Raising Among Ruins, Dancing Amid Bullets
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Fin 2013, j’ai débuté un projet photographique sur les <strong>femmes combattantes kurdes</strong>. Par la suite, durant mes multiples voyages au Kurdistan irakien et en Turquie, je me suis également intéressée aux vies des réfugiés syriens fuyant la guerre dans leur pays. A la base, ce projet était centré sur le quotidien de ces femmes combattantes qui vivent au sein de sociétés largement dominées par les hommes. Afin d’obtenir des images plus réalistes de ces femmes, j’ai choisi de ne pas simplement réduire leur combat à une guérilla. Ce serait oublier qu’elles se battent également pour obtenir l’égalité des droits et défendre leur identité Kurde. Ces éléments m’ont motivé à suivre ces combattantes dans toute la région. Ce projet présente ainsi les vies de ces femmes qui se battent aux côtés d’hommes au <strong>Kurdistan irakien</strong>, dans les montagnes du<strong> Quandil</strong>, à Kobani et, si possible prochainement, à <strong>Shingal</strong>.</p>
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Une partie de ce projet se focalise sur ces femmes combattantes kurdes au Kurdistan irakien ainsi qu’à <strong>Koban</strong>i, après que la ville ait été <strong>recapturée par DAESH.</strong></p>
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Au coeur du Moyen Orient, une région infestée par des mouvements religieux fondamentalistes et tyranniques, et où il est clair que les femmes sont invisibles dans les activités politiques et sociales, un mouvement a émergé. Ici, les femmes jouent un rôle très important dans les prises de décision, notamment politiques et militaires. Ce n’est que récemment que ce mouvement kurde a été médiatisé dans le monde entier, avec des reportages mettant principalement en avant le rôle de ces femmes soldats et leur courage à aller à contre courant du mouvement kurde. Toutefois, pour compléter ce portrait, il est crucial de ne pas cantonner ces combattantes dans le rôle qu’elles jouent sur les champs de batailles et la ligne de front. Une représentation plus fidèle et proche de la réalité se doit de montrer d’autres aspects : vie quotidienne, obstacles qu’elles rencontrent et leurs motivations pour mener une telle résistance à travers le temps. Il est également important de ne pas réduire ces endroits à de simples champs de batailles. Les combattants sont aussi des habitants et de nombreux civils sont restés sur place pendant les combats ou sont revenus après la libération. Les vies de ces femmes, hommes et enfants ne doivent pas être oubliées. Cette exposition “Raising Among Ruins, Dancing Amid Bullets/S’élever au Milieu des Ruines, Danser entre les Balles ” découle de cette volonté de raconter fidèlement ces différents aspects.</p>
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<img alt="01_kobane_maryamashrafi-1450628703" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/262121/01_KOBANE_MaryamAshrafi-1450628703.JPG"></p>
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Une combattante du YPJ observe les ruines laissées par les combats dans une rue de Kobani, Syrie, 31 mars 2015. </p>
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<img alt="37_kurdish_women_fighters_maryamashrafi-1450628743" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/262122/37_Kurdish_women_fighters_MaryamAshrafi-1450628743.jpg"></p>
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Dans un cimetière de Kobani, des membres du YPJ (Women’s Protection Units) font le deuil de leur camarade Ageri, combattante tuée durant des combats avec DAESH</p>
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<img alt="05_kobane_maryamashrafi-1450628770" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/262123/05_KOBANE_MaryamAshrafi-1450628770.JPG"></p>
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En route vers le cimetière de Kobani, la famille de la combattante du YPJ, dont le corps allait être enterré, se tenait à côté du cercueil. Je pouvais ressentir la douleur et le chagrin dans le visage de cette femme qui tenait dans ses bras cet enfant au regard empli de curiosité incrédule.</p>
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<img alt="05_kobane_maryamashrafi-1451044652" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/263089/05_KOBANE_MaryamAshrafi-1451044652.jpg"></p>
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Un groupe de combattants dansent ensemble dans le village de Baghdak, près de Kobani.</p>
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<img alt="17_maryam_-1450628797" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/262124/17_Maryam_-1450628797.JPG"></p>
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Tawar, cette petite fille d’un an et demi, fait partir des nombreux enfants vivant dans le camp de Komala (Kurdistan iranien). Son père, Peshmerga, n’était plus en sécurité en Iran et a donc fui le pays quelques jours seulement après son mariage.</p>
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<img alt="08_mg_7634-1450628823" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/262125/08_MG_7634-1450628823.JPG"></p>
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Portrait d’une réfugiée syrienne à Istanbul</p>
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Vous pouvez retrouver une partie de ce projet sur mon site internet : <a href="http://maryamashrafi.com/" target="_blank">www.maryamashrafi.com</a></p>
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Voici quelques liens vers des publications en rapport avec ce projet :</p>
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<a href="http://socialdocumentary.net/photographer/maryamashrafi" target="_blank">"Kurdish women fighters" on SDN</a></p>
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VICE NEWS: <a href="https://news.vice.com/fr/article/en-photos-le-chagrin-la-fierte-et-lespoir-sur-les-ruines-de-kobane" target="_blank">"En Photos : Le chagrin, la fierté, et l’espoir sur les ruines de Kobané"</a></p>
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<a href="https://www.lensculture.com/articles/maryam-ashrafi-mourning-kobani?utm_source=fb-social&utm_medium=social&utm_content=ART-271&utm_campaign=VS15-ART" target="_blank">"Mourning Kubani" on Lensculture</a></p>
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Vivant en France, pays où cohabitent de nombreuses nationalités, ce projet est le résultat de collaborations entre les communautés franco-iranienne et franco-algérienne de Paris. Avec votre aide, nous serons en mesure de faire fabriquer 20 tirages qui seront ensuite exposés à <strong>la Mairie du 15ème </strong>arrondissement de Paris durant la première <strong>semaine de février 2016</strong>.</p>
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Si vos contributions dépassent le montant demandé, 30% iront à l’association <strong>CEDA</strong> qui vient en aide aux réfugiés à Paris. Le reste servira <strong>à financer la suite de ce projet </strong>(à Kobani et Shingal) et à préparer <strong>un livre</strong>.</p>