appels à cartographes volontaires a été lancés lors de diverses crises humanitaires passées (Mocoa et Hidroituango pour la Colombie, séismes en Equateur et au Mexique l'année passée, etc.).</p> <p>Carlos se distingue également pour avoir mis en place des projets de cartographie de villages de la côte pacifique colombienne. Les régions de la côte pacifique colombienne comptent parmis les plus pauvres du pays, ayant souffert d'une part de nombreux déplacements de personnes suite au conflit armé entre guerilleros et para militaires et d'autre part possédant une géographie complexifiant son développement: de hautes montagnes et une jungle luxuriante rendant inacessible par voie terrestre de nombreux villages. Grâce à son précédent emploi, et dans le cadre d'un programme de lutte contre la malaria, il a ainsi pu se rendre dans ces territoires reculés, cartographier, et surtout transmettre afin que les jeunes générations plus famillières avec les outils numériques continuent cette immense tâche qu'est de cartographier leur région.</p> <p>Plus d”infos sur le travail de Carlos la côte pacifique (en espagnol) :<a href="https://fosm.openstreetmap.co/Ie8f9b1ee027fba939f903ecd431a905e">https://fosm.openstreetmap.co/Ie8f9b1ee027fba939f903ecd431a905e</a></p> <p>Le réseau kitum sur twitter: <a href="https://twitter.com/Kitum_sos">https://twitter.com/Kitum_sos</a></p> <p> </p> <p><img alt="Pacifico2-1530501130" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/529846/pacifico2-1530501130.jpg"></p> <p><em>Une des prises de vue Mapillary de Carlos Castillo dans le village de "El Cuerva", dans la région du Cauca, sur la côte pacifique.</em></p> <p>Et enfin, il y'a également les rencontres faites au hasard du chemin, qui, par la magie de l'imprévu inhérent à tout voyage ont permis également une collaboration entre Nomad Maps et deux autres collectifs.</p> <p>Le premier a été avec “<strong>Los Bicionarios</strong>”, un groupe de 4 colombiens qui parcourent l'Amérique latine à la recherche de personnes œuvrant pour un changement vers une société plus juste, plus solidaire et plus écologique. Nous avons travaillé ensemble sur <em>Umap</em> une demie journée pour qu'ils intègrent une carte sur leur site internet répertoriant ces “invisibles”.<a href="http://%C2%A0https://bicionarios.com/" target="_blank"> https://bicionarios.com/</a></p> <p>La deuxième collaboration a été avec le collectif cycliste de Pasto “<strong>Enbiciclate</strong>” qui promeut l'usage du vélo en ville. Nous avons migré la carte de leur site internet qui était hébergé sur Google et l'avons passé à Umap. <a href="http://www.enbiciclate.co/" target="_blank">http://www.enbiciclate.co/</a></p> <p> </p> <p><img alt="Bicionarios-1530500277" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/529844/bicionarios-1530500277.JPG"></p> <p><em>Avec les "bicionarios", en pleine construction d'une carte Umap.</em></p> <p>Pour ce qui est de la cartographie quotidienne j'ai trouvé mes marques lors de ce deuxième mois, ayant mieux cerné les besoins et nécessités: des écoles reculées non répertoriées, des hameaux entiers non existants, des chemins non cartographiés, le travail ne manque pas! Malheureusement, entre le temps passé sur le vélo, les rencontres et toutes les tâches liées au projet (réseau sociaux, recherche de contacts), le temps me manque pour pouvoir cartographier tout ce que je vois!  Sur Mapillary, j'ai suivi le rythme du premier mois avec 320 kms supplémentaires enregistrés et plus de 20 000 photos.</p> <p> </p> <p><img alt="Mapillary-1530500812" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/529845/mapillary-1530500812.jpg"><em>  Un cliché Mapillary, pris au hasard des 1000 kms de ce mois de juin.