Plástico, Fantástico

Le plastique, c'était "fantastique". Par souci d'économie et par facilité, nous l'avons adopté, mais maintenant...il va falloir ramasser.

Visuel du projet Plástico, Fantástico
Réussi
8
Contributions
10/07/2018
Date de fin
273 €
Sur 222 €
122 %

Plástico, Fantástico

<p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/528493/SUP_Lion_Mer_50_kkbb-1529789750.jpg" /></p><p>&nbsp;</p><p><strong>Bonjour, moi c&#39;est Pierre,&nbsp;le gars qui rame</strong>, et lui l&agrave;-haut en couverture, c&#39;est Flo, un windsurfeur d&#39;origine allemande, instigateur de cette initiative,&nbsp;ici en action sur une magnifique vague&nbsp;de la c&ocirc;te nord p&eacute;ruvienne. Un virage critique bien engag&eacute; face &agrave; cette masse d&#39;eau grandissante! Je voudrais simplement vous parler de mon probl&egrave;me avec la bouteille aujourd&#39;hui, car c&#39;est un objet embl&eacute;matique du conditionnement &agrave; grande &eacute;chelle et donc de notre mode de consommation. On s&#39;est vus passer, dans le d&eacute;but des ann&eacute;es 90, d&#39;un mod&egrave;le de distribution centr&eacute; sur cette bonne vieille bouteille en verre, on&eacute;reuse, fragile, coupante, mais consign&eacute;e et r&eacute;utilisable, au profit d&#39;une nouvelle &eacute;lue en plastique, aguicheuse, l&eacute;g&egrave;re, color&eacute;e, bon march&eacute; - voire presque gratuite du point de vue de la grande distribution - accessible &agrave; tous mais &agrave; usage unique. Le plastique, c&#39;&eacute;tait &quot;fantastique&quot; &agrave; l&#39;&eacute;poque...Elmer Foodbeat, souvenez-vous.</p><p>&nbsp;</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/528492/PLAF_couv-1529789653.jpg" /></p><p>&nbsp;</p><p><strong>Retour vers notre adolescence, les g&eacute;n&eacute;rations X et Y</strong> &eacute;taient avides de consommation, de libert&eacute;. Abreuv&eacute; de s&eacute;ries B californiennes et de mangas japonais, ce coll&eacute;gien &eacute;bouriff&eacute; filait&nbsp;bien vite vers le lyc&eacute;e, sur&nbsp;son scooter, cheveux au vent, t-shirt ample, jean trop large, ceinture trop l&acirc;che, sac &agrave; dos trop bas, lacets trop d&eacute;faits, volume du walkman trop &eacute;lev&eacute;. Ivres de cette musique m&eacute;tallique satur&eacute;e qui nous promettait le nirvāṇa, attir&eacute;s par un billet vert au fond d&#39;une piscine, nous avons bien regard&eacute; entre nos doigts de pieds mais n&#39;avons pourtant pas per&ccedil;u ce qui se profilait apr&egrave;s le bug du mill&eacute;naire. &quot;La grande temp&ecirc;te, la <em>tormenta</em>, <em>Se&ntilde;ora</em>, elle arrive&hellip;&quot;. Et la fronti&egrave;re pass&eacute;e, aux abords d&#39;une station-service mexicaine, le premier &eacute;pisode touche d&eacute;sormais &agrave; sa fin.&nbsp;Le temps&nbsp;va s&#39;arr&ecirc;ter? Ce vent, qui se l&egrave;ve, et qui, dans un tourbillon de poussi&egrave;re, emporte un vieux sac plastique subtilement assorti du mauvais pressentiment mal traduit d&#39;un gamin du coin, nous laisse bien pr&eacute;sager que le pire est &agrave; venir. Pourtant, cette fois-ci, il n&#39;y aura pas de motard plus aguerri, d&eacute;boulant dans la salle de jeux, pr&ecirc;t &agrave; d&eacute;gainer&nbsp;un fusil cach&eacute; dans un bouquet de roses, petit clin d&#39;&oelig;il aux inconditionnels des <em>Guns</em>, pour nous sauver de cette menace prot&eacute;iforme s&eacute;vissant aux quatre coins du globe. Je veux parler du plastique, bien entendu!