Un professeur pour les enfants syriens réfugiés au Liban
<p>Je m'appelle Thomas, et j'ai 19 ans. Après avoir passé un mois l'été dernier dans le camp de réfugiés de l'île de Chios, en Grèce, j'ai eu envie de continuer mon engagement en faveur des personnes réfugiées accueillis dans des pays tiers. Ainsi, cet été, je pars 7 semaines apporter mon aide à l'association Salam LADC, qui vient en aide aux réfugiés syriens dans l'Est du Liban. Je rejoindrai une équipe d'une vingtaine de bénévoles qui assurent différents projets d'éducation à destination des enfants syriens ainsi que la distribution d'un aide humanitaire matérielle indispensable dans la région. Parallèlement à cela, je vous propose de <strong>participer à cette collecte </strong>pour aider à la mise en place de l'un des projet que l'association met en place : <strong>embaucher un professeur local pour les enfants réfugiés ! </strong></p><p> </p><p><strong>La situation pour les réfugiés syriens au Liban </strong></p><p>Le Liban a toujours été confronté à l’arrivée de réfugiés. Depuis 1947, de nombreux Palestiniens sont venus trouver refuge dans les différents camps du pays. Mais il y a quelques années, cette crise a changé d’échelle. Le début de la guerre en Syrie en 2011 a poussé des millions de personnes sur les routes de l’exil. Si certaines personnes ont choisi de gagner l’Europe, la grande majorité d’entre eux espère rentrer en Syrie à terme et a gagné la Jordanie, la Turquie ou le Liban. Le résultat de ces mouvements de population est sans appel : du fait l’arrivée d’1,5 millions de Syriens, 1/3 de la population du pays est maintenant. Le Liban est le pays qui, rapporté à la population initiale, accueille le plus haut nombre de réfugiés au monde. </p><p>La plupart des réfugiés vivent dans la vallée de la Bekaa, à l’Est de Beyrouth. Ils vivent dans des petits camps disséminés dans les villages libanais. L’action d’une association comme Salam LADC est d’apporter une aide à ces populations souvent particulièrement vulnérables.</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/512654/horizontal-website-logo-copy-1525381226.png" /></p><p> </p><p>Crée en 2006 au sortir du conflit israélo-libanais, Salam LADC s’est donnée pour mission d’assister les populations vulnérables vivant dans le pays. De fait, depuis quelques années cette aide s’est tournée vers les réfugiés. Toute l’année, une vingtaine de bénévoles se relaient pour mener différentes actions éducatives et humanitaires dans la vallée de la Bekaa.</p><p> </p><p><iframe src="https://cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2Fl4LQTQ23kX8&src_secure=1&url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3Dl4LQTQ23kX8&image=https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2Fl4LQTQ23kX8%2Fhqdefault.jpg&key=8b7d8dd6504d41af9a77662672aabc2a&type=text%2Fhtml&schema=youtube" width="500" height="281" scrolling="no" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p><strong>L’accès des enfants syriens à l’école au Liban</strong></p><p>Au Liban, les enfants des familles réfugiés ont le droit d’aller dans les écoles publiques gratuitement. Mais du fait de la guerre, ils ont souvent passé plusieurs années sans suivre des cours. Ils sont donc confrontés à de grandes difficultés lorsqu’ils arrivent dans leurs nouvelles classes, et peu d’entre eux réussissent à y rester dans la durée. De plus, en Syrie l’école est en arabe. Au Liban, la plupart des cours sont souvent donnés en anglais ou en français. Même les enfants les plus à l’aise ont beaucoup de mal à comprendre les différents supports pédagogiques dans une langue qu’ils ne comprennent pas. Avant d’entrer dans les écoles libanaises, les enfants doivent passer un test de compréhension de l’anglais. Le pourcentage d’échecs dans la vallée de la Bekaa est supérieur à 70%.</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/512649/28279893_1888211131191146_1223765029630765307_n-1525380824.jpg" /></p><p> </p><p><strong>Comment Salam LADC vient-il en aide à ces enfants ? </strong></p><p>Depuis quelques années, les bénévoles de Salam ont été en mesure de fournir des cours à deux classes de 15-20 élèves. La majorité des élèves a entre 6 et 10 ans. Le but de ces cours est de préparer les enfants aux tests d’entrée dans le système public d’éducation libanais.</p><p>Les bénévoles ont vu les enfants progresser tout au long du programme. D’un niveau où ils n’arrivaient pas à faire la différence entre les lettres de l’alphabets, certains enfants sont passés à un stade auquel ils sont capables de lire et d’écrire en anglais ! Grace aux efforts de l’association, la plupart des enfants du camp ont réussi à rentrer dans une école publique.