Paroles d'Insoumuses
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<p><strong>Le projet </strong></p>
<p>« Paroles d’Insoumuses » est un reportage photo qui documente de façon sensible et artistique l'engagement féministe d'artistes tunisiennes urbaines. Du rap au graffiti, en passant par le slam, l'exposition donne la parole à des artistes émergentes et talentueuses, qui résistent et créent, chacune à leur manière. </p>
<p>Cette exposition photographique est issue d’un travail de terrain réalisé à Tunis et à Sfax dans le cadre de mon mémoire en Sciences Politiques. J’ai cherché à garder des traces de mes rencontres sous forme visuelle et sonore. </p>
<p>Pour voir le jour, le projet « Paroles d’insoumuses » a besoin de vous : votre contribution est essentielle ! </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/696340/8861c0ab-2ed0-4adb-8902-859adc6731d8.JPG" /></p>
<p><strong>Et concrètement ? </strong></p>
<p>Le projet vise à mettre en lumière le parcours de ces femmes. L’exposition présentera les photographies argentiques prises lors de mes voyages. Elle sera enrichie par la projection des Fleurs du bitume, documentaire qui a constitué les prémisses de mon travail. Des moments d’échanges et de débats seront également imaginés en parallèle de l’exposition. </p>
<p>À l’occasion du dixième anniversaire des soulèvements populaires des pays arabes, dit « printemps arabes », qui ont émergé des régions intérieures de la Tunisie ; l’exposition propose un focus sur le Maghreb avec un autre regard. En effet, ce sujet pluriel aborde des questions liées à la jeunesse et aux femmes à travers le prisme singulier de la création artistique. </p>
<p>En croisant plusieurs thématiques et en s’inscrivant en dehors des grilles de lecture conventionnelles, l’exposition est susceptible de toucher un public varié. De plus, elle donne la parole à des voix marginalisées et contribue à la visibilisation de jeunes artistes tunisiennes. </p>
<p>Par ailleurs, la photographie est un médium accessible pouvant servir de support à la discussion et à l’organisation d’évènements sur cette thématique (conférence, film, rencontre, concert). Ainsi, en fonction des espaces disponibles et des partenariats tissés, l’exposition prendra plusieurs formes, s'adressera à différents publics et engagera des débats enrichissants. </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/696346/2aa84e18-100f-4960-8e29-b7f659dabbce.JPG" /></p>
<p><strong>Le documentaire </strong></p>
<p>Écrit et réalisé par Karine Morales et Caroline Péricard</p>
<p>Une coproduction Keren Big Bang Films (2017) 52 minutes</p>
<p>Dans les rues de Tunis et de Sfax, Chaima danse, Ouméma graffe, Shams slame. Elles ne se connaissent pas mais font parties de la même génération. Elles sont nées sous la dictature de Ben Ali. Elles sont les adolescentes de la révolution du Jasmin qui a éclos en Tunisie en 2011. Elles incarnent toutes les nuances, parfois opposées, toujours complémentaires, d’un combat commun : la liberté des femmes dans leur pays. Un combat pacifique qu’elles mènent dans la rue, espace largement occupé par les hommes en Tunisie, et qu’elles ont choisi de reconquérir par la pratique du Street Art. Un combat qui fait osciller leur quotidien entre peur, espoir, violence, énergie créative et soif de liberté.</p>
<p>Oeuvre intégrée à la collection permanente du MUCEM Projection au Mucem en Mai 2019</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/696347/08a3424a-1d8b-4a38-a898-c7e43e8c429e.jpg" /></p>
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<p>« Là où la parole n'émerge pas encore, c'est notre poésie qui nous aide à la façonner. La poésie n'est pas que rêve et vision, elle est la colonne vertébrale de nos existences. Elle pose les fondations des changements futurs, elle jette un pont par-dessus notre peur de ce qui n'est pas encore advenu. » Audre Lorde</p>
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<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/696341/36202b92-957e-4647-9a2e-75ffb6c3a224.jpg" /></p>
<p><strong>La biographie </strong> </p>
<p>Je m’appelle Anouk et j’ai 24 ans. J’ai fait des études d’Histoire et de Sciences Politiques à Nantes puis à Bruxelles. Durant mon cursus universitaire, j'ai été particulièrement sensible aux problématiques liées à la jeunesse, aux mouvements populaires et aux droits des femmes. Au fil de mes études, je me suis spécialisée sur la région du bassin méditerranéen. </p>
<p>Ces intérêts se sont renforcés lors de la réalisation de mon mémoire encadré par l’Université Libre de Bruxelles sur le féminisme et les arts urbains. Cette recherche s’appuyait sur un travail de terrain effectué en Tunisie en partenariat avec l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain. Au-delà de la dimension académique, j’ai documenté ce sujet au travers de photographies argentiques et d’enregistrements audio, que je souhaite à présent valoriser. </p>
<p>Je travaille actuellement en service civique à Géopolis, centre de photojournalisme de Bruxelles. Ma mission est centrée sur la programmation de la radio européenne Euradio, rattachée à ce lieu d’exposition. Sur le plan professionnel, je m’investis dans des projets croisant les dimensions politique et artistique. Je suis attirée par le secteur culturel, journalistique ainsi que celui du documentaire. Dynamique, curieuse et observatrice, je suis animée par le désir de rencontrer et de comprendre les autres. J'ai à coeur de retranscrire les réalités qui m'entourent, ici ou ailleurs. </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/696342/198af653-ccc9-4fa4-85e7-4845149d4cc0.JPG" /></p>
<p><strong>L'origine du projet </strong> </p>