&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/525426/Platinum-Trump-condom-03-1528754422.jpg" /><br /><br /><strong>J&#39;en suis convaincu</strong>, c&#39;est <strong>en mati&egrave;re d&#39;impact environnemental</strong>, la plus grosse erreur de la fin du si&egrave;cle dernier : le co&ucirc;t environnemental d&#39;un emballage plastique, une fois vid&eacute; de son contenu, n&#39;a pas &eacute;t&eacute; pris en compte initialement dans le mod&egrave;le de distribution. <em>Enjoy</em>. Je ne comprends sinc&egrave;rement pas comment nous sommes pass&eacute;s &agrave; c&ocirc;t&eacute; d&#39;une telle &eacute;normit&eacute;. Il y a d&ucirc; avoir des gens qui ont pressenti ces effets, c&#39;est vrai que les lanceurs d&#39;alerte n&#39;allaient pas encore s&#39;&eacute;gosiller sur les r&eacute;seaux sociaux, en ces temps pr&eacute;-num&eacute;riques. Ce co&ucirc;t &eacute;cologique a sans doute&nbsp;&eacute;t&eacute;&nbsp;jug&eacute;&nbsp;acceptable, le plastique &eacute;tant suppos&eacute; inerte, et on a donc pris soin de le multiplier &agrave; l&#39;infini par le nombre de bouteilles et d&#39;emballages neufs, z&eacute;ro fois l&#39;infini tend vers z&eacute;ro, savant calcul. On en vient m&ecirc;me &agrave; se demander si la faisabilit&eacute; du recyclage des mat&eacute;riaux plastiques utilis&eacute;s pour ces emballages avait &eacute;t&eacute; &eacute;valu&eacute;e une seule fois, avant de commencer &agrave; produire en si grand nombre.</p><p>&nbsp;</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/525828/Tout_En_Couleurs_400x300pxls-1528840053.jpg" /></p><p><br /><strong>Vilfredo&nbsp;Pareto</strong> nous affirmait que <strong>20% des causes sont responsables de 80% des effets</strong>. Alors voil&agrave;, maintenant, toutes ces bouteilles ont &eacute;t&eacute; produites, transport&eacute;es, distribu&eacute;es, vendues, pay&eacute;es, ouvertes, consomm&eacute;es, encaiss&eacute;es (vive le commerce sans interm&eacute;diaire) jet&eacute;es inconsciemment dans la bonne ou dans la mauvaise poubelle et voici 20% de bouteilles clandestines rescap&eacute;es du tri qui voguent ni vu ni connu sur les flots. Elles font un peu d&#39;&eacute;cotourisme dans nos rivi&egrave;res, dans nos montagnes, nuisent &agrave; 80% du monde animal. Crie le bien fort, use tes cordes vocales, et r&eacute;p&egrave;te-le en anglais, trois fois : &quot;<em>I hope that someone gets my</em>...&quot;. Nous voil&agrave; plusieurs d&eacute;cennies apr&egrave;s, il est bien arriv&eacute; &agrave; destination ce message embouteill&eacute;. Qu&#39;est-ce qu&#39;on peut faire maintenant &agrave; part signer des p&eacute;titions, ne plus voyager, limiter ses d&eacute;chets le plus possible, consigner chaque bouteille plastique comme en Norv&egrave;ge, et ramasser ce que la mer continue de charrier avec des associations fond&eacute;es par des surfeurs&nbsp;am&eacute;ricains (encore eux)&nbsp;tomb&eacute;s sous le charme du&nbsp;sud du Golfe de Gascogne? Tout ceci fait bien s&ucirc;r partie de la solution, pourtant j&#39;ai bien peur que nous ayons d&eacute;j&agrave;&nbsp;pass&eacute; l&#39;heure de la&nbsp;renverse, pour cette mar&eacute;e de d&eacute;chets. Dans cet anthropoc&egrave;ne o&ugrave; l&#39;Homme cr&eacute;a le plastique, le sixi&egrave;me continent naissant revendique, lui aussi d&eacute;j&agrave;, son &quot;droit au d&eacute;veloppement&quot;. Un monde de plastique que nous laisserons bient&ocirc;t en h&eacute;ritage &agrave; nos enfants. Entre nous je suis bien tent&eacute; de renvoyer une bouteille &agrave; la mer &agrave; l&#39;attention de ce p&egrave;re No&euml;l rouge et blanc qui nous l&#39;a mise...entre les mains. Ironie du sort dans les ordures, pour ce p&egrave;re No&euml;l : ma bouteille en plastique s&#39;appelait Th&eacute;r&egrave;se. Cette fois-ci, c&#39;en est assez...ce plastique nous ridiculise et nous submerge, il s&#39;accumule plus vite que nous le recyclons.&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/528875/Pelicano_PLAF_KKBB-1530044643.jpg" /></p><p>&nbsp;</p><p>J&#39;ai eu la chance de <strong>conna&icirc;tre et parcourir le P&eacute;rou</strong>, pays andin&nbsp;d&#39;une trentaine&nbsp;de millions d&#39;habitants, pour la premi&egrave;re fois il y a une <strong>quinzaine d&#39;ann&eacute;es, </strong>&agrave; l&#39;occasion d&#39;un &eacute;change universitaire &agrave; Lima. Ce pays, est aussi maintenant une deuxi&egrave;me patrie pour mes enfants.