</em></p> <p> </p> <p>Enfin, je voudrais terminer cette deuxième newsletter par un tout autre sujet, celui de la migration massive des vénézuéliens qui a lieu actuellement et que je peux constater tous les jours sur la route. En effet, ils sont des milliers à fuir tous les jours la grave crise humanitaire dont souffre leur pays depuis plusieurs mois. Que ce soit en bus pour les plus fortunés ou à pied et à vélo pour moins lotis, ils passent en Colombie pour ensuite continuer en Equateur puis au Pérou, à la recherche d'un travail, souvent sous payé, afin d'envoyer quelques "remesas" (rémitances), à leur famille restée au Vénézuela. Ce sont souvent des jeunes hommes, entre 18 et 40 ans que j'ai l'occasion de doubler ,quand ils sont à pied, ou d'accompagner à vélo sur quelques kilomètres le temps d'une montée, d'une pause ou même en partageant le logis le temps d'une nuit. Il est également du devoir d'un voyageur de parler de ces choses là à l'extérieur, et cette dure réalité fait prendre conscience que, quand certain, comme moi, décident de parcourir des milliers de kilomètres par choix, d'autres le font pour leur survie et à la recherche d'un avenir meilleur.</p> <p> </p> <p><img alt="Venezolanos-1530622894" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/530242/venezolanos-1530622894.JPG"></p> <p><em>Deux jours partagés avec Yoandris, Eliecer et Alejandro sur la route vers Pasto.</em></p> <p>Le deuxième chapitre de Nomad Maps va s'ouvrir dans quelques jours en Equateur. Des premiers contacts ont été établis et j'espère que les rencontres seront aussi riches que celles que j'ai eu la chance de faire en Colombie et que j'ai eu la joie de partager avec vous!</p> <p>Merci à tous pour votre soutien,</p> <p>Abrazos!</p> <p>Alban</p> <p> </p> <p>Pour suivre le trajet et pour plus de photos : <a href="http://www.nomadmaps.net/">www.nomadmaps.net</a></p> <p> </p> <p>Facebook :<a href="https://www.facebook.com/NomadMapsProject/">https://www.facebook.com/NomadMapsProject/</a> (pour les réfractaires, possibilité de voir les actualités sans avoir de compte facebook!)</p> <p> </p> <p>Instagram: <a href="https://www.instagram.com/nomadmapsproject/">https://www.instagram.com/nomadmapsproject/</a></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p>
<p>Chers toutes et tous,</p><p>Les mille premiers kilomètres à vélo à travers la Colombie viennent d'être dépassés et voilà presque un mois que j'ai posé les pieds sur le continent sud américain. L'heure pour moi est venue donc de tirer un premier bilan de ce projet.</p><p>Tout d'abord, je vais sûrement vous apprendre quelque chose mais dans les Andes, ça grimpe dur et le climat est capricieux! En effet, voilà maintenant 1055 kms que je déambule dans cette chère cordillère et chaque kilomètre se gagne chèrement. Je ne parle pas des nombreux cols à gravir, ça, je m'y attendais (11000 mètres de dénivelés positifs déjà). Je parle également des descentes, dont les mètres sont souvent durement arrachés dû à la qualité du revêtement. Je fais référence aussi à la pluie, qui arrive toujours en fin de journée et rend les routes boueuses. Et biensûr, comment ne pas mentionner ces nombreux camions qui ne font guère cas de mon humble moyen de transport et préfère m'obliger à me déporter sur le bas côté de la route, plutôt que de perdre leur élan si "durement" gagné! Et puis il suffit d'un virage, d'une intersection, d'un changement de versant, d'un clin d'oeil, d'une rencontre, et là, grand soleil, le sourire revient, je comprends pourquoi je suis là et pourquoi je voulais tant connaître ces fameuses montagnes. </p><p><img alt="Img_20180522_072223-1527880960" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/522434/IMG_20180522_072223-1527880960.jpg"></p><p><em>En montant un col de 24 kms dans la région de Duitama culminant à 3600 mètres d'altitude</em></p><p>Profitant de cette éclaircie, je sors alors mon dispositif de prise de vue (en fait, mon smartphone), le place sur le guidon avant droit et commence à enregistrer quelques kilomètres de route dans la base Mapillary. Ma petite signature sur ces dizaines de milliers de photos que je vais ajouter à la base sera sans aucun doute la présence à l'extrême gauche de toutes les photos de ma sacoche de guidon! Ce sont après un mois quelques 18 000 photos et plus de 300 kms de routes "mapillarisés" en Colombie!