</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/512650/29683816_1929537997058459_6490531780599554694_n-1525380839.jpg" /></p><p> </p><p><strong>Quel est le problème persistant ? </strong></p><p>Le postulat de départ était qu’une fois que les enfants avaient progressé en anglais et avaient gagné confiance en eux dans l’usage de cette langue, ils s’en sortiraient et qu’il suffirait à l’association de faire des cours du soir et de préparer chaque année de nouveaux élèves à intégrer les écoles de la région.</p><p> </p><p><iframe src="https://cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2FAD4oCLCCdxQ&src_secure=1&url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DAD4oCLCCdxQ&image=https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FAD4oCLCCdxQ%2Fhqdefault.jpg&key=8b7d8dd6504d41af9a77662672aabc2a&type=text%2Fhtml&schema=youtube" width="500" height="281" scrolling="no" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p>Mais il est apparu que même intégrés dans les classes, les enfants restaient en retard et ne parvenaient pas à atteindre leur plein potentiel. Les professeurs des écoles publiques libanaises sont débordés et n’ont pas les moyens d’accompagner personnellement les enfants réfugiés syriens.</p><p> </p><p><strong>Quelle solution ? </strong></p><p>L’idée est à présent d’engager un professeur libanais qui puisse accompagner les enfants le long de leur parcours scolaire au Liban, dans un pays qui leur est étranger et inconnu. Il y a un réel besoin d’avoir quelqu’un qui comprenne les codes du système éducatif local, afin d’accompagner les enfants en complémentarité des cours qu’ils reçoivent à l’école. L’école ayant lieu l’après-midi au Liban, l’idée serait de mettre en place ces cours de soutien le matin.</p><p>Jusqu’à présent, il a suffi des bénévoles, car nombre d’entre eux ont une expérience dans la pédagogie. Mais maintenant, il est temps de fournir aux enfants l’aide plus ciblée qu’ils méritent. Pour cela, les bénévoles ne seront pas suffisants. </p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/512651/22089709_1734532103225717_7030050701532265007_n-1525380867.jpg" /></p><p> </p>
<p><strong>Quels sont les besoins ? A quoi serviront vos dons ? </strong></p><p>L’association est propriétaire d’un bâtiment pour donner les cours, et a face à elle des élèves surmotivés et impatients d’apprendre (c’est bien le principal !). Désormais, il faut les fonds pour engager le professeur, et pour les besoins quotidiens suscités par une classe de jeunes enfants.</p><p>Le programme sera mis en place si les fonds sont réunis pour 6 mois minimum. Mais à mon échelle, je vous propose de fixer un objectif pour la collecte qui correspond à un mois de dépenses. Cette somme sera jointe à d’autres collectes pour atteindre la barre des 6 mois. Il nous faut donc 900 euros :</p><p>- Le salaire moyen pour un professeur à plein temps au Liban : 600 euros/mois.</p><p>- Du matériel pédagogique pour les enfants (papier en encre pour imprimer les feuilles de travail, stylos et feutres, jeux, matériel artistique : 300 euros/mois.</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/512653/28575599_1888211224524470_7540691993899465071_n-1525380982.jpg" /></p><p> </p><p><strong>Utilisation de vos dons 100% à direction de ce projet </strong></p><p>Je pars 7 semaines au Liban pour œuvrer aux côtés de l’association Salam LADC sur ce projet ainsi que sur d’autres projets d’éducation. Mais vos dons ne serviront pas à financer mon séjour, que je financer intégralement moi-même. J’apporte ainsi la garantie que 100% de la somme que vous donnerez ira directement à la réalisation du projet.</p><p>En faisant un don à cette collecte, vous recevrez début juillet un reçu fiscal qui vous permettra de bénéficier d'une réduction fiscale à hauteur de 66% de votre don ! Par exemple, faire un don de 100 euros ne vous coûtera au final que 33 euros ! Alors n'hésitez pas ! </p><p>Si, par bonheur, nous arrivions à dépasser la somme initialement prévue, cela permettrait de financer non plus un mois d'activité pour le professeur mais deux, trois, ou même quatre mois !! Le projet ne sera lancé que si plusieurs donateurs récoltent ensemble l'équivalent de 6 mois de salaire pour le professeur. Ensemble, nous pouvons essayer de participer largement à cet objectif !</p>