&nbsp;Bient&ocirc;t de retour&nbsp;dans la&nbsp;capitale p&eacute;ruvienne,&nbsp;en ce mois de&nbsp;Juillet 2018,&nbsp;j&#39;ai comme objectif g&eacute;ographique les d&eacute;partements c&ocirc;tiers d&#39;Ica et d&#39;Arequipa qui rec&egrave;lent un littoral d&eacute;sertique, particuli&egrave;rement expos&eacute; aux &eacute;l&eacute;ments du Pacifique.&nbsp;Je ne pars ni&nbsp;pour une performance sportive, ni pour une demande pardon national apr&egrave;s un match de football trop vite perdu, ni pour un&nbsp;reportage photo en 4x4 (sympa sans &ecirc;tre &quot;green&quot;) mais pour une action citoyenne banalis&eacute;e, s&#39;adressant en premier lieu &agrave; des travailleurs de la mer et leurs familles, qui vivent de ce que l&#39;oc&eacute;an veut bien leur donner, parfois de moins en moins comestible.&nbsp;La p&ecirc;che industrielle n&#39;est jamais tr&egrave;s loin, me direz-vous, pourtant ces communaut&eacute;s, du fait de leurs m&eacute;thodes artisanales et de leur mode de vie, r&eacute;sistent encore malgr&eacute; eux &agrave; une sur-exploitation n&eacute;faste des oc&eacute;ans. Il s&#39;agira pour moi de rallier, avant tout, des villages c&ocirc;tiers isol&eacute;s, souvent inaccessibles par la route, mais la plupart du temps tout aussi concern&eacute;s par nos probl&eacute;matiques environnementales modernes. Toutefois j&#39;esp&egrave;re secr&egrave;tement ne pas les retrouver sur cette plage sauvage unique, l&eacute;gendaire, tant convoit&eacute;e, bien qu&#39;&eacute;voqu&eacute;e en images, ci-dessous. En circulant le plus possible &agrave; v&eacute;lo, mode de d&eacute;placement que j&#39;affectionne.&nbsp; il me faudra aussi valider la fiabilit&eacute; d&#39;une remorque artisanale de fabrication locale, permettant de transporter jusqu&#39;&agrave; 50kg de mat&eacute;riel vers ces plages abandonn&eacute;es. En route vers le Sud, sa croix mythique; &agrave; la recherche de ma 5&egrave;me &eacute;toile.</p><p>&nbsp;</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/528483/PPKb-1529783781.jpg" /></p><p>&nbsp;</p><p>Outre ces pr&eacute;occupations habituelles de routard, pour lesquelles je souhaite rester ind&eacute;pendant ici en terme de financement&nbsp; (cf. somme demand&eacute;e) je d&eacute;sire donner de mon temps pour soutenir la <strong>p&ecirc;che artisanale</strong> et rallier la d&eacute;fense de la <strong>cause environnementale sur ce littoral</strong>. En tant que technicien dans l&#39;industrie, je ne suis &agrave; vrai dire pas pr&eacute;destin&eacute; &agrave; cette prose-combat, si tant est qu&#39;il faille l&#39;&ecirc;tre, mais parmi les concepts d&#39;&eacute;conomie circulaire que je m&#39;efforce d&#39;&eacute;valuer, d&#39;assimiler et d&#39;appliquer depuis cinq ans, les trois R (R&eacute;duire, R&eacute;utiliser, Recycler) restent le mod&egrave;le le plus&nbsp;d&eacute;monstratif, &agrave; mes yeux. Bien appuy&eacute; par le num&eacute;rique d&eacute;sormais, cette d&eacute;marche peut s&#39;appliquer dans presque tous les domaines de l&#39;artisanat et de l&#39;ing&eacute;nierie. Et oui, nul n&#39;est proph&egrave;te en son pays, Richard Clayderman le sait bien. De nouveau voyageur, tant&ocirc;t solitaire, tant&ocirc;t solidaire, le temps d&#39;un long mois d&#39;hiver austral, ma posture s&#39;inscrira donc plus g&eacute;n&eacute;ralement dans une d&eacute;marche transitionnelle. Non, le but n&#39;est pas d&#39;ouvrir un magasin de bric-&agrave;-brac ou de venir donner des le&ccedil;ons de recyclage &agrave; l&#39;autre bout du monde, mais bel et bien d&#39;agir par r&eacute;ciprocit&eacute;. Amorcer la &quot;pompe&quot; l&agrave; o&ugrave; ce n&#39;est pas trop tard, car ce pays et ses habitants, m&#39;ont d&eacute;j&agrave; donn&eacute; suffisamment par le pass&eacute;.</p><p>&nbsp;</p><p><em>Pierre : pollueur, payeur, arroseur, arros&eacute;.</em></p>

