Nouvel objectif !

Grâce à vos nombreux soutiens nous avons regroupé les 15000€ nécessaires à la réalisation de l’installation ! Pour continuer sur cette lancée, aidez-nous à atteindre 17000€ !

Ces fonds supplémentaires serviront notamment à financer l’entretien de la pompe (1000€/an), ce qui permettra au conseil du village d’investir dans d’autres projets !

Résumé du Projet

Quel est le point commun entre les habitants de Gogma, DargaTech (une start-up Burkinabè), un élève en année de césure et une équipe de recherche internationale ? Ils prennent tous part au projet “Turning Sun into Water” !

Nous installerons une pompe solaire qui améliorera durablement la vie de 700 habitants du village de Gogma au Burkina Faso. La pompe solaire fournira de l’eau potable, sera bénéfique pour la santé des habitants, fera économiser du temps aux femmes et aux enfants et favorisera le développement de la communauté. Le système sera installé par DargaTech et sera géré par le conseil du village, ce qui garantit la durabilité du projet et participe au développement des capacités locales. La réussite de l'installation du système encouragera la mise en place d'autres pompes solaires dans ce même village et la même région ! C'est dans l'optique de pérenniser notre action dans la région et de participer à d'autres installation de pompes solaires localement que nous sommes aussi en train de créer une association appellée "Eau Fil du Soleil".

Le système de pompage solaire est aussi associé à un projet de recherche innovant et interdisciplinaire. Ce projet, porté par l’Université Paris-Saclay (France) et l’Imperial College London (Royaume-Uni), vise à concevoir des systèmes de pompage solaire qui sont plus durables et mieux adaptés aux besoins des communautés rurales.

Notre équipe a les compétences, l’expérience, les contacts locaux, et la motivation pour mener à bien ce projet. Nous avons besoin de votre aide pour acheter le système et collecter les données pour la recherche. Cela permettra d’améliorer les conditions de vie dans le village de Gogma et, grâce aux répercussions de notre projet de recherche, dans toutes les zones rurales du monde !

Le Contexte

Savez-vous qu’il y a 2,1 milliards de personnes dans le monde qui n’ont pas d’installation basique pour l’accès à l’eau ? Pouvez-vous imaginer à quoi votre vie ressemblerait si vous deviez passer des heures à collecter de l’eau chaque jour ? Une grande partie des familles concernées par cette réalité vivent dans des zones rurales en Afrique. Dans ces zones, l’eau est principalement collectée avec des pompes à mains ou des sceaux par des femmes et des enfants.

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Collecter de l’eau de cette manière est une activité fatigante et chronophage : les femmes et les enfants perdent un temps précieux qu’ils auraient pu consacrer à des activités productives et à l’éducation. De plus, la quantité d’eau qui peut être fournie par le pompage manuel est limitée. Cela empêche les habitants d’avoir une quantité d’eau suffisante pour la consommation et d’utiliser l’eau pour des usages productifs tels que l’agriculture. De plus, les systèmes de pompage sont souvent mal dimensionnés, cassent et sont rarement réparés.

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Pour sortir de ce cercle vicieux, les habitants ont besoin d’un système de pompage motorisé, fiable, et durable. Cela permet une hydratation saine, promeut l’émancipation des femmes et l’éducation des enfants.

Les pompes diesel sont une option, mais le diesel est cher et ces pompes génèrent de la fumée ce qui impacte négativement la santé des habitants. Étant donné que la plupart des villages ruraux ne sont pas connectés au réseau électrique, l’énergie solaire est une très bonne alternative pour alimenter les pompes. Celle-ci est renouvelable et est désormais compétitive économiquement dans les zones rurales grâce au prix décroissant des cellules photovoltaïques. L’eau est pompée pendant la journée, lorsque le soleil brille, et est stockée dans un réservoir pour garantir un accès continu à l’eau !

