Vibra Songs
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À travers l'histoire et la mémoire de Sthyk Balossa, <i>Vibra song</i>s revient sur les événements qui ont marqué son pays d'origine le Congo-Brazzaville déchiré par les guerres civiles. Alors quand tout se calme, quand les balles ne sifflent plus, que reste-t il ? Le silence, la mémoire des sons, des émotions, des messages. Le corps tout entier résonne de cette mémoire.</p>
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<em><strong>Vibra-Songs est un grand voyage, comme un aller-retour entre le son et le corps, où la musique, les mots et la vidéo entrent dans un dialogue intérieur et extérieur, pour finalement ne faire qu’un. Il semble intéressant de se demander comment le corps réagit et agit dans le son, dans les mots.</strong></em></p>
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<img alt="P1170229-2-1412955191" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/127055/P1170229-2-1412955191.jpeg"></p>
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<em>«Vibra Songs» vient de là. «Vibra Songs» n'est pas forcément ce qui résonne, ce qu'on entend, mais c'est surtout la vibration des sons. L'idée de cette pièce n'est pas de reproduire les scènes de guerre mais de travailler sur la sensibilité et la sensation, d’évoquer cela par les mots, les images, les corps et la musique. Pour moi c'est un mode d'éveil.</em></p>
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<strong>'' Vibra Songs '' vient d’un questionnement sur l’écoute et la perception que l’on a du son.</strong> Le corps est habité, traversé par des états sonores, émotionnels, il est à l’écoute de ce qui l’entoure et en est marqué comme un témoin. <strong>D’une part, le corps garde la mémoire de certains sons, de certaines émotions telles que la douleur, la douceur, la peur…</strong> En atteignant sa sensibilité, ces sons vont modifier et perturber les états du corps. Pareils aux pores de notre peau qui sont sensibles à l’air, notre corps tout entier est sensible au son, comme une multitude de capteurs. <strong>D’autre part, le corps garde aussi la mémoire des messages, il est touché et marqué par le sens des mots, de ce qui est écrit et dit.</strong></p>
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<img alt="P1170283-6-1412955226" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/127056/P1170283-6-1412955226.jpeg"></p>
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Chorégraphie : Sthyk Balossa</p>
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Texte : Dieudonné Niangouna</p>
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Vidéo et accompagnement à la mise en scène : Armand Sebastian Florea</p>
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Danseurs : Aurélie Doignon, Jude Malone Bayimissa, Sthyk Balossa</p>
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Composition Musical : Thomas Edery, Armand Sebastian Florea</p>
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<img alt="Combat-1412955373" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/127058/combat-1412955373.jpeg"></p>
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La collecte servira à la mise en place de résidences de création.</p>
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En effet, les fonds collectés serviront à l'achat du matériel scénique, aux frais de transport, d'hébergement, à la participation du billet d'avion du danseur Congolais. Les artistes ne sont pas rémunérés pour cette résidence, il s'agit là d'un réel investissement personnel et collectif.</p>