La petite fille

"La petite fille" est la première création théâtrale du collectif 6414, un collectif de jeunes acteurs issus d'écoles nationales belges et françaises. Le projet sera joué au Théâtre Océan Nord à Bruxelles en novembre 2012. Dans une famille, où se mêlent sacré et quotidien, une enfant enquête sur son passé. Jusqu’où peut-on aller pour des idéologies, des croyances ? Pourquoi nous engageons-nous ? "La petite fille" est une fable qui confond un passé fantasmé et le présent réel. Qui trouble la réalité jusqu’à ne plus la distinguer. Un cauchemar où la logique humaine n’a plus cours.

Visuel du projet La petite fille
Échoué
14
Contributions
15/11/2012
Date de fin
325 €
Sur 1 500 €
22 %

La petite fille

<p>  </p> <p> <i>Le malheur ne sort pas de la poussière, et la souffrance ne germe pas du sol.</i> <i>L'homme naît pour souffrir, comme l'étincelle pour voler.</i> <i>Pour moi, j'aurais recours à Dieu, et c'est à Dieu que j'exposerais ma cause.</i>   <i> </i><i>                   </i></p> <p> <i>                                                                                                    Job, La Bible</i></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <a href="http://img15.hostingpics.net/pics/908998IMG2279.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://img15.hostingpics.net/pics/908998IMG2279.jpg"></a></p> <p> <img></p> <p> <img></p> <p> <img></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Le collectif 6414 </strong></p> <p>  </p> <p> Le collectif 6414 réunit une douzaine de jeunes acteurs issus d’écoles nationales belges et françaises. Il s’est formé en 2011. <i>La petite fille</i> est la première recherche de ce collectif. Suivra une seconde, <i>Le dictateur</i>.</p> <p> Pendant une grande partie de la création, les acteurs jouent et cherchent sur tous les rôles. L’écriture se fixe pendant les répétitions, en réaction à ce qui est proposé sur le plateau. La technique est là dès le départ. Souvent tenue par les acteurs eux-mêmes. Nous travaillons dans l'obscurité. A la création d'espaces, d'images où les sensations sont à la base du récit.  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <a href="http://img15.hostingpics.net/pics/918532vlcsnap450287.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://img15.hostingpics.net/pics/918532vlcsnap450287.jpg"></a>  <img></p> <p>  </p> <p> <strong>Genèse du projet</strong></p> <p>  </p> <p> Enfant, je rêvais d’une route. D’une longue route. Interminable. Qui n’en finissait pas. J’avais très peur. J’avançais sans rien voir. Avec l’angoisse de ne pas savoir ce qui va se passer. J’entendais des bruits étranges. Des respirations. Je voyais surgir des ombres sur la route devant moi. Je me réveillais en pleurant. Chaque nuit, c’était le même cauchemar. Pendant des semaines. Je ne voulais plus m’endormir. Je ne voulais plus rêver. Pendant une longue période, j’ai arrêté de dormir.   </p> <p>  </p> <p> Le cauchemar révèle des émotions qui dorment en nous. Des désirs sombres, des craintes, des angoisses que nous tenons cachés. Le cauchemar les révèle avec honnêteté, dans une forme très libre, fantastique. Une part humaine difficilement exprimable.  </p> <p>  </p> <p> J’ai commencé à écrire <i>La petite fille</i> en travaillant sur une structure particulière de narration. Une structure qui ne rend pas compte d’une cohérence linéaire, mais d’un déraillement que l’on retrouve dans le rêve. D’un illogisme particulier, pas tout à fait absurde, ni tout à fait cohérent. D’une fable qui confond un passé rêvé, fantasmé et le présent réel, qui trouble la réalité jusqu’à ne plus la distinguer. Une histoire où la logique humaine n’a plus cours.  </p> <p>  </p> <p> En parallèle des mots, j’ai commencé à écrire des images. J'avais en mémoire des sensations de mes propres rêves. J’essayais de les retranscrire. D’imaginer un « système » scénique pouvant rendre compte de ça.  </p> <p>  </p> <p> <i>La petite fille</i> est devenu le long cauchemar d’une petite fille qui rêve de sa propre famille. Un long cauchemar qui rend compte de façon cruelle tout ce qu’elle en perçoit. Une réalité de petite fille, à la fois intérieure et extérieure. Sans qu’on puisse démêler ce qui serait du dedans et ce qui serait du dehors.    </p> <p> <img></p> <p> <img></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <a href="http://img15.hostingpics.net/pics/918478vlcsnap1014327.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://img15.hostingpics.net/pics/918478vlcsnap1014327.jpg"></a></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Synopsis</strong></p> <p>  </p> <p> Le sacrifice ôte la vie. Ou une partie de la vie.</p> <p> Une personne s’offre. Volontairement ou forcée.</p> <p> Pour le bien d’autrui ou d’un intérêt supérieur, pour affirmer des convictions. Ou pour amour pour quelqu’un.</p> <p> C’est une privation que l’on s’impose.</p> <p> Sa limite avec le martyr peut être floue.</p> <p> Jusqu’où peut-on aller pour des idéologies, des croyances ?</p> <p> Pourquoi nous engageons-nous ?</p> <p> Dans une famille, où se mêlent sacré et quotidien, une enfant enquête sur son passé.  </p> <p>  </p> <p> <img></p> <p>  </p> <p> <a href="http://img15.hostingpics.net/pics/708452vlcsnap1017843.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://img15.hostingpics.net/pics/708452vlcsnap1017843.jpg"></a></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>L'équipe</strong></p> <p>  </p> <p> Une création du collectif 6414/Mise en scène d’Emilie Maréchal</p> <p>  </p> <p> Avec : Thomas Dardenne, François Delcambre, Marie Denys, Audrey Dero, Sébastien Fayard, Lindsay Ginepri, Aurore Lerat</p> <p>  </p> <p> Création lumière de Nelly Framinet</p> <p>  </p> <p> Création sonore de Julien Courroye  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Une création de pudding asbl.</p> <p>  </p> <p> Avec le soutien de CERA. </p> <p>  </p> <p> Nous remercions le Théâtre National de Bruxelles, l’Aegidium de Saint-Gilles, le Bunker ciné-théâtre et le Théâtre des Brigittines. </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img src="http://www.collectif6414.be/content/Exhibitions/Where%20there%20is%20beauty/tn_mire-tv.jpg?1322387329"><a href="http://www.collectif6414.be">pudding asbl</a><a href="http://www.collectif6414.be">Collectif6414</a> - site de pudding asbl , actualités , projets et informations.