Notre Plan

Notre premier objectif est d’installer un système de pompage solaire complet qui fournira de l’eau à 700 personnes du village de Gogma. L'installation sera réalisée par la start-up DargaTech. C'est une installation de taille conséquente qui inclut le creusage d’un puits, la construction d’un réservoir d’eau, l’installation d’une pompe solaire et de bornes fontaines.

Grâce à notre connaissance de l’environnement local et des systèmes de pompage solaire, nous pouvons réaliser un système à la fois adapté à la communauté, fiable et bon marché. Les habitants de Gogma participeront également à l’installation du système de pompage, ce qui favorisera l’intégration du système dans la vie de la communauté. De plus c'est le conseil du village qui gérera le système et notre association "Eau Fil du Soleil" sera en contact régulier avec lui !

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Nous avons pensé notre projet pour être en accord avec les trois piliers du développement durable (social, économique et environnemental).

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Notre projet est en effet :

- Viable, étant donné qu’il fournira de l’eau saine au village complet en utilisant une technologie renouvelable et bon marché.

- Vivable, parce qu’il est pensé avec et pour les habitants et est respectueux de l’environnement local.

- Équitable, car le conseil du village possèdera et gérera la pompe au profit du village.

Ce système de pompage solaire est aussi associé à un projet de recherche innovant et interdisciplinaire. Ce projet porté par l’Université Paris-Saclay (France) et l’Imperial College London (Grande-Bretagne) vise à concevoir des systèmes de pompage solaire qui sont plus efficaces et mieux adaptés aux besoins des populations locales.

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Dans le cadre de ce projet de recherche, des données techniques et socio-économiques seront collectées. Dans ce but, nos équipes de recherche ont conçu un système de collection de données techniques. Ce système est autonome et adapté aux environnements difficiles de l'Afrique subsaharienne. De plus, elles ont développé une méthodologie pour la collection de données socio-économiques. Cette méthodologie a été testée et validée dans des communautés rurales de pays en voie de développement. Nos outils de recherche sont prêts, aidez-nous à les sortir du laboratoire !

Notre Équipe

C’est un projet ambitieux, donc pourquoi penser que nous pouvons réussir ? La réponse est que nous avons rassemblé une équipe gagnante. Au sein de notre équipe, DargaTech, une entreprise locale spécialisée dans les installations de pompage travaille main dans la main avec des experts académiques dans le domaine du pompage solaire (Université Paris Saclay et Imperial College London).

Arouna Darga est le co-directeur de la start-up Burkinaise DargaTech. Il est aussi chercheur et enseignant dans le domaine de l’énergie solaire à l’Université Pierre et Marie Curie (France), représentant du Africa Network for Solar Energy (ANSOLE) en France et sera le président de l'association "Eau Fil du Soleil". Arouna est le lien parfait entre la mise en place de la pompe solaire localement et les aspects scientifiques.

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Matthias Heinrich est un étudiant en sciences de l'ingénieur à l’École Normale Supérieure de Rennes (France). Il a décidé de prendre une année de césure pour s’impliquer pleinement dans ce projet. Il est chargé de coordonner l’installation du système au Burkina-Faso et de collecter les données techniques et socio-économiques. Matthias sera de plus le trésorier de "Eau Fil du Soleil".

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Simon Meunier fait sa thèse sur l’analyse interdisciplinaire des systèmes de pompage solaire dans les communautés rurales. Il travaille en collaboration avec des chercheurs à l’Université Paris-Saclay et à l’Imperial College London. Simon et ses superviseurs vont traiter et utiliser les données collectées. Simon sera aussi le secrétaire de "Eau Fil du Soleil".

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Judith Cherni est une chercheuse et enseignante à l’Imperial College London. Elle se focalise sur le développement international et la mise en place des systèmes énergétiques dans les communautés rurales des pays en voie de développement. Judith supervise aussi la thèse de Simon.

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Loic Quéval est un chercheur et enseignant à l’Université Paris-Saclay. Il est spécialisé dans la conversion d’énergie et la conception de systèmes énergétiques. Il supervise la thèse de Simon.

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