<p>Ce projet a émergé à la suite d’un séjour à Tunis. Je suis partie dans le cadre d’un service volontaire européen durant une année de césure effectuée entre la licence et le master. Sur place, j’ai réalisé un reportage photo sur l’immigration clandestine des jeunes vers les côtes européennes. </p>
<p>En parallèle de ce travail, j’ai fait la rencontre avec plusieurs collectifs de hip-hop masculins avec lesquels j’ai passé́ du temps lors de leurs moments de création. J’ai côtoyé des rappeurs, des graffeurs, des danseurs et des photographes. J’ai suivi leur quotidien, découvert les difficultés auxquelles les artistes de ce milieu sont confrontés et échangé avec eux sur ces problématiques. C’était un 𝘶𝘯𝘪𝘷𝘦𝘳𝘴 𝘵𝘳𝘦̀𝘴 𝘮𝘢𝘴𝘤𝘶𝘭𝘪𝘯, centré autour de la notion de crew, toutefois bienveillant à mon égard. </p>
<p>De retour à Nantes, j’ai été bénévole au festival Hip Opsession au cours duquel était organisée une soirée dédiée à la culture hip-hop en Tunisie. J’ai assisté́ à la projection du documentaire Les fleurs du bitume réalisé par Caroline Péricard et Karine Morales, portrait de trois jeunes artistes urbaines tunisiennes. Ce film m’a interpellé et a constitué le point de départ d’une réflexion sur la place des femmes dans cette scène artistique. </p>
<p>J’ai décidé d’approfondir ce questionnement en choisissant ce sujet pour mon mémoire de master en Sciences politiques à l’Université Libre de Bruxelles. Je me suis alors intéressée à l’engagement féministe de quatorze artistes urbaines (rap, slam, graffiti), qui représentent à elles seules la moitié de la scène hip-hop féminine en Tunisie. Ma recherche étant basée sur un travail de terrain, ce projet m'a amené à y retourner plusieurs fois. </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/696343/483202f8-0b45-4c69-8148-05345f07c485.JPG" /></p>
<p><strong>Les objectifs </strong> </p>
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<p>Faire un focus sur le Maghreb à travers un prisme original</p>
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<p>Comprendre les enjeux auxquels est confrontée la jeunesse</p>
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<p>S’intéresser aux cultures urbaines émergentes en Tunisie</p>
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<p>Aborder la question du sexisme dans les milieux artistiques</p>
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<p>Diffuser les arts urbains (rap, graffiti, slam)</p>
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<p>Visibiliser la scène hip-hop féminine et tunisienne</p>
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<p>Faire entendre des récits peu médiatisés</p>
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<p>Croiser les regards des deux côtés de la Méditerranée</p>
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<p>Valoriser un travail de terrain effectué sur un temps long</p>
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<p>Mettre en avant un projet réalisé par une jeune journaliste</p>
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<p>Donner la parole à des intervenant·e·s spécialistes du sujet </p>
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<p><strong>Les artistes présentées </strong> </p>
<p>Boutheina El Alouadi (rappeuse), Ouméma Bouassida (graffeuse), Shams Radhouani Abdi (slameuse), Roua Bida (rappeuse), Amel Neffati (graffeuse), Eya Ben Mansour (slameuse), Awa Ben Cherif (graffeuse), Khaoula Jaziri (chanteuse), Amal Bint Nadia (écriture), Mira Hamdi (slameuse), Lilia Ben Romdhane (slameuse), Bochra Triki (écriture), Sara Bouzgarrou (graphisme) et Essia Jaibi (écriture). </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/696339/7a616cbe-4d47-4031-9fbb-2da80cab3c54.JPG" /></p>
<p><strong>Les lieux d’exposition </strong></p>
<p>À Nantes (janvier), Bruxelles (février) et peut-être Tunis et Paris.</p>
<p>Les noms des lieux seront dévoilés plus tard. </p>
<p>En ces temps incertains que le secteur culturel et artistique traversent, il n’est pas évident de se lancer. Mais je crois profondément en ce projet dans lequel je suis investie depuis plus de deux ans. Mais sans vous, cette exposition ne pourra pas se réaliser ! </p>
<p>C’est pourquoi votre participation, même la plus petite, est très précieuse !</p>
<p>En échange, vous aurez droit à mon immense gratitude. Mais pas que ! </p>
<p>En contrepartie de votre confiance, je souhaite vous proposer quelque chose d’intime et poétique : des stickers, des photographies en format cartes postales, mon mémoire "Les Insoumuses : engagement féministe et arts urbains dans la Tunisie post-révolutionnaire" (118 pages) qui comprend des photographies, des extraits d'interviews et une bibliographie extensive ou encore un des grands tirages photos encadrés. </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/696348/a68b6efb-0da8-4ad0-be8c-efd046cc6d3a.jpg" width="100%" /></p>
<p>Cette campagne de financement à hauteur de 1600 euros servira à payer une partie des impressions photos, l'encadrement et les frais de diffusion pour le documentaire <em>Les fleurs du bitume</em>. Le crowdfunding représente environ la moitié du budget total. </p>
<p>Si votre générosité dépasse ce seuil minimum nécessaire à la réalisation de ce projet, cet excédent sera dédié à l'achat de tirages et cadres de meilleure qualité et au défraiement d'intervenant·e·s dans la cadre d'évènements mis en parallèle de l'exposition.</p>
<p>PALIER 1 : 3000 euros (Tirage photo et encadrement simple, frais diffusion documentaire) </p>
<p>PALIER 2 : 5000 euros (Tirage photo et encadrement plus travaillé, frais diffusion documentaire, défraiement des intervenant·e·s un évènement) </p>