Studio Photo Ambulant à Lima

Aider au financement d'une série de portraits d'habitants de Lima, et son exposition en plein air lors d'un festival de théâtre de rue autogéré.

Visuel du projet Studio Photo Ambulant à Lima
Réussi
47
Contributions
26/03/2016
Date de fin
2 470 €
Sur 2 300 €
107 %

Les publications

<p> Nous faisons 3 sessions de Studio avant la <strong>f&ecirc;te du quartier Belleville/St-Maur le 28 mai</strong> o&ugrave; nous irons coller les portraits avec les habitants . Bienvenus &agrave; tous !<img alt="Affiche_studio_photo_ambulantleg-1458213687" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/292195/Affiche_Studio_photo_AmbulantLEG-1458213687.jpg" /></p>
<p> <strong>Le nouveau portfolio est arriv&eacute; !</strong> Le texte et les l&eacute;gendes ont &eacute;t&eacute;s &eacute;crits par <strong>Marine Veith</strong>, grande cousine et grande journaliste avec qui nous avons collabor&eacute; pour le concours de la SCAM 2016, celui des auteurs/photographes.&nbsp;</p> <p> &nbsp;</p> <p> Un petit extrait du portfolio avec l&#39;article en entier en bas de page. Bonne lecture !</p> <p> <img alt="Book-1-1457962927" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/290381/BOOK-1-1457962927.jpg" /><img alt="Book-2-1457962974" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/290382/BOOK-2-1457962974.jpg" /><img alt="Book-3-1457963000" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/290383/BOOK-3-1457963000.jpg" /><img alt="Book-4-1457963023" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/290384/BOOK-4-1457963023.jpg" /><img alt="Book-6-1457963053" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/290385/BOOK-6-1457963053.jpg" /><img alt="Book-8-1457963121" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/290388/BOOK-8-1457963121.jpg" /></p> <p> &nbsp;</p> <p> &nbsp;</p> <p class="p1"> &laquo; Rue Balanza ! &raquo;</p> <p class="p1"> &nbsp;</p> <p class="p1"> La Balanza, banlieue nord de Comas, 10 kilom&egrave;tres du centre de la tentaculaire capitale du P&eacute;rou. Au pied de la Cordill&egrave;re des Andes, au c&oelig;ur d&rsquo;une vall&eacute;e baign&eacute;e de poussi&egrave;re, pas un arbre ne vient boucher la vue sur Lima. La nuit, la m&eacute;gapole de pr&egrave;s de 10 millions d&rsquo;habitants prend des airs d&rsquo;une Los Angeles d&eacute;glingu&eacute;e sous le regard d&eacute;sabus&eacute; des habitants du quartier. Ce panorama d&eacute;mesur&eacute; est leur seule richesse.</p> <p class="p1"> &nbsp;</p> <p class="p1"> Depuis 60 ans, des migrants des quatre coins du P&eacute;rou viennent grossir les rangs des vendeurs de rue et autres oubli&eacute;s du progr&egrave;s, faisant fi des contraintes du relief et du taux de criminalit&eacute; parmi les plus &eacute;lev&eacute;s du pays. Depuis 60 ans, des maisons de paille gagnent la montagne, devenant, au fil du temps des maisons de pierre dont les murs colorent le d&eacute;sert de poussi&egrave;re. Un peu d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; vol&eacute;e &agrave; ceux qui peuvent payer, de l&rsquo;eau au robinet collectif et un indispensable chiffon pour essuyer les caisses de bi&egrave;re avant de s&rsquo;assoir. Le soir. Ensemble. Autour d&rsquo;une bi&egrave;re achet&eacute;e quelques soles dans les tiendas improvis&eacute;es. De vieux juke box crachent un reggaeton gr&eacute;sillant que les cris des chiens errants perturbent &agrave; peine. La f&ecirc;te est en g&eacute;n&eacute;ral tardive, alcoolis&eacute;e et essentiellement masculine, volant des heures de sommeil &agrave; la tenanci&egrave;re qui voudrait bien les voir aller se coucher.</p> <p class="p1"> &nbsp;</p> <p class="p1"> Et chaque ann&eacute;e depuis 15 ans, tambours et &eacute;chasses annoncent le printemps. Initi&eacute; par Jorge Rodriguez Mallqui en 2001, le Fiteca ( Fiesta Internacional de Teatro en Calles Abiertas) est sorti tout droit de cette envie d&rsquo;offrir une dimension culturelle &agrave; ce quartier de bric et de broc, catalogu&eacute; dangereux, en inventant une nouvelle histoire collective.</p> <p class="p1"> &nbsp;</p> <p class="p1"> Jorge Rodriguez Mallqui est un artiste de la Balanza qui a cr&eacute;e la troupe de La Gran Marcha de los Mu&ntilde;econes &agrave; l&rsquo;origine de cette f&ecirc;te autog&eacute;r&eacute;e d&rsquo;une semaine. Au d&eacute;part, il a imagin&eacute; de grandes marionnettes pour d&eacute;fier, par l&rsquo;art de rue, la propagande murale en faveur de la politique autoritaire d&rsquo;Alberto Fujimori (1990-2000). Elles parlent du P&eacute;rou, de ses blessures, ses migrations africaines et ses populations entre montagne, for&ecirc;ts, villes et espoirs. Aujourd&rsquo;hui, la troupe est toujours engag&eacute;e et son art aborde les difficult&eacute;s d&rsquo;un peuple encore tr&egrave;s marqu&eacute; par la dictature.