</p><p><img alt="Image1_mapillary-1527880722" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/522427/image1_mapillary-1527880722.jpg"></p><p><em>Une de mes 18 000 prises de vue Mapillary sur les routes colombiennes</em></p><p> </p><p>Pour la partie cartographie avec Open Street Map, mon travail actuellement consiste à profiter des pauses que je m'octroie dans la journée pour ajouter de nouveaux éléments à la base. Pour le moment ce sont principalement des lieux de restauration, d'hébergement, des distributeurs de billets, des pharmacies, etc. Quand je ne suis pas trop fatigué de ma journée de vélo et que la connection internet le permet, je tente de cartographier les éléments manquant des villages dans lequel je dors: bâtiment, rue, église. Mais le principal travail que je tente de réaliser avec Open Street Map pour le moment, et pour moi celui qui est le plus important, est de sensibiliser les personnes que je rencontre, leur parler du projet et leur montrer qu'il leur est possible de cartographier leur lieu de vie! Ce sont des petites graines de cartographie essaimées tout au long de cette itinérance qui je l'espère porteront ses fruits à quelques endroits.</p><p>Depuis deux semaines, je participe également activement à une tâche d'urgence qu'est en train de réaliser Open Street Map Colombia (certains d'entre vous sont déjà au courant, soit par le biais de CartONG, soit par les réseaux sociaux): un barrage en conctruction, celui d'Hidroituango, le plus grand du pays, menace de cèder suite aux fortes précipitations qui sévissent sur le pays depuis plusieurs semaines. L'objectif d'OSM Colombia est de cartographier au maximum la zone aval du barrage (plusieurs centaines de km²!) afin de permettre au secours, en cas de rupture, de pouvoir gérer au mieux cette crise (connaissance des lieux d'habitation, réseau de routes et chemins, réseau hydrographique). La tâche n'est pas encore achevée mais ce sont plus d'une centaine de contributeurs (Colombiens et étrangers) qui ont apporté leur pierre à l'édifice jusqu'à maintenant!</p><p>*Pour les initiés à OSM: <a target="_blank" href="https://tareas.openstreetmap.co/project/108#bottom">https://tareas.openstreetmap.co/project/108#bottom</a></p><p>*Pour les non initiés, sur smartphone: <a target="_blank" href="https://is.gd/ayudamap%20">https://is.gd/ayudamap </a>(sélectionner la tâche "Hidroituango")</p><p>Rappelez vous, un de mes objectif du projet est de rencontrer des membres des communautés cartographiques locales. Et bien ce sont finalement ces rencontres prévues qui dessinent peu à peu mon trajet! Après avoir rencontré <em>AngocA </em>(pseudo OSM) à Bogota, un des moteurs de la communauté de la capitale et organisateur de "carto parties" (balades urbaines qui ont pour but de cartographier des éléments précis du territoire) pour promouvoir la cartographie collaborative, je suis ensuite allé plein Nord, à Duitama, rencontrer <em>Leoguiga</em>, un des pilier de la première heure de la communauté Colombienne, contributeur depuis 2008. Il anime depuis 2010 , un groupe OpenStreetMap dans le collège/lycée de sa ville et a ainsi formé des dizaines de nouveaux cartographes ! J'ai alors eu la chance de pouvoir présenter mon projet à l'ensemble de l'établissement (quelques 500 élèves!), puis avec un comité plus réduit (une centaine quand même) pour entrer plus en profondeur dans mes activités. Mon message, au delà de la cartographie en elle même, a été avant tout tourné sur le fait qu'ils fassent confiance en leurs passions et leurs talents: avec de la volonté et de l'audace, ils peuvent faire de grandes choses!