Réalisation du clip de "BAOU" pour violoncelle seul

En 2022, j'ai écrit une pièce pour violoncelle seul, créée et éditée la même année à Paris. Cette pièce de musique contemporaine - "BAOU" - prend le nom de la colline "le Baou des Quatre Oures", sur laquelle j'ai grandi. Cette pièce est en quelque sorte la métaphore musicale d'une métamorphose . Aujourd'hui j'ai besoin de votre soutien pour réaliser une session vidéo sur cette première composition, afin de faire vivre la partition et de pouvoir la partager avec vous. Qui suis-je ? Je suis violoncelliste, j'évolue en tant que chambriste dans plusieurs groupes tout en dessinant ma carrière dans divers projets musicaux et artistiques en passant du solo à l’orchestre, du classique à la musique du monde et actuelle, du violoncelle à l’écriture musicale et l’écriture littéraire, mais aussi des collaborations entre écrivains, réalisateurs et compositeurs d’aujourd’hui. Ce qui m'amène aujourd'hui à créer aussi mes propres projets qui sortiront très bientôt... Retrouvez plus d'informations sur mon parcours en bas de page. Que raconte "BAOU" ? Le Baou, ou plus exactement « le Baou des Quatre Oures », est la colline sur laquelle j’ai grandi. Elle se situe au-dessus d’un quartier nommé « les Quatre Chemins des routes ». Pour moi, le premier chemin donne accès à la mer Méditerranée, le deuxième au Baou, le troisième à la ville de Toulon. Le quatrième chemin serait celui que je déciderais de prendre, celui qui me mènerait finalement à écrire cette pièce. La structure de Baou s’en inspire : La première partie est une sorte de genèse. Il y est dépeint un paysage de nature qui s’éveille petit à petit en commençant par le bruit des vagues au loin, rappelant aussi le souffle paisible d’un être encore endormi. Les différents types de jeux font penser au bruit des gouttes d’eau, au cri des mouettes etc .. puis petit à petit nous entrons dans le son de la terre. Le Baou est vu comme une cabane, à la fois intime et sauvage, où l’on peut observer, caché, le bleu indomptable de la mer Méditerranée, le rose crépu des cystes, le son du vent dans les pins parasols et les cigales un matin d’été. En descendant de la colline et en s’orientant vers la ville, on assiste à la confrontation des deux mondes. Le jeu et le son paraissent de plus en plus oppressés allant ainsi jusqu’à saturation. Cette seconde partie, traduit la déconstruction du modèle. À la fin de cette partie, un jeu de scène entre la violoncelliste et le public s'installe peu à peu, invitant l'auditeur à entrer dans la troisième partie. Dans cette dernière partie, chacun semble renaitre singulièrement dans l'harmonie. Les styles de jeux sont mélangés et le son d´une voix fait son apparition. Comment vais-je tourner le clip ? Un duo entre l'oeil du public et le discours de la violoncelliste L'idée est de retranscrire à travers la caméra comment le public découvre le discours musical de cette pièce, en temps réel et à la manière d'une mise en abîme. Le caméraman filmera à travers un plan séquence qui vivra au gré des émotions que lui suggère la pièce.