CONTRE L'EXIL ET L'OUBLI

Pendant un an, chaque semaine, 3 minutes de création transmédia en hommage aux exilés, déplacés et réfugiés qui vont changer le monde.

Visuel du projet CONTRE L'EXIL ET L'OUBLI
Échoué
8
Contributions
07/04/2014
Date de fin
250 €
Sur 3 000 €
8 %

Soutenu par

Hans Lucas soutient le projet CONTRE L'EXIL ET L'OUBLI

CONTRE L'EXIL ET L'OUBLI

<p>  </p> <p> <img alt="Contre_l_exil_carton" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/49388/contre_l_exil_carton.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>« CE SIECLE SERA CELUI DES PEUPLES EN MOUVEMENT<a href="#_ftn1" title="">[1]</a> »</strong></p> <p>  </p> <p> D’ici à 2100 entre 100 et 200 millions de personnes vont devoir quitter leur terre et trouver refuge ailleurs à cause des changements climatiques<a href="#_ftn2" title="">[2]</a>. Si l’on ajoute à ces chiffres alarmants ceux que l’on appelle pudiquement les « déracinés », ils étaient 45,2 millions dans le monde fin 2012<a href="#_ftn3" title="">[3]</a> à fuir leur terre d'origine en raison « d'une persécution, d'un conflit, d'une violence généralisée » ou « d'atteintes aux droits de l'Homme » pour se réfugier à l'étranger (les « réfugiés ») ou ailleurs dans leur pays (les « déplacés »).</p> <p>  </p> <p> Soit 700 000 de plus qu'en 2011. C'est le chiffre le plus élevé jamais atteint depuis 1994 (47 millions), année qui marquait la fin du génocide rwandais et l'éclatement de la Yougoslavie.</p> <p>  </p> <p> Pourtant, selon les textes internationaux en vigueur, « chaque fois qu'un individu ou un groupe se trouve, pour des raisons indépendantes de sa volonté, dans l'impossibilité d'exercer son droit à une nourriture suffisante par les moyens dont il dispose, l'État a l'obligation de faire le nécessaire pour donner effet directement à ce droit (distribuer des vivres). Il a la même obligation envers les victimes de catastrophes, naturelles ou autres »<a href="#_ftn4" title="">[4]</a>.</p> <p>  </p> <p> Ainsi l’insécurité alimentaire mondiale est renforcée par les problèmes climatiques et économiques auxquels viennent s’ajouter des raisons politiques aux déplacements de populations de plus en plus importantes.</p> <p>  </p> <p> Alors qu’un consensus se dégage parmi les experts pour privilégier des solutions globales comme une meilleure répartition de la richesse planétaire susceptible de « fixer » les populations dans leur pays d’origines, les Etats mettent en place des politiques en trompe-l’œil qui n’ont d’autres effets que de retarder l’inéluctable : la nécessité d’une prise de conscience au niveau mondiale.</p> <p>  </p> <p> Aujourd’hui les « déracinés », les « réfugiés », les « déplacés » constituent un <em>peuple de l’ombre</em> qui erre entre l’exil et l’oubli.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Jam10" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/49357/jam10.jpg"></p> <p> Les Mondes de l'école - Mexique - Ecole d'un village de la foret Lacandone (Mat Jacob)</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>UNE CREATION SONORE DE L’EXIL ET DE L’OUBLI</strong></p> <p>  </p> <p> Par delà la diversité géographique, politique ou culturelle des contextes et trajectoires d’exils, ces personnes sont confrontées à des expériences de vie comparables. Les changements climatiques, les catastrophes naturelles et les situations de conflit (qu’elles soient politiques ou économiques) qui occasionnent et justifient l’exil et son corolaire, le retour au pays natal des migrants, constituent un vaste champ thématique de l’écriture et de la création musicale mais aussi poétique.</p> <p>  </p> <p> Afin de faire entendre ce « peuple de l’ombre », le projet propose d'enregistrer des chansons du pays natal interprétées <em>a capela</em> par des détenus du Centre de Rétention Administrative de Vincennes. Juste les voix des ces hommes et de ces femmes qui chantent.</p> <p>  </p> <p> La poésie étant une forme d'initiation au silence, des lectures de poèmes sur l’exil écrits par des auteurs contemporains arabes, africains et européens de l'est (d'où sont majoritairement originaires les exilés que nous enregistrerons) viendra mettre en abîme les chants <em>a capela</em> des exilés.</p> <p>  </p> <p> Enfin une création sonore et musicale originale sera utilisée comme matière première pour tisser entre eux ces chants et ces poèmes de l’exil et créer une trame sonore qui sera diffusée une année entière par la radio numérique australienne <em>CURVED RADIO</em>, partenaire du projet.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Jam3" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/49347/jam3.jpg"></p> <p> Les mondes de l'école - France - Arrivée sur l'île de Molène (Mat Jacob)</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>52 modules de trois minutes composent la création sonore. Chaque programme propose en langue originale :</strong></p> <p>  </p> <p> <u>UN MODULE TRANSMEDIA</u></p> <p> Une chanson a capella interprétée par un(e) exilé(e). Tout ou partie d’une poésie (auteurs contemporains originaires d’Afrique de l’ouest, du monde arabe ou d’Europe de l’est). Un habillage sonore et musical original.</p> <p> (la version vidéo du projet propose d’intégrer ces éléments dans un module transmedia mettant en scène le chant, la poésie, des photographies et la création sonore).</p> <p>  </p> <p> <u>UN CONTENU EDITORIAL NUMERIQUE</u></p> <p> Une présentation du projet et de ses partenaires. Les textes en version originale de la chanson et de la poésie. Les traductions anglaises, françaises et espagnoles de ces textes. Des photographies.