</p> <p class="p1"> &nbsp;</p> <p class="p1"> Lors du Fiteca, les grandes marionnettes d&eacute;filent dans les rues pour inciter les habitants &agrave; entrer dans la danse. Au d&eacute;part m&eacute;fiants, certains d&eacute;clarent aujourd&rsquo;hui leur quartier &laquo; barrios cultural &raquo;. Comme une graine plant&eacute;e dans la poussi&egrave;re du d&eacute;sert, il gagne chaque ann&eacute;e du terrain sur la pauvret&eacute;. Dans les all&eacute;es qu&rsquo;ils ont b&acirc;ties, tous dessinent le visage d&rsquo;une culture qui les inspire, qu&rsquo;ils revendiquent comme une identit&eacute; nouvelle, faite de migration, d&rsquo;exode rural et de d&eacute;brouille.</p> <p class="p1"> &nbsp;</p> <p class="p1"> En 2015, plus de 2000 personnes assistaient chaque soir aux spectacles donn&eacute;s par les 106 artistes venus de toute l&rsquo;Am&eacute;rique Latine et log&eacute;s gratuitement chez les habitants volontaires. Dans les maisonnettes, on se serre, on &eacute;change, on partage pour allumer les rues, les yeux, les consciences et faire vibrer le quartier au rythme des &acirc;mes inspir&eacute;es. Clowns, &eacute;chassiers, danseurs, com&eacute;diens, artistes, graffeurs envahissent les soir&eacute;es, peignent les murs, marquent de leurs souvenirs, les esprits oubli&eacute;s.Tout vient des mains de ces habitants qui investissent les all&eacute;es, cr&eacute;ant un immense espace collectif dans lequel petits et grands trouvent &agrave; s&rsquo;exprimer. Aubaine pour le Fiteca 2015 : la municipalit&eacute; de Lima ayant interdit le graff sur les fa&ccedil;ades de la ville, les artistes les plus en vue s&rsquo;&eacute;taient donn&eacute; rendez-vous loin des yeux de la police, &agrave; la Balanza. Les habitants offraient leurs murs sur lesquels le P&eacute;rou d&rsquo;aujourd&rsquo;hui peint son identit&eacute; avec fiert&eacute;.</p> <p class="p1"> &nbsp;</p> <p class="p1"> Ce travail photographique est n&eacute; d&rsquo;une rencontre entre la photographe, Maud Veith, et un disciple du fondateur du Fiteca, Bryan Meza. Ce jeune membre de la troupe La Gran Marcha de los Mu&ntilde;econes est investi corps et &acirc;me dans l&rsquo;organisation du festival qu&rsquo;il contribue &agrave; faire grandir chaque ann&eacute;e. Marine Veith, cousine et journaliste, a suivi l&rsquo;aventure &agrave; travers les yeux de Maud, qui lui raconte, depuis le d&eacute;but ses rencontres et ses coups de c&oelig;ur.</p> <p class="p1"> &nbsp;</p> <p class="p1"> Avec cette s&eacute;rie de photos, nous vous proposons un voyage en terre culturelle o&ugrave; les habitants ont investi des lieux sans autorisation et avec flamme. Cette flamme qui br&ucirc;le dans les yeux de ceux qui refusent les destins impos&eacute;s.</p> <p class="p1"> &nbsp;</p> <p class="p1"> Les photos pr&eacute;sent&eacute;es ont &eacute;t&eacute; prises sur plusieurs ann&eacute;es (entre 2008 et 2015), au fil des rencontres, toujours &eacute;mouvantes, et des &eacute;v&egrave;nements, souvent rocambolesques. Ni un reportage, ni un festival n&rsquo;existe sans aventure. Celle-ci est humaine avant tout.</p> <p class="p1"> &nbsp;</p> <p class="p1"> &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;Marine Veith, 2016</p>
<p> &nbsp;</p> <p> <img alt="_hey8411-1457350236" height="179" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/286931/_HEY8411-1457350236.jpg" width="516" /></p> <p> &nbsp;</p> <p> <strong>Le Studio Photo Ambulant </strong>a pos&eacute; ses fonds de tissus &agrave; l&#39;Espace Renaudie samedi dernier pour une apr&egrave;s midi consacr&eacute; au <strong>droit des femmes</strong> suivie de projections d&#39;un film superbe (&quot;nos m&egrave;res, nos daronnes&quot;) et des portraits r&eacute;alis&eacute;s dans l&#39;apr&egrave;s-midi .</p> <p> &nbsp;</p> <p> Une tr&egrave;s belle exp&eacute;rience avec des mod&egrave;les tr&egrave;s motiv&eacute;s par le projet !</p> <p> &nbsp;</p> <p> <img alt="Renaudie2-1457349567" height="183" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/286928/Renaudie2-1457349567.jpg" width="520" /></p> <p> &nbsp;</p> <p> &nbsp;</p> <p> Je profite de ce petit mot pour faire un <strong>GRAND MERCI</strong> &agrave; tous ceux qui ont d&eacute;j&agrave; fait gonfler la cagnotte,</p> <p> c&#39;est super encourageant et je ne d&eacute;sesp&egrave;re pas du tout d&#39;arriver au bout !</p> <p> &nbsp;</p>