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Emilie Maréchal, mise en scène</strong>:  </p> <p> Emilie Maréchal étudie au Conservatoire d'Art Dramatique de Rennes et obtient parallèlement un Master à l’université des Arts du Spectacle. Elle s’installe ensuite en Belgique pour étudier à l’INSAS, d’où elle est diplômée en 2009 avec grande distinction. A sa sortie, elle joue sous la direction de Robert Lepage et Philippe Sireuil dans des opéras, assiste et joue dans Lulu d’après Wedekind mis en scène par Vincent Sornaga - prix du festival Emulation à Liège, dans L’heure du Diable de Pessoa mis en scène par Fabien Dariel. Elle joue dans plusieurs courts, moyens et longs métrages (réalisés par Nicolas Graux, Alain Margaux, Camille Meynard, Mustapha Souaidi). Lors d'ateliers, elle rencontre Joël Pommerat au Théâtre National de Bruxelles, Frédéric Fisbach au 104 à Paris, et Isabelle Pousseur. Aujourd’hui, elle travaille essentiellement à la mise en scène des deux créations du collectif 6414. En tant que comédienne elle travaille à une création "des Marches" sous la direction de Laurent Wanson au Théâtre du Manège à Mons, et avec Celine Rallet dans "Par les villages" de Peter Handke.      </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Thomas Dardenne, comédien</strong>:  Originaire de Rennes, Thomas Dardenne a étudié au Conservatoire dramatique de Rennes puis à l'ACTEA de Caen et ensuite, à l'école supérieure de Limoges. Il travaille actuellement à Limoges avec la compagnie Du Grenier au Jardin dans laquelle il est à la fois metteur en scène et acteur. Ses intérêts vont au théâtre de rue et au clown.      </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>François Delcambre, comédien</strong>:  Après une licence en sciences géologique, François Delcambre entre au Conservatoire de Mons dans la classe de Frédéric Dussenne. Il en sort diplômé en 2007, et joue dans différentes productions (Robespierre m.en s.: T. Debroux, Lucrèce Borgia m.en s.: F. Dussenne, RW 1 et RW 2 m.en s.: P. Crochet), tout en continuant à travailler sur différentes créations ( Elle en lui au théâtre de L’L, workshop avec Leslie Maerschalk,...). Il s’intéresse également à l’importance du corps dans l’art scénique et suit régulièrement des formations (Ultima Vez, Isabella Soupard)      </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Marie Denys, comédienne</strong>:  Originaire des Vosges, Marie Denys étudie à l'Insas d'où elle sort diplômée en 2007. Elle a joué dans Richard III à Lille avec la Compagnie des Voyageurs, elle a également travaillé avec des metteurs en scène comme Guillaume Dumont, Didier Kerckaert, Elsa Martinez, et travaille actuellement avec le Collectif 6414 et On voit ta culotte Madame Véro, avec lequel elle a mis en scène "L'enfant poussé tordu".      </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Audrey Dero, comédienne</strong>: Née à Braine-le-Comte, Audrey Dero vit actuellement à Bruxelles, où elle a suivi ses études. Après une licence en traduction allemand-néerlandais, elle entre à l’I.N.S.A.S. d’où elle sort diplômée en juin 2009. A sa sortie, elle part jouer à Lyon dans un spectacle de marionnettes Haroun et la mer aux histoires et joue dans l’adaptation de Sambre de Yslaire à la citadelle de Namur. Comédienne, elle axe son travail sur des créations, tout en développant les collaborations culturelles et linguistiques. Ses questionnements vont vers la limite entre la plateau et la réalité, entre le frottement du comédien jouant et ce qu’il est, intrinsèquement. Outre ses activités avec le collectif 6414, elle tra- vaille avec Guy Dermul, Muriel Cocquet et Julien Pillot sur une création D.D.T. et avec Christine Verheyden sur le projet Bleue.      </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Lindsay Ginepri, comédienne</strong>:  Originaire de Charleroi, Lindsay Ginepri étudie au conservatoire royal de Mons. A sa sortie en 2008, elle travaille avec Marco Martinelli sur le spectacle Detto Molière, joué en Belgique, en France et en Italie. Elle monte également un duo burlesque avec Emilie Puits, Pellicule et Molécule, qu’elles jouent dans différents festivals. Parallèlement, elle participe aux ateliers de la chanson et s’intéresse de près à la formation corporelle et vocale via diverses formations. Cette saison prochaine, elle interprètre Cordélia et le fou chantant dans le Roi Lear mis en scène par Lorent Wanson.      </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Aurore Lerat, comédienne</strong>:  Originaire de Bretagne, Aurore Lerat a d'abord étudié les Lettres Modernes à Rennes, avant de partir à Toulouse pour un Master 1 d'Etudes Théâtrales. Elle part ensuite à Bruxelles, où elle intègre l'Insas pour en ressortir diplômée en 2010. A sa sortie, elle assiste Selma Alaoui sur Black tarantula, et Coline Stuyf sur Balistique Terminale. En tant que comédienne, elle aime mêler ses talents de chanteuse et de musicienne, notamment dans Moderne Cabaret mis en scène par Régis Maynard. Elle donne également de nombreux ateliers d'éveil musical.      </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Sebastien Fayard, comédien</strong>:  Né à Avignon, Sébastien Fayard a étudié à l'Ecole Jacques Lecoq à Paris et habite depuis quelques années en Belgique. Il a notamment travaillé avec Vincent Sornaga, avec Noémie Carcaud dans 'Au plus près', avec Nicolas Luçon dans "L'institut Benjamenta" et a participé à la dernière création de Peeping Tom.      </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Julien Courroye, création sonore</strong>:  Diplômé en 2008 de l’INSAS, section radio télévi- sion multimédia (Son), Julien Courroye travaille régulièrement pour le théâtre et la danse, comme technicien, régisseur et/ou concepteur sonore, que ce soit au sein du Théâtre National, ou pour des metteurs en scène comme. Ingrid Von Wantoch Rekowski, Rémi Pons, Sabine Durand, pour la danseuse Marielle Moralès. Parallèlement, il collabore régulièrement avec des réalisateurs sur des courts métrages et des documentaires (Alessandro Comodin, Sébastian Schalenz, Florian Berutti,...) en tant que mixeur et/ou preneur de son. Il est également musicien au sein de plusieurs formations musicales (Sycomore, The Knife, Extension, Feedpap).    </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Nelly Framinet, création lumière</strong>:  Sortie de l'Insas section Mise en scène en 2008, Nelly Framinet a entre autres travaillé avec Sophie Cocheteux sur la création lumière, elle a assisté Christophe Sermet à la mise en scène pour Mamma Médéa.</p>

