8 Coups

Entre drame et thriller, RAMZY dans le prochain film court de Virginie Schwartz : 8 COUPS. Soutenez-nous !

Visuel du projet 8 Coups
Réussi
52
Contributions
23/09/2014
Date de fin
5 605 €
Sur 5 500 €
102 %

8 Coups

<p>  </p> <p> <strong>LE PROJET</strong></p> <p>  </p> <p> Un court métrage de 20 minutes entre drame social et thriller avec Ramzy Bedia qui sera tourné en septembre/octobre dans une cité de Strasbourg.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Ramzy" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/109090/Ramzy.jpeg"></p> <p>  </p> <p> <strong>L'HISTOIRE</strong></p> <p>  </p> <p> Sami et Axel vivent dans une cité de l’est de la France.</p> <p> Sami tente d’élever sa petite fille Lana en créant un univers ludique et sensible au milieu des tours de béton. Axel, le caïd du quartier, enfume tout le monde sur ses affaires mais surtout sur sa sexualité.</p> <p> Ces gens ordinaires vivent à côté les uns des autres mais ne se connaissent pas.</p> <p> Pourtant leur destin va être lié...</p> <p>  </p> <p> <strong>LE PROPOS : UN FILM ENGAGE</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>« 8 coups » est une photographie d’une des réalités de nos banlieues françaises</strong> :  celle d’une précarité sociale avoisinant une violence qui peut, à tout moment, s’enflammer. Mais c’est avant et surtout, l<strong>’histoire de personnages, motivés par des desseins sensibles et profondément romanesques</strong>: un père trentenaire faisant office de figure maternelle et paternelle, soucieux d’offrir le meilleur à sa fille, et un jeune caïd homo voulant s’affranchir et se libérer du mensonge dans lequel il vit. A la fois singuliers et ultra réalistes, les personnages de « 8 coups » se débattent, tentent de se sauver, de s’extraire de leurs entraves sociales. </p> <p> <strong>L’intention du film est aussi de nous interroger sur le sens de la responsabilité</strong>, pas seulement collective mais également individuelle. Le terme « responsabilité » recouvre l’idée de se porter caution, d’être garant d’événements qui vont se produire, de se référer à un mécanisme projectif, tourné vers l’avenir. L’étendue de la responsabilité suppose donc une grande lucidité qui voit bien au-delà de l’immédiateté, pour anticiper des conséquences lointaines dans le temps et l’espace.</p> <p> <strong>Finalement avons-nous pleinement conscience, par la portée de nos actes, de notre responsabilité dans la société ? </strong>Sommes-nous parfois acteur de la violence ou de l’exclusion sociale sans en avoir pleinement conscience ? </p> <p> Telles sont les questions soulevées par ce court métrage…</p> <p>  </p> <p> <strong>LE TRAITEMENT ARTISTIQUE</strong></p> <p>  </p> <p> L’atmosphère du film est explosive, sous pression, telle une cocotte-minute, une bombe à retardement. Au fur et à mesure des séquences, on sent une montée de la tension, de la violence même si elle n’est jamais clairement verbalisée. Les gestes des personnages se font plus rapides ou plus nerveux, ils deviennent plus fébriles, leurs démarches plus impatientes, etc. La lumière, la chaleur sont aussi des catalyseurs. Tout peut s’enflammer à tout instant.</p> <p> L’esthétisme est au service de cette ambiance : une chaleur écrasante qui porte sur les nerfs,  un brasier prêt à s’enflammer le jour, mais aussi une sorte de langueur et de tension hypnotique la nuit, tel un cauchemar.</p> <p>  </p> <p> <strong>Le ton et le rythme</strong></p> <p> <em>« 8 coups »</em> est avant tout un drame social. Cependant, malgré une tension et une violence inhérente au sujet et au propos, « <em>8 coups »</em> offre de vrais moments de comédie et de tendresse qui sont comme des échappatoires, des respirations dans un milieu  en hypoxie, en apnée.</p> <p> Au fur et à mesure du récit, le rythme s’accélère, les séquences sont plus courtes, plus nerveuses. L’étau se resserre, les cadres et la longueur des plans (de plus en plus courts) reflètent cette dynamique. </p> <p>  </p> <p> <strong>La direction d’acteurs</strong></p> <p> Le jeu des acteurs doit être au plus proche du réel pour parvenir à être la photographie d’une jeunesse, d’une époque, de quartiers.