À quoi servira la collecte

<p>Date de lancement&nbsp;: <strong>semaine 26, &eacute;t&eacute; 2018</strong>.</p><p>Date de r&eacute;alisation du projet : <strong>semaine 28 &agrave; 32, &eacute;t&eacute; 2018</strong>.</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/528165/bouchon_frais_PLAF-1529617759.jpg" /></p><p><em>Question de Jean Faypathrau (30 ans, Evry): alors,&nbsp;Pedro, assez de bla-bla comme &ccedil;a, non?...Que&nbsp;faire de concret&nbsp;l&agrave;-bas&nbsp;quand on n&#39;est pas&nbsp;tr&egrave;s bon militant &eacute;colo, mais qu&#39;on se pr&eacute;tend sportif et bricolo?</em></p><p>&nbsp;</p><p>- du <strong>ramassage solidaire</strong> de d&eacute;chets sur les plages : c&#39;est accompagn&eacute; de p&ecirc;cheurs que je retrousserai les manches et enfilerai des gants! Minimum 1h par jour, mieux qu&#39;un &eacute;chauffement avant d&#39;aller naviguer. L&#39;id&eacute;e fera, et fait d&eacute;j&agrave;, des&nbsp;adeptes sur beaucoup de plages europ&eacute;ennes et sud-am&eacute;ricaines. L&#39;avantage de cette action est qu&#39;elle se passe de discours politique, tout le monde comprend tr&egrave;s vite quel est l&#39;enjeu. En outre, cela ne demande que peu de comp&eacute;tences et de materiel. Rien ne sert de vous cacher qu&#39;une majeure partie du&nbsp;travail se situe n&eacute;anmoins sur la cha&icirc;ne de revalorisation et de recyclage, en aval, v&eacute;ritable&nbsp;enjeu &eacute;conomique et&nbsp;politique local.&nbsp;J&#39;ai&nbsp;bien s&ucirc;r des&nbsp;id&eacute;es, et m&ecirc;me des acquis,&nbsp;sur cet axe technologique, qui se situerait plus &agrave; un niveau industriel.&nbsp;On s&#39;&eacute;loigne d&#39;une&nbsp;action isol&eacute;e r&eacute;alisable en quelques semaines, m&ecirc;me si cela n&#39;emp&ecirc;che pas une d&eacute;marche prospectiviste, non sponsoris&eacute;e,&nbsp;sur place. Pour ce qui est du ramassage, en revanche, il ne passe jamais inaper&ccedil;u sur la plage. D&#39;autres personnes&nbsp;se joignent&nbsp;assez vite, s&#39;interrogent, posent&nbsp;des questions. La rumeur commence...</p><p>&nbsp;</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/525842/Huancha_KKBB-1528841946.jpg" /></p><p>&nbsp;</p><p>- une contrepartie surprise qui ne vous est pas destin&eacute;e, de plusieurs&nbsp;<strong>combinaisons n&eacute;opr&egrave;nes</strong> <strong>de marque</strong>, r&eacute;par&eacute;es par mes soins : sauf &agrave; l&#39;extr&ecirc;me-nord du P&eacute;rou, l&#39;eau de mer est refroidie par le courant de Humboldt atteignant p&eacute;niblement les&nbsp;15&deg;C sur les c&ocirc;tes.&nbsp;Il fait effectivement froid quand on part p&ecirc;cher &agrave; 6h du matin, mal &eacute;quip&eacute;, &agrave; pied dans les brisants, ou sur&nbsp;une embarcation sommaire (balsa, caballito de totora). Bonifacio, un ami p&ecirc;cheur peu frileux immortalis&eacute; ci-dessous,&nbsp;m&#39;avait d&eacute;j&agrave; pass&eacute; commande l&#39;an dernier, j&#39;ai depuis fait mes courses sur les sites de vente de biens d&#39;occasion dans l&#39;Hexagone et pratiqu&eacute;, lors de longues soir&eacute;es d&#39;hiver,&nbsp;la r&eacute;paration cousue-coll&eacute;e sur des combinaisons int&eacute;grales encore&nbsp;fonctionnelles, mais dont personne ne voulait plus ici : pas assez cher, mon fils!&nbsp;Je me suis donc efforc&eacute;&nbsp;de recycler&nbsp;d&#39;abord devant ma porte. Fascin&eacute; par la p&ecirc;che artisanale,&nbsp;je&nbsp;pr&eacute;vois ainsi de r&eacute;partir ma collection n&eacute;opr&egrave;ne hiver cet &eacute;t&eacute;, ou plut&ocirc;t cet hiver (austral) pour y avoir d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute;, en cette saison, sans pour autant perdre le fil du voyage et des rencontres. Cela pourra dans certains cas remplacer ces lambeaux utilis&eacute;s, avec le sourire pourtant, par les plus vaillants de ces marins.</p><p>&nbsp;</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/525837/Jon_Alist_ndose_NB-1528841418.jpg" /></p><p>&nbsp;</p><p>- du<strong> mat&eacute;riel technique divers et vari&eacute;</strong>, achet&eacute; d&#39;occasion, il se r&eacute;v&egrave;lera particuli&egrave;rement utile pour les communaut&eacute;s sur place : trousse de premiers secours, n&eacute;cessaire de r&eacute;paration et outillage cycles, accastillage, gilets de sauvetage&nbsp;et mat&eacute;riel de p&ecirc;che, micro-informatique minimaliste type Raspberry Pi, &quot;La Quiero a Morir&quot; &agrave; la guitare, recette des cr&ecirc;pes.&nbsp;Le &quot;minimum vital&quot;, en un mot.</p><p>&nbsp;</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/528504/Las_Baslas_Negritos-1529793281.jpg" /></p><p>&nbsp;</p><p>- un peu de <strong>de glisse et de r&ecirc;ve</strong>&nbsp;avec une initiation au stand-up paddle,&nbsp;au fond de ces&nbsp;belles anses de sable &agrave; l&#39;abri des vagues du Pacifique, pour les jeunes membres des communaut&eacute;s de p&ecirc;cheurs sachant nager&nbsp;(dans la limite des 300m, port du gilet obligatoire et&nbsp;v&eacute;rification d&#39;usage avant toute mise &agrave; l&#39;eau).</p><p>&nbsp;</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/525843/CIMG2798-1528842016.JPG" /></p><p>&nbsp;</p><p><strong>Mention l&eacute;gale : je percevrai l&#39;int&eacute;gralit&eacute; de la collecte.</strong></p>