</p><p><img alt="Duitama_jovenes-1527880753" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/522429/duitama_jovenes-1527880753.jpg"></p><p>Enfin, voici dans le lien suivant (<a target="_blank" href="http://u.osmfr.org/m/219942/">http://u.osmfr.org/m/219942/</a>), la carte collaborative réalisée sur <em>Umap</em> pour l'association TUBogota avec laquelle j'ai travaillé lors de ma première semaine dans la capitale. Il s'agit pour eux, avec cette carte, de posséder un moyen de communication supplémentaire sur leurs différentes propositions d'urbanisme faites auprès de la mairie. Cette carte est vouée à être alimentée et améliorée par les membres même de l'association.</p><p><img alt="Img_20180516_180407-1527882143" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/522436/IMG_20180516_180407-1527882143.jpg"></p><p><em>En compagnie de (de gauche à droite) Ana, Mauricio, Maxime et Maria, membres de TUBogota.</em></p><p>C'en est fini pour aujourd'hui. Il me reste maintenant à pédaler un autre mois en Colombie avant de rejoindre l'Equateur. Espérons que ce deuxième acte colombien soit aussi riche que le premier! La chaleur de l'accueil des colombiens et les paysages grandioses de ce pays me laissent croire que oui! Rendez vous début juillet pour un deuxième bilan...</p><p>Pour rappel, voici les différents canaux sur lesquels vous pouvez suivre l'aventure et découvrir davantage de photos:</p><p>*Sur la carte interactive du trajet : <a target="_blank" href="http://www.nomadmaps.net%20">www.nomadmaps.net </a></p><p>*Sur facebook :<a target="_blank" href="http://%20https://www.facebook.com/NomadMapsProject/%20">https://www.facebook.com/NomadMapsProject/ </a> (pour les réfractaires, possibilité de voir les actualités sans avoir de compte facebook!)</p><p>*Sur instagram: <a target="_blank" href="https://www.instagram.com/nomadmapsproject/">https://www.instagram.com/nomadmapsproject/</a></p><p>Merci à tous pour votre soutien,</p><p>Alban</p>
<p>Bonjour à tous,</p><p>Me voilà à la veille du départ pour la Colombie.</p><p>Je n'ai, je crois, jamais été aussi prêt, la veille d'un départ! Mais les grandes expéditions se préparent bien et je me devais de tout préparer méticuleusement pour cette fois là.</p><p><img alt="Affaires-1525680270" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/513548/affaires-1525680270.JPG"></p><p>Les conditions d'arrivée s'annoncent excellentes: l'association TUBgota, avec laquelle je vais travailler lors de ma première semaine en Colombie viendra me chercher à l'aéroport mercredi matin (après mes 14 heures de vol depuis Istanbul, ouf!) et je serai logé dans une famille du quartier lors de mon séjour dans la capitale. </p><p>Je profiterai de cette grosse semaine à Bogotá pour m'habituer à l'altitude (2800 mètres) avant de m'engager avec la poderosa dans les routes andines au terme du projet avec l'association.</p><p>Les premières données ajoutées sur Mapillary et OpenStreetMap ne devraient pas tarder ensuite à apparaître sur la carte interactive du projet ( www.nomadmaps.net) !</p><p>Je vous souhaite à tous une excellente semaine!</p><p>Nos vemos en Colombia!</p><p>Abrazos</p><p> </p><p> </p>
<p>Bonjour à tous chers contributeurs, followers ou simples visiteurs!</p><p>Le cap des 2000€ a été atteint cette nuit grâce à 51 contributeurs et nous en sommes actuellement à 58% de l'objectif ! C'est un superbe bond en avant qui a été fait en une semaine et c'est ce qu'il faut pour rendre l'objectif de la cagnotte encore atteignable! Un énorme merci à tous!</p><p>Cette "embellie" confirme l'important flux de visiteurs de la page de la collecte (plus de 3500 vues en 3 semaines quand même) et nous ferait dire que beaucoup de personnes attendent les derniers jours pour contribuer... espérons le ;) !</p><p>Je profite de cette actualité hebdomadaire pour vous faire un bref retour sur la Nuit de la Géographie à Lyon qui a eu lieu le vendredi 6 avril et à laquelle nous étions présents, Joaquim (le développeur du site www.nomadmaps.net) et moi même.</p><p>Nous avions en effet un stand installé entre l'atelier "Graffitis dans la ville" et l'atelier "Cartographie sensible". C'est donc bien entourés que nous avons parlé de manière ininterrompue du projet entre 18h et 23h30! Toute sorte de public, pour notre plus grande joie : universitaires, lycéens, parents accompagnant leurs enfants, géomaticiens, professeurs de géographie, cheminots... De belles discussions, d’intéressants échanges et sans doute de nouveaux suiveurs de Nomad Maps!</p><p>Un constat clair : la thématique intéresse. Le cocktail voyage/cartographie est appétissant, notre but sera de le rendre goûteux et savoureux!</p><p>Abrazos fuertes a todos!</p><p> </p><p> </p>
