Petit Dîner entre Amis
<hr />
<p style="text-align:center"><strong>SYNOPSIS</strong></p>
<hr />
<p><em>Un groupe de vieux amis se retrouve autour d’un dîner, se remémorant leurs beaux jours. Mais la soirée est interrompue par l’arrivée de Jim, un ancien membre du clan abandonné par ses amis après son incarcération en prison. Il n’a qu’une idée en tête: se venger, et va proposer a ses anciens bourreaux un jeu de mort dans lequel c’est à eux de choisir la victime.</em></p>
<p> </p>
<hr />
<p style="text-align:center"><strong>NOTE DE LA REALISATRICE</strong></p>
<hr />
<p><em> Le scénario rappelle le genre du « dîner de famille », très répandu dans le cinéma français et dont je suis moi-même bonne spectatrice. Utiliser la scénographie étouffante du huis clos en fait un style efficace car très générateur de conflit et par conséquent un excellent exercice de mise-en-scène. Ce fut cela qui m'attira en premier lieu dans cette histoire.</em></p>
<p><em> L'idée est d'établir un groupe apparemment soudé qui a sa propre mythologie, un passé commun, des secrets à protéger, des tabous à éviter, et des blessures à colmater. On est forts quand il s'agit d'enfouir tout ça pour le bien de la communauté, de garder intact l'ordre social. Les personnages ici entretiennent un lien déjà mort mais qu'ils redoutent à enterrer, ils ont nourrit une amitié jusqu'à l'indigestion, une amitié rongée par l'hypocrisie et les mensonges. Il suffit de savoir où frapper pour que tout s'effondre, et c'est ce que va faire Jim. Il joue le rôle de l'élément perturbateur, et à la fois presque salvateur, qui fait irruption dans une routine, un rituel ou simplement un ordre social et qui le met en péril. Plus qu'une menace pour les personnages, il représente une menace de l'ordre établi, du mode de vie, de la survie du groupe en tant que tout. Il a souffert de l'impact destructeur de ce groupe malade sur lui, mais n'est jamais pris en pitié. Il est plutôt présenté comme l'enfant sadique qui jette une allumette sur des fourmis pour voir à quelle vitesse le feu se propage d'un corps à l'autre. Je veux placer le spectateur dans une position à la fois perverse et instructrice de l'observateur d'une expérience dangereuse aux conséquences dévastatrices. Dans le <strong>Who's afraid of Virginia Woolf</strong> de Mike Nichols ou le <strong>Carnage</strong> de Polanski, c'est un élément inconnu qui débarque dans un foyer pour le déconstruire, le faire éclater. La métaphore de la maison, du cocon, est souvent mise à profit pour rendre l'implosion du groupe plus violente, comme dans <strong>Mother !</strong> d'Aronofsky ou <strong>Funny Games </strong>de Haneke. Ici on parle du retour d'un ex-membre du clan mis de côté, plus proche de l'ange déchu que de l'enfant prodigue, qui va apporter le chamboulement. On citera donc plutôt des films comme <strong>Festen</strong> (Vinterberg),<strong>Pardonnez-moi</strong> (Maïwenn), <strong>Juste la Fin du Monde</strong> (Dolan) ou <strong>The Invitation</strong> (Kusama). </em></p>
<p><em> Il est intéressant de constater que le plupart des références citées plus haut sont des adaptations de pièces de théâtre. Le parti pris du film est d'assumer cette affiliation en mettant l'accent sur la mise-en-scène et la direction des acteurs, qui sont les deux éléments porteurs du projet. L'action se concentrera sur cinq personnages dans un décors unique. En élaguant un maximum et en se débarrassant du superflus, le spectateur se retrouvera avec les protagonistes entre quatre murs, sans aucun échappatoire, obligé de prendre part au cauchemar. Cela sera formateur pour nous en tant qu'étudiants, nous forçant à faire beaucoup avec peu. La mise-en-scène devra exposer les enjeux tout en instaurant une atmosphère claustro-phobique pleine de tension, qui montera dans l'horreur jusqu'à un dénouement funeste mais libérateur, positionnant le spectateur comme complice du meurtre qu'il attend comme un soulagement. Mon goût pour le film d'horreur m'aide à voir les personnages comme les pions d'un « survival horror », se battant pour leur survie. L’intérêt étant de voir comment un trauma ou une situation d'angoisse peut les pousser dans leurs retranchements, jusqu'où ils pourront aller pour sauver leur peau, l'humain laissant place à l'animal. L'idée est de révéler l'horreur humaine mais aussi la résiliation d'une âme face à la mort. </em></p>
<p> </p>
<p><em>Aujourd’hui, tout est prêt. Il ne nous manque plus qu’un peu de soutien pour mener ce projet jusqu’au bout.</em></p>
<p style="text-align:center"><strong>C'est là que vous intervenez !</strong></p>
<p style="text-align:center"> </p>
<p style="text-align:right">Sarah Chich</p>
<p style="text-align:right"> </p>
<hr />
<p style="text-align:center"><em> </em><strong>LES REFERENCES </strong><em> </em></p>
<hr />
<h3> </h3>
<h3><strong>Les lumières</strong></h3>
<p>On cherche à créer une ambiance ambivalente, chaleureuse aux premiers abords mais qui regorge de coins sombres et d'anomalies. Pour cela, on utilisera plusieurs sources chaudes à dominantes jaunes tout en insistant sur les contrastes et les ombres, à la fois sur les personnages et les arrières-plans. Il faut que l'on sente par la direction artistique cette instabilité du couple d'hôtes, et du groupe d'amis en général. Elle anticipe également l'horreur à venir.</p>
