ON PURGE BEBE et autres traitements

<p>  </p> <p> Pièce en un acte, créée en 1910 au théâtre des Nouveautés à Paris, elle est encore très souvent représentée au théâtre et est considérée comme l’une des plus brillantes « farces conjugales » de l'auteur. Ce vaudeville au rythme trépidant, qui se déroule en 11 scènes, comporte des didascalies nombreuses et fournies. Il y est question d'une famille de bourgeois, les Follavoine. Monsieur, porcelainier, projette de fournir toute l'armée française en vases de nuit. Madame n'est préoccupée que de faire prendre une purge à leur fils Toto, qui est constipé. Le refus de l'enfant réduira à néant les ambitions du père et  transformera en catastrophe le déjeuner d'affaires prévu. Par le biais de cet incident familial, Feydeau met au jour la médiocrité de la société de la petite bourgeoisie de l'époque, à travers la bassesse et la vulgarité du couple Follavoine.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Feydeau" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/93828/feydeau.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Georges Feydeau</strong> (Paris 8/12/1862-Rueil 5/06/1921), auteur dramatique, fils du romancier réaliste Ernest Feydeau (1821-1873), reste celui qui a perfectionné le vaudeville là où l'avait laissé Labiche. A ses débuts, acteur et auteur de monologues joués dans les salons parisiens avec Le Cercle des Castagnettes, compagnie d'amateurs qu'il avait fondée (1876-1879), Feydeau connaît son premier succès public en 1886 avec <em>Tailleur pour dames </em>créé au Théâtre de la Renaissance. Suivront <em>Monsieur chasse</em> puis <em>Champignol malgré lui</em> (1892), <em>Un fil à la patte</em> et <em>L'Hôtel du libre-échange</em> (1894), <em>Le Dindon</em> (1896) et <em>La Dame de chez Maxim </em>(1899). Autant de pièces écrites avec brio et toujours à l'affiche aujourd'hui. Son théâtre, rempli de mouvements et de situations cocasses, oscille entre farce et comédie, réalisme et caricature. Ayant apporté au théâtre la mécanique du rire, Feydeau connait son apogée en 1905. Il rompt ensuite avec le vaudeville traditionnel pour créer des comédies de moeurs en un acte qui mettent en scène le quotidien ennuyeux du couple bourgeois : <em>La Puce à l'oreille</em> (1907), <em>Feu la mère de Madame </em>et <em>Occupe-toi d'Amélie</em> (1908), <em>On purge Bébé</em> (1910), <em>Mais n'te promène donc pas toute nue</em>(1912). Atteint par la syphilis, Feydeau est interné en 1919 et meurt deux ans après. Cet observateur de la société « fin de siècle », qui avait fait rire le public de la Belle Epoque, finit ainsi ses jours tristement, non sans avoir salué la venue de Charlie Chaplin, son successeur au cinéma.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Distribution</strong></p> <p>  </p> <p> ·       <strong>Direction Artistique / Bastien Follavoine : </strong>Yves-Marie LE TEXIER</p> <p> ·       <strong>Julie Follavoine</strong>, épouse de Follavoine : Tatiana LE PETITCORPS</p> <p> ·       <strong>Rose</strong>, la domestique des Follavoine : Stéphanie LE TOQUIN</p> <p> ·       <strong>Toto</strong>, fils des Follavoine : Matthieu GOURMEL</p> <p> ·       <strong>Adhéaume Chouilloux : </strong>Nicolas DEBORD</p> <p> ·       <strong>Clémence Chouilloux</strong>, épouse d'Adhéaume Chouilloux : Audrey DAVID</p> <p> ·       <strong>Horace Truchet</strong>, / C<strong>réation Musicale</strong>: Tangi LE HENANFF</p> <p> ·       <strong>Régie lumière : </strong>Caro BOYER</p> <p> ·       <strong>Administration</strong> : Aubierge BACQUE</p> <p> ·     <strong>  Création graphique </strong>: Maud LODEVIS</p> <p>  </p> <p> <strong>Pourquoi cette pièce</strong></p> <p>  </p> <p> Et bien pourquoi pas ? Après tout ? Amusons nous ! Rigolons un bon coup ! Prenons plaisir a être ensemble, nous sur scène … et vous public avec nous.</p> <p> <em>On purge bébé</em>, c’est l’envie d’embrasser nos premières amours : le théâtre populaire. <em>« D’abord un divertissement …ensuite on verra »</em> disait quelqu’un que l’on connaissait bien… Alors en ces temps morose de la morosité, venez, on vous invite au lâcher-prise. Venez prendre un pot … Venez sourire, vous esclaffer…</p> <p> 15 ans maintenant, eh oui 15 ans, que les Masques sont présents sur le terrain de la culture locale, de l’investissement territorial, en direction des petits, des grands, des super grands… Avec intérêt de ne jamais laisser quelqu’un sur le bord de la route.</p> <p> Du théâtre, on  en fait notre affaire : dans les écoles, dans les communes, en entreprise, pour l’insertion, dans les théâtres…</p> <p> Alors il y avait encore cette envie de remonter sur scène en chorale, à 7, à 8, pour faire ce que l’on fait depuis si longtemps, pour faire ce que l’on sait faire de mieux : vous surprendre, vous émouvoir, vous faire plaisir… Un Feydeau ? N’est-ce pas parfait pour cela ?… </p> <p>  </p> <p> En l’agrémentant au passage d’un traitement antichoc : musique, chanson, et bons mots. La pilule passera encore mieux avec un sirop sucré : le décalage et la surprise.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Diff" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/93830/DIFF.jpg"></p> <p>  </p>