<p>Bonjour à toutes et à tous,</p><p>Dans l'actualité de cette semaine, je vais vous faire un petit retour d'expérience de mes essais (faits il y a deux mois lors de mon voyage au Burkina Faso) qui m'ont permis de m'entraîner grandeur nature sur mes futures tâches en Amérique du Sud. Mais bien mieux qu'un simple entraînement, ceci a également permis de superbes rencontres, d’intéressantes discussions , tout en alimentant les bases de données Mapillary et OSM: </p><p>1- J'ai rencontré la communauté OpenStreetMap de Ouagadougou à diverses reprises , ce qui nous a permis d'échanger sur leurs différents projets réalisés ou en cours: <a target="_blank" href="https://www.openstreetmap.org/search?query=ouagadougou%20universit%C3%A9#map=16/12.3762/-1.4981">cartographie détaillée de l'université</a> avec des étudiants de géographie, <a target="_blank" href="https://www.openstreetmap.org/search?query=ouagadougou#map=13/12.3576/-1.5062&amp;layers=T">cartographie du réseau de transport en commun SOTRACO</a> de la commune et organisation de <a target="_blank" href="https://www.youtube.com/watch?v=_XqTCVAZk4c&amp;list=PLDuxmnTc4fTrg1yil9eQpWX_V0Ov1QqcH&amp;index=3">l'OSMGeoWeek</a>, en collaboration avec CartONG.</p><p><img alt="Osm-1523176971" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/504529/OSM-1523176971.JPG"></p><p><em>En compagnie de Fofana (à gauche) et Innocent (à droite), deux membres actifs de la communauté OSM Burkina.</em></p><p>2 - J'ai pu enregistrer à Ouagadougou mes premiers kilomètres "Mapillary" en compagnie d'Innocent, le seul et unique contributeur (pour l'instant!) de cette plateforme! Nous avons parcouru plusieurs dizaines de kilomètres en scooter dans la fournaise Ouagalaise (un thermomètre frôlant les 40 degrés) afin d'aller enregistrer quelques tronçons de route qu'Innocent avait identifiés comme particulièrement stratégiques.</p><p><img alt="Mapillary_rn2-1523177430" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/504530/mapillary_RN2-1523177430.JPG"></p><p><em>Cartographie Mapillary de la zone de la Route Nationale 2 en pleins travaux. Objectif: Pouvoir comparer "l'avant" et "l'après" travaux.</em></p><p><img alt="Mapillary_dibloni-1523177602" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/504531/mapillary_dibloni-1523177602.JPG"> <em>Deux prises de vue: une sur le guidon du scooter avec le smartphone d'Innocent (à droite de la photo) et une plus artisanale à l'aide de la résistance de mon bras droit... </em></p><p>3- Côté Open Street Map, j'ai pu faire de petites intégrations (<a target="_blank" href="http://www.nomadmaps.net/">voir sur le site</a>) mais le travail a surtout été du côté de la sensibilisation, notamment lors de ma mission, dans le cadre de mon travail, avec les services techniques de la mairie de Ouagadougou. Petit à petit, ce travail porte ses fruits et Open Street Map commence à être considéré de leur côté comme un fournisseur de données tout à fait légitime et intéressant... affaire à suivre.</p><p> </p><p>Pour ce qui est de la cagnotte, je remercie de nouveau les contributeurs de cette semaine pour leur participation!</p><p>Nous en sommes à 33%, il reste 19 jours et malgré un net ralentissement ces deux dernières semaines, tout est encore largement possible!</p><p>Vous êtes déjà 31 contributeurs et si nous continuons sur les mêmes niveaux de dons, il faudrait environ 60 contributeurs supplémentaires... ce qui est tout à fait atteignable si chacun de vous continue à parler du projet, à partager les liens du site internet et de la collecte dans vos différents réseaux.</p><p>Je vous souhaite à tous une excellente semaine!</p><p>Abrazos</p>
