Qui sommes-nous ?

Nous sommes Claire et Louison, 18 ans, élèves en école lassalienne d’ingénieur à Lyon.

A propos de Claire :

« Ayant la chance de bénéficier d’une multi culturalité avec une mère américaine et un père français, je suis ouverte d’esprit et j’aime partir à l’aventure. J’aime beaucoup voyager mais je n’ai jamais eu la chance de voyager en Asie, ce sera alors une première ! Je suis créative et je n’ai pas peur de me salir les mains. Pour finir, je ressens un besoin quotidien de me dépenser, ce que je fais notamment à travers la pratique du yoga et du tennis. Claire »

Photo de Claire

A propos de Louison :

« J’adore voyager, visiter de nouveaux endroits : j’ai besoin de découvrir le monde ! Je suis adepte des voyages façon backpacker. Je suis préoccupée par les questions écologiques et j’essaye de limiter mon impact sur l’environnement en contrôlant ma consommation de plastique. Ainsi, ce serait idéal pour moi d’apporter mon aide sur un projet lié à l’écologie, dans un pays très différent de la France. Louison »

Photo de Louison

Pourquoi écrivons-nous ici ?

Pour valider la première année de notre cursus d'ingénierie, nous devons réaliser un stage opérateur d’un mois. La plupart des étudiants choisissent de faire ce stage près de chez eux dans le secteur industriel ; nous avons préféré nous servir de cette opportunité pour mettre nos connaissances au service d’une cause qui nous tenait à cœur dans le secteur humanitaire. Ainsi, nous nous sommes portées volontaire pour aider un monastère au Myanmar, et nous avons besoin de vous !

Quelle est notre mission ?

L’ONG dans laquelle nous avons choisi d’intervenir est localisée près du lac Inle, au Myanmar. Nous venons en aide à une ONG allemande qui s’occupe de rénover et construire des écoles. La fondation Mudita, ce qui signifie joie dans les philosophies bouddhiste et hindoue vient en aide à deux écoles monastiques qui réunissent près de 3200 élèves, à travers l’enseignement et la construction de nouvelles infrastructures. La plupart des élèves de l’école n’ont rarement, voir jamais eu de contact avec des étrangers et beaucoup d’entre eux vivent dans des orphelinats. La fondation possède 10 hectares entièrement destinés à la construction de bâtiments écologiques et à l’agriculture biologique.

“Muditā signifie plus précisément une joie sympathique, une joie bienveillante et altruiste qui se réjouit du bonheur et des succès des autres. On donne traditionnellement l'exemple des parents qui se réjouissent des progrès et du bonheur de leurs petits enfants pour illustrer ce qu'est Muditā.”

Le Myanmar est un pays défavorisé, ce qui rend difficile l’accès à l’éducation. D’après une étude de l’UNESCO, un birman n’a reçu en moyenne que 2.8 années d’éducation. L’éducation, particulièrement l’éducation supérieure, est souvent perçue comme une menace par les autorités qui exercent un contrôle strict sur les institutions. Seulement une infime partie du budget total du pays est dédié à l’éducation ; ainsi les professeurs sont payés en moyenne $25/mois. C’est là où le projet de Mudita prend sens : notre mission consiste à apporter de l’aide à la construction de nouvelles salles de cours à base de matériaux écologiques afin d'accueillir les élèves. Il s’agit de travailler aux côtés de birmans et d’une équipe d’architectes Thaïlandais.

Nous aurons également l’occasion d’aider la fondation Mudita à développer leur ferme biologique. Cette seconde activité vise à aider le village à devenir autosuffisant. Nous travaillerons avec une fondation régionale de conservation de la nature, ce qui nous permettra à nous, futures ingénieures, d’acquérir du savoir sur l’agriculture biologique.

Pourquoi ?

Que ce soit dans le cadre des études ou d’une façon totalement spontanée, faire une mission humanitaire est une expérience très enrichissante. Cela permet de s’ouvrir aux challenges internationaux et interculturels, challenges auxquels on aura souvent l’occasion de faire face dans nos carrières.

Finalement, faire cette mission humanitaire est une opportunité unique pour nous. Nous aurons l’occasion de côtoyer des bouddhistes, découvrir le fonctionnement d’un monastère et des techniques innovantes de construction. En bref, nous découvrirons un monde totalement différent de celui qu’on connaît en France. Ainsi, cette expérience nous permettra de nous développer sur le plan personnel. De plus, découvrir une nouvelle culture nous permettra de développer notre regard critique et de devenir plus ouvertes d’esprit.

PO-TE au Myanmar

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