Contreparties

From Peru (with love)

5 €

  • 1 contribution
Pour 5 euros je ne peux pas vous promettre la lune (quilla en quechua), vous l'aurez compris. Je peux néanmoins vous envoyer une carte postale + un compte-rendu + un témoignage de toute ma reconnaissance pour cette action.

Livraison estimée : août 2018

Souvenir, souvenir!

15 €

  • 2 contributions
Un souvenir tel qu'un objet d'artisanat local, de la côte Pacifique ou des Andes, est possible, selon vos envies. Provenance garantie, bien sûr! Parmi les six idées par défaut : bracelets, colliers, bloc-notes en cuir, porte-clefs, figurines, ustensiles en bois (essence non protégée). Livré chez vous + carte postale + compte-rendu + 15 mille fois merci.

Livraison estimée : août 2018

Le bonnet...

25 €

  • 1 contribution
...qui nous a fait tant rêver! En provenance d'un village des Andes (ne vous en faites pas il sera authentique celui-là). Livré chez vous + carte postale + compte-rendu + 25 mille fois merci.

Livraison estimée : août 2018

In vino veritas!

35 €

    Si vous aimez le vin, goûtez ceci, vous ne serez pas déçus! Existe en cépage Malbec et Tannat. Livré chez vous + carte postale + compte-rendu + 35 mille fois merci.

    Livraison estimée : août 2018

    Et bien...chapeau!

    45 €

    • 1 contribution
    Le "Chalán", un chapeau typique de la côte péruvienne, porté par le cavalier du même nom sur son ambleur : el "caballo de paso". Cheval et cavalier non inclus. Livré chez vous + carte postale + compte-rendu + 60 mille fois merci (non ce n'est pas linéaire).

    Livraison estimée : août 2018

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