</p> <p> Bien que stylisée, la mise en scène doit avant tout laisser de la place aux propositions et aux improvisations des acteurs pour saisir leur mélancolie mais aussi leur « électricité », leur ardeur, leur fébrilité.</p> <p>  </p> <p> <strong>La photographie</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>L’influence du romantisme</strong></p> <p> Axel est un héros romantique dans le sens où il est un personnage tourmenté, un homme sensible, auquel son destin échappe et dont la société nie les aspirations profondes. Il souffre de ne pas pouvoir vivre pleinement son amour, son attention se focalise sur ses sentiments intimes et sur son dilemme.  Perdu, il cherche dans la contemplation de l’espace qui l’entoure des solutions. Ce lieu désolé, délabré, reflète son mal être lié à son sentiment d’incomplétude amoureuse.</p> <p>  </p> <p> <strong>La lumière</strong></p> <p> La photographie sera donc influencée par la peinture romantique et notamment celle de Friedrich et de Turner. Friedrich pour certaines valeurs de cadre (cf. paragraphe suivant), Turner pour son travail sur la lumière. En effet, Turner utilise une palette claire avec une dissolution de la lumière (les rayons de soleil représentent dans son œuvre la fin du monde).</p> <p>  </p> <p> <img alt="Musee_photo_court_172_turnerbrest" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/109092/musee_photo_court_172_TurnerBrest.jpg"></p> <p> W.Turner. The Harbour of Brest</p> <p>  </p> <p> Dans « 8 coups », la lumière est omniprésente. Pour raconter l’atmosphère de fournaise, les scènes de jour auront tendance à être très claires, parfois surexposées et peu contrastées. Les formes pourront même avec la chaleur se déformer, notamment les plans au niveau du macadam au début et à la fin du film.</p> <p> La direction photographique des séquences de jour s’inspire également du travail plus contemporain du photographe Massimo Vitali qui traduit parfaitement cette idée de chaleur écrasante, de lumière saturée et de blancheur enveloppante.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Massimo_vitali" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/109094/Massimo_vitali.jpg"><img alt="Massimo_vitali_2" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/109095/Massimo_vitali_2.jpg"></p> <p> Photos: Massimo Vitali</p> <p>  </p> <p> Quant aux scènes de nuit, elles seront l’expression de ce temps en suspension entre deux jours de canicule. Les points de lumière seront donc plus colorés (en explorant le spectre des couleurs primaires : rouge, jaune, bleu), plus contrastés aussi pour créer une atmosphère énigmatique et hypnotique.</p> <p> Ces scènes étranges, entre rêve et cauchemar, vont se nourrir d’influences picturales de photographes comme Gregory Crewdson ou d’artistes comme Edward Hopper ou encore Jacques Monory.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Gregory-crewdson-photograph" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/109097/gregory-crewdson-photograph.jpg"></p> <p> Photo: Gregory Crewdson</p> <p>  </p> <p> <strong>Les cadres</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Des cadres au service de la tension</strong></p> <p> Le montage va alterner des valeurs larges ou très larges (loin des personnages) à des valeurs serrées voir très serrées. La caméra mettra ainsi les personnages sous pression, elle sera le témoin de leur nervosité, saisira la moindre de leur expression. Les profondeurs de champ seront très courtes, pour confiner les personnages.</p> <p> Au fur et à mesure du récit, les valeurs de plans seront de plus en plus serrées, la caméra se fera de plus en plus anxiogène.</p> <p> Par ailleurs, la caméra - même si elle n’est pas en mouvement - vibrera comme un cœur qui bat, comme une respiration, de plus en plus nerveuse, de plus en plus saccadée.</p> <p>  </p> <p> Dans le couple Axel-Tom, la composition des cadres sera légèrement en plongée ou en contre-plongée. En effet, Axel est à la fois dominé par le monde qui l’entoure et en même temps, il s’en extrait pour le contempler jusqu’au moment où il prend sa décision. Une fois son choix fait, la caméra se repositionnera au niveau de son regard car Axel décide de faire face.