À quoi servira la collecte

<p> <em>La petite fille</em> sera créée en novembre 2012 au Théâtre Océan Nord à Bruxelles. Nous jouerons du 26 novembre au 5 décembre.</p> <p>  </p> <p> Nous ne sommes pas payés pendant les répétitions.</p> <p>  </p> <p> Nous bénéficions de l'aide technique du Théâtre National de Bruxelles, ainsi que de l'infrastructure du théâtre Océan Nord, et de son apport en diffusion (affiches, flyers,...). </p> <p>  </p> <p> Le seul apport en argent s'élève à 2200 euros, une bourse de CERA qui nous permettra de faire des achats de matériel.</p> <p>  </p> <p> Pour réaliser notre premier projet dans de bonnes conditions, nous avons besoin de votre aide pour:</p> <p>  </p> <p> - Défrayer les 7 comédiens et les 3 personnes de l'équipe technique (transports, repas, et logements pour la période des représentations: soit 150 euros/personne), l'équipe n'étant pas rémunérée.</p> <p>  </p> <p> Notre objectif est de récolter 1500 euros.</p> <p>  </p> <p> Merci de votre aide pour que ce premier projet de notre collectif voit le jour dans des conditions optimales.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p>

Contreparties

5 €

Nos plus chaleureuses bises belges!

10 €

Une carte de la Grand-Place de Bruxelles, dédicacée par l'équipe +contrepartie précédente

20 €

Une invitation à l'une des représentations au Théâtre Océan Nord +contreparties précédentes

40 €

Une photo de famille d'un des comédiens (au choix:)), dédicacée +contreparties précédentes

100 €

Pendant un mois, toutes les semaines, le rêve d'un des comédiens (au choix :)), vous sera envoyé + une petite bière belge à boire en compagnie de l'équipe après le spectacle +contreparties précédentes

500 €

Invité d'honneur du Collectif (= un pass personnel illimité pour assister aux spectacles du collectif) Une affiche dédicacée du spectacle "La petite fille" Un cornet de frites belges sur la Grand-Place de Bruxelles + Contreparties précédentes

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