<p>Bonjour à tous,</p><p>J'ai profité de ce week-end pascal pour aller faire des essais à maintenant presque un mois du départ. Direction la Camargue! </p><p>Alors biensûr, rien à voir côté dénivelé et altitude par rapport à ce qu'il m'attend en Colombie dans quelques semaines, mais quand même, l'expérience a été très riche en instruction pour la suite:</p><p>- <u><strong>Côté cartographie nomade</strong></u>, j'ai pu m'exercer à <em>Mapillary</em> en fixant mon smartphone à mon guidon à l'aide d'un bras (voir photo). J'ai pu enregistrer environ 30 kilomètres de route que vous pourrez retrouver sur le site <a target="_blank" href="http://www.nomadmaps.net/">Nomadmaps</a> dans les prochains jours. Ceci permet également de travailler sur l'automatisation de la mise à jour sur le site internet de mes prises de vue. Une fois en Amérique du sud, ceci devrait être instantané! J'ai également pu utiliser <em>OSM-tracker</em> pour enregistrer ma trace GPS et <em>Maps.me</em> pour consulter ma route et pour ajouter quelques éléments manquants de la cartographie libre de Camargue: point d'eau, belvédère,parking... Mais je n'ai pas concentré mes efforts de ce côté-là ce week end.</p><p><img alt="V_lo-1522738004" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/502505/v_lo-1522738004.JPG"></p><p>- <u><strong>Côté vélo,</strong></u> "la poderosa" a ré-engrangé des kilomètres après plusieurs mois sans sortie longue (pause hivernale). Mais cette itinérance de trois jours n'a pas été faite avec la version définitive de "la poderosa". A venir, changement de roue et de pneus (pour des plus larges, plus adaptés aux chemins non goudronnés), pose d'un porte bagage avant et changement de selle!</p><p> </p><p>- <u><strong>Côté camping-bivouac</strong></u>, de même que pour la Poderosa, le matériel de bivouac utilisé ce week-end n'est pas celui qui devrait servir en Amérique du Sud (si la collecte se passe bien!): tente, sac de couchage, réchaud.. tout ça devrait être remplacé par du matériel plus résistant et plus adapté au froid. Mais je voulais tout de même partager avec vous le superbe spot de bivouac de la 2 ème nuit:</p><p><img alt="Tente-1522738269" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/502506/tente-1522738269.JPG"></p><p>Bref, à un mois du départ, voilà des préparatifs concrets et ça fait du bien!</p><p>Cette semaine a été plus poussive au niveau de la collecte mais nous en sommes tout de même à 29%. J'en profite pour remercier chaleureusement les contributeurs de cette semaine!!!</p><p>Hasta pronto!</p>
<p>Bonjour à toutes et à tous!</p><p>J'ai le plaisir de partager avec vous un article rédigé par le site <a target="_blank" href="https://veillecarto2-0.fr/veille-2/developper-cartographie-espaces-monde-nomad-maps-voyage-a-cartographie-collaborative/">Veillecarto2.0</a><a target="_blank" href="http://%C2%A0https://veillecarto2-0.fr/veille-2/developper-cartographie-espaces-monde-nomad-maps-voyage-a-cartographie-collaborative/">,</a> plateforme de veille des actualités de la géomatique de l’Université de Cergy-Pontoise!</p><p>Un bel article qui vous donne des informations supplémentaires sur l'origine du projet, ses impacts, avec description de la carte interactive du site, etc... de lire ça, ça me booste encore plus, je vous l'assure!</p><p>Côté collecte, nous avons passé le seuil des <strong>20%</strong> à l'instant.... et selon KissKissBankBank, " 88 % des projets qui atteignent 20 % de leur objectif réussissent leur collecte"...on va donc dire qu'on est sur la bonne voie!</p><p>Un grand merci encore à tous les contributeurs de cette première semaine! N'hésitez pas à continuer à en parler autour de vous ;)</p><p>Rappel des liens : <a target="_blank" href="http://www.nomadmaps.net/">site internet </a>et <a target="_blank" href="https://www.facebook.com/NomadMapsProject/">facebook</a>.</p><p>Un abrazo fuerte!</p>