</p> <p>  </p> <p> <strong>Un nouveau point de vue sur la cité</strong></p> <p> L’univers de la cité sera surtout perçu par le point de vue d’Axel. Cet univers le dépasse, le domine, le submerge. Il est à la fois immense, désolé et graphique, familier et inhospitalier. A l’instar du travail d’Andreas Gursky qui prend racine dans le réel, au cœur d’une société d’abondance, la caméra s’attachera à faire vivre ces lieux surpeuplés, en captant leur esthétisme, leur force.  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Andreas-gursky-22" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/109102/Andreas-Gursky-22.jpg"></p> <p> Photo: Andreas Gursky</p> <p>  </p> <p> <strong> 4.       Le son</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Le montage son </strong></p> <p> Le travail du son est également capital pour traduire l’ambiance générale du film.</p> <p> Les sons seront renforcés, saturés, distordus, leurs aspérités à la prise de son, accentuées. L’ajout de sons est aussi envisagé pour proposer un univers sonore dramatique et renforcer l’atmosphère fiévreuse et caniculaire, sous tension.</p> <p>  </p> <p> Le jour :</p> <p> Pour évoquer la chaleur, les sons seront plus sourds : bourdonnement des lignes à haute tension, souffle de l’air qui tremble à l’horizon, au niveau du bitume, respirations courtes des personnages… tandis qu’ils seront plus aigus ou plus cristallins pour traduire la tension et la crispation grandissante : tous les sons liés à la salle de bains seront dissonants, la sonnerie du téléphone d’Axel sera irritante.</p> <p>  </p> <p> La nuit :</p> <p> L’ambiance nocturne en revanche sera moins sonore, les scènes moins bavardes. Les sons seront plus étouffés, l’atmosphère plus étouffante, plus sourde pour traduire l’apnée et renforcer l’hypoxie des situations (inspirations, expirations, bruits de pas, sifflement des réverbères, moteurs des voitures, sirènes de police, etc.)</p> <p>  </p> <p> <strong>La musique</strong></p> <p> Se mêlant à ces sonorités parfois aiguës, parfois sourdes, un thème orchestral se déploiera à la fin du film. Il prendra le pas de manière brutale sur les directs et les ambiances comme pour raconter de manière lyrique l’arrêt de la vie.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>L’EQUIPE</strong></p> <p>  </p> <p> On ne change pas une équipe qui gagne ! L’équipe sur 8 coups sera la même que sur mon premier court métrage « Tu te souviens ? »</p> <p>  </p> <p> <strong>David Christophe Barrot</strong></p> <p> Depuis plus de 10 ans, David Christophe défend au sein de Totally Prod un cinéma indépendant, engagé et ambitieux. Il a récemment produit, « My Old Lady », le premier film du célèbre metteur en scène de théâtre américain Israël Horovitz , « Tu n’aimeras point » de Haim Tabakman, (Selection officielle - Un certain Regard - Cannes 2009), ou encore « Bankable » de Mona Achache, un téléfilm pour Arte récompensé au Festival de Luchon.</p> <p>  </p> <p> <strong>Mathieu Czernichow</strong></p> <p> Passionné par tout ce qui attrait à l’image que ce soit le cinéma et la photo mais aussi par les arts en général, Mathieu a travaillé sur plusieurs dizaines de films (des fictions mais aussi des documentaires) comme directeur de la photographie. Il aime s’engager sur des projets singuliers où il s’amuse et exprime son talent : il sait faire comme personne une belle image avec de petits moyens !  </p> <p>  </p> <p> <strong>Denis Seiglan</strong></p> <p> Denis travaille depuis près de 15 ans comme chef décorateur. Véritable passionné, touche à tout exigeant, il a, à la fois, construit des décors pour le cinéma, pour des fictions télé mais il a également conçu des plateaux pour des émissions TV.  Denis a l’art de s’adapter à tout type de contraintes et de situations ; il défie même le temps et les saisons: pour « Tu te souviens ? » il a trouvé, en plein hiver, des dizaines coccinelles à 3 jours du tournage! </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <a href="https://www.facebook.com/8coups" target="_blank">https://www.facebook.com/8coups</a></p>