<p> </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/588909/Gone_Girl-1556045596.jpg" width="100%" /></p>
<p style="text-align:center"><em>Gone Girl</em>, David Fincher (2014)</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/588910/hereditary-1556045653.jpg" width="100%" /></p>
<p style="text-align:center"><em>Hereditary</em>, Ari Aster (2018)</p>
<h3> </h3>
<h3><strong>Les thèmes</strong></h3>
<p>Le film recouvrira plusieurs thèmes classiques du cinéma : la trahison, l’hypocrisie sociale, la vengeance, le repas de famille, la séparation, la cruauté humaine. La mise en scène abordera tout cela en se concentrant sur la tension dramatique, le suspens, l'enfermement du personnage et du spectateur pour mieux faire éclater le climax.</p>
<p> </p>
<p style="text-align:center"><strong>Implosion du cocon familial initiée par un membre de la fratrie</strong></p>
<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/588912/Festen__film_-1556045888.png" width="100%" /></p>
<p style="text-align:center"><em>Festen</em>, Thomas Vinterberg (1998)</p>
<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/588914/juste_la_fin_du_monde-1556046034.jpg" width="100%" /></p>
<p style="text-align:center"><em>Juste la fin du monde</em>, Xavier Dolan (2016)</p>
<p style="text-align:center"> </p>
<p style="text-align:center"><strong>Un repas-vérité qui met en péril des liens amicaux</strong></p>
<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/588916/Invitation-1556046087.jpg" width="100%" /></p>
<p style="text-align:center"><em>The Invitation</em>, Karyn Kusama (2015)</p>
<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/588917/marie_Octobre-1556046129.jpg" width="100%" /></p>
<p style="text-align:center"><em>Marie Octobre</em>, Julien Duvivier (1959)</p>
<p style="text-align:center"> </p>
<p style="text-align:center"><strong>Un plat qui se mange froid</strong></p>
<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/588918/django-1556046232.jpg" width="100%" /></p>
<p style="text-align:center"><em>Django Unchained</em>, Quentin Tarantino (2012)</p>
<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/588920/AHS_cult_ivy_death-1556046449.jpg" width="100%" /></p>
<p style="text-align:center"><em>American Horror Story – Cult</em>, Ryan Murphy et Brad Falchuk (2017)</p>
<p style="text-align:center"> </p>
<hr />
<p style="text-align:center"><strong>L'EQUIPE</strong></p>
<hr />
<p><strong>Réalisation</strong>: Sarah CHICH, <strong>Scénario</strong>: Jules BECQUEMONT / Matthias FALANTIN, <strong>Direction de production</strong>: Thibault ROUCAYROL, <strong>Assistant de production</strong>: Hugo PELTIER, <strong>Première assistante réalisatrice</strong>: Garance MICOL,<strong> Scripte</strong>: Jules BECQUEMONT, <strong>Direction de la photographie</strong>: Léon BIGLIERI, <strong>Cadre</strong>: Elliot DESCHARMES,<strong> Assistant opérateur</strong>: Pierre VERON, <strong>Chef électricien</strong>: Ivan DEMIDOFF, <strong>Electricien</strong>: Augustin METAYER, <strong>Chef machiniste</strong>: Matthias FALANTIN, <strong>Direction de casting</strong>: Hugo PELTIER, <strong>Chef opérateur son</strong>: Thomas BOUSSARD , <strong>Chef décorateur:</strong> Théo RODIEN, <strong>Assistante décorateur</strong>: Mélanie BOURINET, <strong>Régie générale</strong>: Emma BESSON, <strong>Assistant régie</strong>: Williams HAIDAR, <strong>Costumes</strong>: Mélanie BOURINET, <strong>Montage</strong>: Hugo PELTIER, <strong>Montage son</strong>: Léo BLET / Thomas BOUSSARD, <strong>Mixage son</strong>: Léo BLET / Thomas BOUSSARD, <strong>Etalonnage</strong>: Hugo PELTIER.</p>
<p><strong>La collecte aura pour but de financer</strong>:</p>
<ul>
<li><strong><em>Le matériel</em></strong></li>
</ul>
<p>L'école nous prête gracieusement la plupart du matériel, mais nous aimerions louer des objets plus spécifiques (une boule chinoise, un steadycam) qui ne sont pas proposés par l'ESRA.</p>
<ul>
<li><strong><em>La décoration</em></strong></li>
</ul>
<p>Nous avons notre décor ! Mais nous avons besoin de vous pour l'habiller afin qu'il devienne le lieux de vie du couple, et aussi pour préparer un beau dîner entre amis (c'est quand même le titre du film)</p>
<ul>
<li><strong><em>Les costumes et maquillages</em></strong></li>
</ul>
<p>Après avoir habillé notre décor, il faut faire de même pour nos comédiens. Ici, rien de compliqué. Les costumes ne sortiront pas de l'ordinaire, mais ils auront tout de même besoin d'être achetés.</p>
<ul>
<li><strong><em>Les effets spéciaux</em></strong></li>
</ul>
<p>C'est un terrain inconnu pour nous que nous avons décidé d'explorer pour ce court-métrage. Nous allons tenter certains effets simples (un coup de feu, du sang, des effets visuels) et devrons faire appel à des spécialistes qui mériterons une rémunération.</p>
<ul>
<li><strong><em>Les frais de régie</em></strong></li>
</ul>
<p>On ne tourne jamais le ventre vide !</p>
<ul>
<li><strong><em>Le salaire des acteurs et actrices</em></strong></li>
</ul>
<p>Il est possible qu'on engage des comédiens professionnels pour ce projet. </p>
<ul>
<li><strong><em>La conception des affiches </em></strong></li>
</ul>
<p>Enfin, il nous faudra un bel objet pour représenter notre film</p>