</p> <p> Ainsi chaque semaine pendant une année, comme une piqure de rappel, l’écho de l’exil résonnera sur les ondes de <em>CURVED RADIO</em>.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Avenir" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/50309/avenir.jpg">Les mondes de l'école - Mexique - Ecoliers dans une rue de San Cristobal de las Casas (Mat Jacob)</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>UNE RADIO AUSTRALIENNE INDEPENDANTE ET XENOPHILE POUR LUTTER CONTRE L’OUBLI ET SENSIBILISER L’OPINION INTERNATIONALE A L’EXIL</strong></p> <p>  </p> <p> « La musique est une loi morale. Elle donne une âme à l’univers, des ailes à l’esprit, du déploiement à l’imagination, du charme et de la gaieté à la vie et à toute chose. » déclare Gayle Platon Austin, la fondatrice de <em>CURVED RADIO</em> qui accueille et soutien le projet.</p> <p> <em>CURVED RADIO</em> est une tranche sonore de Sydney dans un banquet global de bits savoureux. Sur le web, cette radio australienne de l’altérité vous invite à partager un morceau de Paris, une douceur de Bombay ou un en-cas de New York. Elle accueille nos chants d’exilés dans sa grande cuisine virtuelle où chacun peut contribuer. <em>CURVED RADIO</em> transcende ainsi le temps et l’espace, là où local est global et mondial est local.</p> <p> C’est une nouvelle expérience professionnelle d’une radio indépendante en tranches de diffusion, à la fois dans le flux et sur les ondes, créée par Gayle Austin avec sa partenaire Maree Cunnington, et qui diffuse depuis l’Australie avec et dans le monde entier 24 heures sur 24.</p> <p> <em>CURVED RADIO</em> s’engage à diffuser sur sa page d’accueil <u>chaque semaine durant une année</u> nos créations sonores faites de chants et de poésies inspirés par l’exil.</p> <p>  </p> <p> Une sorte de voix rendue à ce « peuple de l’ombre » qui, loin de toutes leçons et de tout jugement, donnerait à entendre une situation bien plus alarmante qu'il n'y parait puisque selon le dernier rapport du GIEC, les réfugiés climatiques, économiques et politiques devraient bouleverser la face de la Terre durant ce siècle...</p> <p>  </p> <p> <img alt="Jam11" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/49358/jam11.jpg"></p> <p> Haïti - Ecole mixte Saint Alphonse de Cité Soleil, le plus grand bidonville haïtien (Mat Jacob)</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>UNE DIFFUSION MONDIALE LIBRE ET GRATUITE</strong></p> <p>  </p> <p> Les 52 modules sont livrés semaine après semaine durant une année. Leur diffusion débute sur le site de Curved Radio qui en assurera la promotion. C’est depuis se site que va s’élever la voix de ce « peuple de l’ombre ».</p> <p> Les 52 modules sont libres de droits et gratuits. C’est ainsi que les particuliers, les bloggeurs, les portails, les sites et les réseaux sociaux pourront s’en faire l’écho afin que cette voix, ce cri de liberté résonne de plus en plus fort sur la toile et qu’il soit entendu par la communauté internationale.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Jam5" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/49386/jam5.jpg"></p> <p> Mexique - Polho, village autonome zapatiste situé dans Los Altos, camp de refugiés fuyant les groupes para-militaires. Séance de dessins improvisée en extérieur. (Mat Jacob)</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>TOUTES LES LANGUES DE L’EXIL TRADUITES EN ANGLAIS, EN FRANÇAIS ET EN ESPAGNOL</strong></p> <p>  </p> <p> Le langage est une des facultés fondamentales de l’humain. C’est aussi un élément qui a joué un rôle déterminant dans l’évolution de l’homme et de la société moderne. Vecteur de ressentis et porteur d’espoir il est indissociable de ce projet.</p> <p>  </p> <p> Le Malinké, le swahili, le dioula, le bambara, l’arabe, l’arménien… Autant de langues chantées par les exilés qui seront traduites en anglais, en français et en espagnol afin que les auditeurs du monde entier puissent connaître la signification des chants interprétés par les exilés et le sens des poésies de l’exil lues dans leur langue d’origine.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><strong> L’EQUIPE</strong></u></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>SIMON GUIBERT </strong></p> <p> Après avoir écrit pour la presse, Simon Guibert travaille pour la radio depuis une vingtaine d’année. Il a signé plusieurs scénarii et des adaptations qui lui ont valu de nombreux prix et récompenses en France et à l’étranger. Simultanément, il a produit pour France Culture une trentaine de documentaires qui lui ont permis de fréquenter certaines réalités : le suicide en prison et le pillage du musée de Bagdad, le cinéma de Pier Paolo Pasolini et la crise alimentaire mondiale…</p> <p> Auteur d’<em>une petite histoire de la désobéissance </em>et co-réalisateur du film documentaire <em>Paul Voise : politique, fait divers et insécurité</em>, il donne également des conférences (<em>L’impact du numérique sur les processus de création artistique</em>).</p> <p> Durant toutes ces années, l’altérité et la xénophilie ne l’ont jamais quitté : il a co-fondé et dirigé la revue internationale de photojournalisme <em>Diplopie</em>, conçu pour Arte un tract sonore contre l’utilisation du flashball et termine aujourd’hui un scénario de commande pour un web documentaire consacré aux voyages de Corto Maltese et à l’œuvre d’Hugo Pratt.