À quoi servira la collecte

<p> Pour couvrir l’ensemble des frais liés à la production, le budget du film s’élève à 47 564 euros.</p> <p> Nous avons réussi à obtenir une subvention locale de la communauté urbaine de Strasbourg de 20 000 euros ainsi qu’un apport en industrie d’un partenaire sur l’ensemble de la postproduction qui représente 17 227 euros.</p> <p> L'apport producteur s'élève à 4 837 euros.</p> <p> Pour boucler notre financement du tournage, il nous manque aujourd’hui 5 500 euros.</p> <p>  </p> <p> Les 5 500 euros couvriront certains frais du budget comme indiqués ci dessous:</p> <p>  </p> <p> Location matériel technique                                        2000</p> <p> Costumes  + Décors  + Véhicules de jeu                    2000</p> <p> Repérages techniques et artistiques                           1500</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Si nous dépassons l'objectif, voici que nous pourrions financer grâce à vous: </strong></p> <p>  </p> <p> <strong>A partir de 6 500 euros</strong>: Nous pourrions financer les inscriptions en festivals pour que le film vivent le plus possible notamment hors de nos frontières </p> <p>  </p> <p> <strong>A partir de 8000 euros : </strong>nous pourrions faire un making-of du film qui serait offert exclusivement aux kiss kiss bank bankers via un lien privé de visionnage.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Merci à tous les Kiss Kiss Bank Bankers pour leur aide précieuse afin que ce projet puisse voir le jour !</strong></p> <p>   <img alt="-1" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/110008/-1.jpg"></p>

Contreparties

5 €

  • 1 contribution
Votre nom au générique du film

Livraison estimée : juin 2015

10 €

  • 1 contribution
Fonds d’écran HD « 8 coups » + Votre nom au générique du film

Livraison estimée : juin 2015

15 €

  • 1 contribution
1 Photo du film dédicacée + Fonds d’écran HD « 8 coups » + Votre nom au générique du film

Livraison estimée : juin 2015

30 €

  • 3 contributions
1 DVD du film + Votre nom au générique du film + Fonds d’écran HD « 8 coups »

Livraison estimée : juin 2015

50 €

  • 19 contributions
1 invitation à la projection du film en avant première en présence de l’équipe + 1 DVD du film + Votre nom au générique du film + Fonds d’écran HD « 8 coups »

Livraison estimée : juin 2015

100 €

  • 16 contributions
Un scénario dédicacé par le réalisateur et les comédiens + 1 invitation à la projection du film en avant première en présence de l’équipe + 1 DVD du film + Votre nom au générique du film + Fonds d’écran HD « 8 coups »

Livraison estimée : juin 2015

500 €

  • 2 contributions
Une invitation à la fête de fin de tournage en présence de l’équipe + Un scénario dédicacé par le réalisateur et les comédiens + 1 invitation à la projection du film en avant première en présence de l’équipe + 1 DVD du film + Votre nom au générique du film + Fonds d’écran HD « 8 coups »

Livraison estimée : juin 2015

1 000 €

    Le "clap" du film + Une invitation à la fête de fin de tournage en présence de l’équipe + Un scénario dédicacé par le réalisateur et les comédiens + 1 invitation à la projection du film en avant première en présence de l’équipe + 1 DVD du film + Votre nom au générique du film + Fonds d’écran HD « 8 coups »

    Livraison estimée : juin 2015

    1 300 €

      Pouvoir assister à une journée de tournage (hors frais de déplacements) + Une invitation à la fête de fin de tournage en présence de l’équipe + Un scénario dédicacé par le réalisateur et les comédiens + 1 invitation à la projection du film en avant première en présence de l’équipe + 1 DVD du film + Votre nom au générique du film + Fonds d’écran HD « 8 coups »

      Livraison estimée : juin 2015

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