Création de la GARRD
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<h3>Il ne reste plus que 24 heures pour faire exploser les compteurs !!! Si vous ne l’avez pas encore fait, participez en fonction de vos moyens pour marquer votre soutien à notre initiative.</h3>
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Mille merci, grâce à vous, la campagne de financement de la création de la Guilde des Auteurs-Réalisateurs de Reportages et Documentaires (GARRD) est déjà un succès. Mais pourquoi viser la lune quand on peut atteindre les étoiles ( de la Scam ) ?</h3>
<h3>Chaque nouveau contributeur nous donnera plus de poids pour discuter avec nos partenaires (producteurs, diffuseurs et acteurs institutionnels) dès la rentrée et les enjeux sont considérables: débats autour d’une majoration CNC de l’investigation, de la future loi sur l’audiovisuel public et enfin la transposition de la directive Droits d'Auteur passée au parlement européen .</h3>
<h3>Aidez-nous à faire entendre notre voix, votre voix!</h3>
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<h3><strong>Un syndicat pour les auteurs-réalisateurs de doc ? Pourquoi ? </strong></h3>
<p>Vous aimez les films documentaires à la télévision, au cinéma ? Vous êtes-vous déjà demandé dans quelles conditions ils étaient réalisés ? Sachez que les auteurs-réalisateurs que vous voyez au générique travaillent, aujourd’hui, dans des conditions de travail de plus en plus difficiles. Certains n’arrivent plus à vivre de leurs films.</p>
<p>Écriture gratuite, enquête de plus en plus longue, réduction de l’équipe, journées de travail non payées, diminution de la part de salaire, il faut faire des films toujours plus ambitieux mais avec moins de moyens. Depuis 15 ans les budgets alloués aux documentaires diminuent ou stagnent et pourtant les réalisatrices et réalisateurs, répondent aux exigences de plus en plus grandes des diffuseurs et des producteurs, poussés par leur passion et leur force de travail. Que nos documentaires ou reportages soient financés par des chaînes hertziennes, de la TNT, régionales ou locales, qu'ils soient diffusés à la télévision, dans les festivals ou au cinéma nous sommes devenus LA variable d’ajustement des budgets de nos films dont nous sommes pourtant les maîtres d’œuvre. </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/602707/AG_20_MAI_1-1560781022.png" width="100%" /></p>
<h3><strong>Comment tout a commencé ? </strong></h3>
<p>Cette idée de guilde est née d’une mobilisation spontanée, déclenchée par une proposition des syndicats de producteurs, celle de fixer le salaire minimum des réalisateurs à 120 euros pour un cachet de 12h, deux fois moins que ceux des techniciens de nos films. Nos collègues méritent d'être payés à la hauteur de leur travail, mais qu'en est-il du réalisateur, responsable juridique du film, responsable de son équipe ? Cette proposition est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Et révèle le profond malaise d’une profession à bout de souffle, face à des conditions de travail et de rémunération de plus en plus intenables. Pour la première fois, réalisateurs, réalisatrices, journalistes auteurs de documentaires et reportages ont décidé de s'unir. </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/602708/AG_20_MAI_2_-1560781173.png" width="100%" /></p>
<p><strong>La Guilde, c’est quoi ?</strong> </p>
<p>Une guilde c’est un syndicat professionnel qui défend les intérêts d’une profession dans toute sa diversité. Le 20 mai dernier à Paris, près de 500 auteurs, réalisatrices et réalisateurs de documentaires, de magazines et de reportages, ont voté lors d’une assemblée constituante. Ils ont décidé à la quasi-unanimité de créer un syndicat : la Guilde des Auteurs et Réalisateurs de Reportages et de Documentaires : <strong>La GARRD. </strong></p>
<p><strong>Ses missions : informer, défendre et influencer.</strong></p>
<p>Cette assemblée de 500 personnes a aussi élu et mandaté une vingtaine de réalisatrices, réalisateurs, et journalistes (nous !) pour créer un syndicat, une guilde, qui puisse les aider, les protéger, leur fournir une aide juridique, et les informer. Et c’est ce que nous tâchons de faire aujourd’hui, en faisant appel à vous. </p>
<p style="text-align:center"><strong>Car pour que la Guilde des auteurs-réalisateurs de reportages et de documentaires (GARRD) existe, nous avons besoin de votre soutien ! </strong></p>