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>LES CONTREBANDIERS DU TEMPS</strong></p> <p> En 2004, Marie Pierre Thomat et Arno Tartary, ensemble, créent « les Contrebandiers du Temps ». Ils réalisent ainsi des installations plastiques et sonores :</p> <p> - <em>Siesta libre para todos</em> - Centre d’Art Contemporain de la ville de Toulouse - Festival Traverse vidéo.</p> <p> - <em>Nappening one </em> au planétarium de l’espace Mendes France à Poitiers - 2008</p> <p> Enfin, dans la série  des <em>Nappening</em>, ils participent au festival La Novela (festival art et science de la ville de Toulouse).</p> <p> <a href="http://www.contrebandiersdutemps.com">http://www.contrebandiersdutemps.com</a></p> <p> A la rencontre du scientifique, leurs  <em>Nappenings </em> invitent les audio spectateurs à se questionner sur la confrontation du temps biologique et du temps productif.</p> <p>  </p> <p> <strong>MARIE PIERRE THOMAT</strong></p> <p> Chef opératrice du son depuis 1984, Marie Pierre Thomat travaille à la télévision australienne et française et collabore avec le cinéaste Pierre Carles depuis 2002. Expérimentatrice de formes sonores pour les Ateliers de Création Radiophonique</p> <p> de France Culture au temps de l’illustre René Farabet, proche du Groupe de Musique Electro-Accoustique d’Albi, elle transmet sa passion dans des écoles de cinéma sans oublier le design sonore dans l’industrie. Passionnée du sonore, elle co-fonde en 2004 «les Contrebandiers du temps» avec…</p> <p>  </p> <p> <strong>ARNO TARTARY </strong></p> <p> Scénographe, musicien et créateur sonore.</p> <p> Sensibilisé aux arts circadiens par ses années de formation, il réalise ensuite de nombreuses créations lumières pour des compagnies théâtrales. Dans le même temps il enregistre sons et musique au cours de ses voyages et s’initie à divers instruments de musiques traditionnelles (Inde, Maroc, Cuba…)</p> <p> Il passe ensuite à la scénographie et à la création sonore. Dans le même temps il crée les <em>Contrebandiers du temps</em> avec Marie Pierre Thomat. Tout en continuant ces projets, il travaille la création sonore avec des enfants et adolescents déficients visuels et non voyants.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>GAYLE PLATON AUSTIN </strong></p> <p> Gayle, a été la première femme DJ rock d'Australie. Durant les années 1970 et pendant plus de seize ans, ses compétences, sa présence à l’antenne, la qualité de ses programmations et ses productions sur les ondes on fait d'elle une icône de la radio et une source d'inspiration pour les jeunes générations de DJs.</p> <p> Co-fondatrice de <em>CURVED RADIO</em> avec Maree Cunnington, Gayle est titulaire d'un diplôme sur les médias, les communications et les études culturelles de l'Université Macquarie critiques. Elle travaille actuellement sur sa thèse de doctorat à l'Université de Sydney.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>MAT JACOB</strong></p> <p> Mat Jacob s’engage au début des années 90 dans la photographie documentaire et co-fonde le collectif Tendance Floue. Il parcourt la planète pour poser un regard sur l’école à travers le monde. Au Mexique, dans la région du Chiapas, il dit l’élan d’un peuple résistant autant qu’il cherche l’identité indienne et paysanne. Depuis 2007, il mène une route photographique dans le Finistère, prétexte à un jeu de va-et-vient entre ses rencontres actuelles et sa mémoire. A cette démarche fait écho un travail de direction artistique, et de réalisation de films courts pour le web.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>ARTHUR GUIBERT</strong></p> <p> Arthur Guibert est monteur. Il fait des études de Lettres Modernes et de linguistique puis passe un Master audiovisuel (Documentaire Ecriture des Mondes Contemporains) à Paris VII où il agrège ses connaissances littéraires et linguistiques à l’écriture cinématographique. De là, il s’oriente tout naturellement vers le montage et travaille dès 2001 sur la série <em>CONTACTS</em> (KS Visions/ARTE) parcourant l’œuvre de photographes contemporains (Becher, Dikjstra etc.). C’est le début de nombreuses collaborations avec des photographes (Magnum, Picturetank, Tendance floue). En 2004 il coréalise avec Simon Guibert <em>PAUL VOISE, POLITIQUE, FAIT-DIVERS ET INSÉCURITÉ</em> un long-métrage documentaire sur le traitement médiatique de l’insécurité et ses résonnances politiques. Il a monté de nombreux films documentaires tels que <em>SADDAM HUSSEIN : HISTOIRE D’UN PROCÈS ANNONCÉ </em>(KS Visions / Arte - 110’), <em>DUST &amp; ILLUSIONS </em>(Madnomad films, Imagine - 80’), <em>ALBERTO GIACOMETTI, SCULPTEUR DU REGARD</em> (Omega films / Fondation Giacometti - 52’), <em>TONNERRE ROULANT SUR BAGDAD</em> (KS Visions / Arte -2013  -  2 X 65’).</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <a href="#_ftnref" title="">[1]</a> Antonio Guterres, haut-commissaire aux réfugiés de l’ONU (Le Monde, 28 sept. 2008.</p> <p> <a href="#_ftnref" title="">[2]</a> “Le siècle des réfugiés climatiques”, D. Garnier (collectif Argos) Greenpeace journal N°76 Hiver 2007 page 16.</p> <p> <a href="#_ftnref" title="">[3]</a> Selon le dernier rapport du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) publié en juin 2013.</p> <p> <a href="#_ftnref" title="">[4]</a> « Le droit à une nourriture suffisante (art. 11) », Observation Générale 12, Comité des droits économiques, sociaux et culturels, Nations Unies, 12 mai 1999, E/C.12/1999/5.</p> <p>  </p>

