PRESENTS - Recueil de textes illustrés

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Visuel du projet PRESENTS - Recueil de textes illustrés
Réussi
39
Contributions
03/05/2018
Date de fin
1 535 €
Sur 1 500 €
102 %

Les publications

<p><strong>Nîmes, rencontre avec la danse de Pina Bausch aux Arènes</strong></p><p> </p><p>Dans le train à grande vitesse high tech, entre Nîmes et Paris, les paysages dans une douce lumière qui sent l’été défilent derrière la vitre. .. au dedans de ma vitre intérieure défilent encore les images et les sensations fortes du ballet de la troupe de Pina…</p><p>Forces vives, présence comme si elle était là, au cœur et dans les yeux de chacun de nous.</p><p>Les vieilles pierres, la hauteur presque vertigineuse qui rend plongeante notre vue sur la scène doublée de l’espace de l’orchestre, les chaises et les tables de bistrot du café Müller, sur une scène noire, large, structurée d’immenses piliers métalliques, jusqu’à un plafond de projecteurs multiples, suspendus en tout sens.</p><p>Des plaques en plexiglas transparents dessinent une salle, une porte en tourniquet transparent m’évoque une étrange cabine téléphonique.</p><p>La force du lieu et de la scène s’allie à celle du ciel ouvert sur les nuages nocturnes, jusqu’au lever de la lune fine. Un petit vent doux respire le monde autour de moi et en moi. Je me sens emplie de ce souffle qui porte en plein gratitude et tendre amour pour ma fille là à côté de moi, elle qui dans son instinct très sur et ses vives couleurs cœur m’a emmenée à être ici.</p><p>Les deux femmes entrent et se meuvent en silence tandis que les musiciens suspendent et préparent leurs gestes et leurs souffle. Elles sont tellement habitées, précises, expressions souffrantes, expression qui veut s’exprimer, qui cherche, qui tourne, boucle et recommence, comme le papillon rencontre la vitre, obstacle invisible mais tellement réel.</p><p>L’homme, il est pieds nus, regard et tête fiers, il la voit. Vif, il bouscule tout sur son passage. Bruit de chaise et des tables heurtant le sol. Il ouvre devant elle l’espace de son élan qui se cherche, qui se veut…</p><p>Beauté d’amour qui ne prend pas, qui ouvre l’espace du possible, au service d’un souffle d’élan qui n’est pas le sien mais qu’il aime, comme il aime l’eau et le vent.</p><p>Le violoncelle pleure et raconte… la voix d’une humaine ralliée au bois des instruments anciens élève et nous transporte dans leur mouvements vivants et respirants.</p><p>La foule est dense, nous sommes si proches qu’un bras touche un épaule, un genou effleure un dos. Les vieilles pierres portent en grappe les humains que nous sommes. Tendus et posés, dans ce fil créé et rallié. De bout en bout de ces deux heures passés ensemble, là, qui semblent porteuses d’infini.</p><p>Chacun est dans sa place, liée aux autres . L’humanité dans ce qu’elle construit et rallie, et qui l’élève avec cette légèreté pure et étrange tant elle est merveille incroyable.</p><p>Silence et attention donnée d’évidence pendant tout ce temps, un calme doux, un calme tranquille de cette foule ralliée, dont nous sommes.</p><p>Évidence et émerveillement.</p><p> </p><p>Le sacre du printemps amène une énergie autre, rythmée, encrée dans des percussions résonnantes, des dissonances percutantes. Le terre est là, au pied et au corps des danseurs, s’inscrivant sur leur peau et le tissu des robes simples et vraies. La tache rouge circule, de mains et ventres, jusqu’à recouvrir le corps palpitant de celle qui été choisie, élue malgré elle. Le souffle des danseurs devient cri, par instant, et l’organique du corps rallie la terre qui vit sous leur pieds. Les humains tombent et rejaillissent.</p><p>Force sublime d’un cercle vivant de mouvements qui deviennent ondes…</p><p>La femme rouge palpite, un cœur, un oiseau, une flamme… Et rejoint en un instant le sol de terre.</p><p>Je suis emplie de cette force de beauté, en résonance, sur ce rail de retour.</p><p>Je vois : Nous, les humains, faisant vivre des moments comme cela, car nous ne pouvons pas ne pas le faire. Nous le faisons parce que nous le devons. Ça vient de l’âme qui nous rallie à cette beauté, à ce Tout dont nous sommes, et qui nous dépasse sans nous perdre. C’est, je crois, quelque chose d’une communion.</p><p> </p><p><img alt="Img_5756-1524068235" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/507820/IMG_5756-1524068235.JPG"></p>
<p> </p><p>Petite actualité, qui n'en est pas vraiment une... Il s'agit d'un petit montage vidéo qui illustre mieux que des mots la dernière contribution à 100€ : Le concert privé dans le salon avec la grande bibliothèque en bois, Balthazar, et le chat qui ronronne posé sur les genoux (S'il veut bien...)  Merci aux 3 premiers contributeurs, je vous dis à très bientôt pour une belle soirée en perspective (On sortira les canapés et les beaux verres !).</p><p><iframe width="540" height="304" src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2Fc1dRjnnFB3w%3Fwmode%3Dopaque%26feature%3Doembed&amp;wmode=opaque&amp;url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3Dc1dRjnnFB3w&amp;image=https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2Fc1dRjnnFB3w%2Fhqdefault.jpg&amp;key=8b7d8dd6504d41af9a77662672aabc2a&amp;type=text%2Fhtml&amp;schema=youtube" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p>
<p>L'idée du jour est d'insérer ce dessin d'une forêt dans le recueil. Je vais voir avec l'imprimeur si une double page peut être réalisée sans trop de soucis, et si le pli du livre ne va pas trop gêner la visibilité... Les gribouillis sont comme la vie je trouve... Quelques fois, on avance, on improvise, on bouge avec l'impression de ne pas trop maitriser, et quand on prend du recul, on se rend compte que finalement, on a fait des choses pas si mal, et qu'on s'en est bien tiré...</p><p>Un grand grand merci aux premiers contributeurs qui ont permis d'atteindre les 20% de collecte en 1 semaine ! Vous êtes donc les pierres angulaires de ce livre, les premiers à y croire et à l'encourager.  Merci beaucoup !</p><p> </p><p><img alt="Dscn2475-1522216592" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/500773/DSCN2475-1522216592.JPG"></p>
<p>Je mets en première actualité la couverture du livre dans sa première version, en cours de travail donc. J'aime le brun, couleur de la terre, du brou de noix, couleur du bois et de la nature, ce qui colle assez bien avec beaucoup de textes du recueil. Précision : L'épaisseur du livre sur la photo est simulée, ne connaissant pas encore le nombre de pages exact.<img alt="Essai_couverture_pour_com_kiss_kiss-1521894790" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/499487/essai_couverture_pour_com_kiss_kiss-1521894790.jpg"></p>