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<p><strong>Pourquoi nous aider ? </strong></p>
<p>Pour créer ce syndicat, il nous faut embaucher un avocat, déposer des statuts et organiser des élections. </p>
<p>Alors si vous êtes un téléspectateur amateur de reportages scientifiques, culturels, d’actualité, ou de documentaires de création, d’investigation, et que vous voulez continuer à voir de beaux films, nous avons besoin de votre aide pour financer ce projet. Chers collègues, monteurs, chef-opérateurs, ingénieurs du son, rédacteurs en chef, et tous ceux qui travaillent à nos côtés, nous avons besoin de vous, pour qu’ensemble nous puissions continuer à informer, raconter le monde et faire les meilleurs films possibles, dans les meilleures conditions. Et vous, auteurs, réalisatrices, réalisateurs, ou journalistes, en participant à ce projet et à la création de la GARRD, vous allez pouvoir faire entendre votre voix auprès des différents acteurs du secteur organisés depuis très longtemps en syndicats (97% des producteurs sont syndiqués. Seuls 3% des réalisateurs le sont).</p>
<p><strong>La GARRD veut défendre une profession qui souffre, mais veut aussi se battre pour le Documentaire dans toute sa diversité: protéger les films fragiles, les films d’auteur, créatifs, promouvoir la culture, faire en sorte que les films d’investigation ne deviennent pas un genre en voie de disparition...</strong></p>
<p>La GARRD doit grandir et s’affirmer comme une représentation incontournable de tous les auteurs-réalisateurs-journalistes de documentaires, devenir le partenaire des diffuseurs, producteurs, et institutions. </p>
<p>Donnez-nous les moyens de peser dans les négociations qui se font sans nous. Parlez-en autour de vous, sensibilisez, mobilisez vos proches, vos collègues.</p>
<p>Plus nous serons nombreux, plus nous seront forts ! Le combat ne fait que commencer.</p>
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<p><strong>Si nous atteignons 3 300 €</strong></p>
<p>C’est le budget nécessaire pour rémunérer un avocat qui rédigera les statuts juridiques de la GARRD et fera toutes les démarches administratives et de publicité légale pour créer ce syndicat. Cela inclut aussi le dépôt du nom auprès de l’INPI, la rédaction d'un règlement interne et d'une charte. </p>
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<p><strong>Si nous atteignons 9 000€</strong></p>
<p>En plus de déposer les statuts du syndicat nous pourrons aussi organiser la première Assemblée Générale et les élections de membres permanents, mettre en place le système d'adhésion, communiquer sur les candidatures, et permettre aux adhérents de voter à ces élections par vote électronique via une entreprise certifiée pour élire le premier Conseil d’Administration à l’automne 2019. Il est très important de permettre aux réalisateurs, auteurs et journalistes vivant en province ou en tournage de pouvoir prendre part à ce vote.</p>
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<p><strong>Si nous atteignons 15 000€ :</strong></p>
<p>En plus de déposer les statuts du syndicat et d’organiser des élections, nous allons créer un site internet de la GARRD. Newsletter, mise à disposition de documents juridiques. Ce site permettra à chaque membre de créer son espace adhérent, d’accéder à un conseil personnalisé et à échanger avec ses collègues sur un forum de discussion.</p>
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<p><strong>Si nous atteignons 20.000€ :</strong></p>
<p>Outre les statuts, les élections et le site du syndicat, nous engagerons un cabinet d’avocats pour plancher sur des dossiers prioritaires que la guilde souhaite aborder dès son lancement : service d’assistance juridique, proposition de système dérogatoire à un salaire minimum dans la convention collective, étude juridique sur l’accès des comptes CNC par le réalisateur…etc</p>
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<p><strong>Si nous dépassons les 20.000€ :</strong></p>
<p>Chaque centime de plus nous permettra d’envisager la location d’un local pour la guilde et l’embauche d’un délégué général plus rapidement. Et chaque nouveau contributeur nous donnera plus de poids pour discuter avec nos partenaires (producteurs, diffuseurs et acteurs institutionnels) dès la rentrée.</p>
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