À quoi servira la collecte

<p> La collecte servira a produire les premiers modules du programme dont le coût total est estimé à 54 000 euros. Ces premiers modules résonneront sur le web nous donnant ainsi la visibilité nécessaire et indispensable pour poursuivre notre recherche de financements auprès des institutions publiques et privées...</p> <p> C'est pourquoi nous préférons nous donner un objectif modeste en sachant que si il est dépassé, le pourcentage des dons dans le financement du projet sera d'autant plus significatif.</p> <p> Nous comptons sur un effet "boule de neige" pour mener le projet à son terme et lui donner de plus en plus d'ampleur. </p> <p> Nous rêvons même d'installer ce projet dans le temps (plusieurs années pourquoi pas ?)  jusqu'à ce que la communauté internationale réagisse concrètement.</p>

Contreparties

5 €

Un sticker original parmi une collection de cinq modèles.

10 €

Votre nom au générique d'un des modules + deux stickers originaux parmi une collection de cinq modèles.

20 €

Votre nom au générique d'un des modules + trois stickers originaux parmi une collection de cinq modèles.

30 €

Votre nom au générique d'un des modules + Quatre stickers originaux parmi une collection de cinq modèles.

40 €

Votre nom au générique d'un des modules + la collection complète des stickers originaux du projet (5 modèles).

50 €

Les cinq stickers du projet + Votre nom au générique d'un des modules + Une invitation à une projection des modules avec rencontre de l'équipe

100 €

    Les cinq stickers du projet + Votre nom au générique d'un des modules + Une invitation à une projection des modules avec rencontre de l'équipe + l'affiche du projet

    250 €

      Les cinq stickers du projet + Votre nom au générique d'un des modules + Une invitation à une projection des modules avec rencontre de l'équipe + l'affiche du projet + un CD avec les sons et les chants enregistrés

      500 €

        Les cinq stickers du projet + Votre nom au générique d'un des modules + Une invitation à une projection des modules avec rencontre de l'équipe + l'affiche du projet + un CD avec les sons et les chants enregistrés + un livre du projet en micro-édition (photographies, chants et poésie en français, anglais et espagnol)

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