Les loges de la vertu

<p> <strong>EN UN MOT...</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Nous entamons le 5 octobre 2013 une tournée en Région Centre. Cette collecte a pour but de financer les costumes!</strong></p> <p>  </p> <p> Nous avons créé ce spectacle en 2011, en privilégiant les salaires des acteurs, mais au dépens des costumes et de la scénographie. Ils nous a semblé que <strong>ce sont les comédiennes-chanteuses qui font ce spectacle! Nous en sommes toujours convaincus, mais maintenant elles vont nues... Il est temps d'investir dans des costumes dignes de ce nom!</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Synopsis du spectacle: 1920. Une loge, quatre femmes </strong>y partagent leur quotidien de vie d’artistes. Elles confient leurs amours, leur passé, leurs rencontres. Elles parlent des peintres pour qui elles posent, des hommes qu’elles aiment et de la vie au cabaret. Le grand vide laissé par Verdun fait naître <strong>un féminisme balbutiant. Elles gouaillent, provoquent, tatonnent et interrogent leur époque sur la place de la femme, la jouissance de son corps, l’autonomie contrainte.</strong> Puis la sonnerie les appelle en scène devant le Tout-Paris, elles viennent défier la misère et chanter leur gloire éphémère ! </p> <p> <strong>Scandaleuses, sulfureuses, provocantes, émouvantes... et misérables!</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Dsc_4132-creditjcd" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/34905/DSC_4132-creditJCD.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Les costumes et la scénographie sont très importants pour ce spectacle.</strong></p> <p> <strong>Nous travaillons sur le contraste entre les loges et la scène :</strong></p> <p> - la misère des loges et des vêtements de ville de ces artistes/le brillant de leurs costumes de scènes, leurs bijoux, etc...</p> <p> - l'espace confiné des loges/la scène illuminée du music-hall </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>COMME EN MILLE...</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong><em>Les loges de la vertu</em> est une écriture fragmentaire, une foule de femmes s’y pressent, anonymes et fictives.</strong> Ce sont d’abord des artistes dans leur loge qui évoquent entre-elles leur vie quotidienne, leur intimité physique et sentimentale, les affres du cabaret et des ateliers de Montmartre. Elles s’y habillent, se confient, chantent et cousent, avec humour et gouaille. <strong>Quand la sonnerie retentit, elles quittent les loges et, sur le devant de la scène, exécutent un numéro chanté propulsant le public au coeur même du music-hall.</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="_dsc_1914-creditcr" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/34911/_DSC_1914-creditCR.JPG"></p> <p>  </p> <p> <strong>Puis l’espace éclate et laisse découvrir d’autres lieux et d’autres personnages qui se découvrent par des monologues</strong> : l’ouvreuse qui compte sa caisse dans le foyer et nous raconte la vie des filles-mères au théâtre, la danseuse que son amante a quitté et qui déambule dans ses souvenirs de cabaret, et la clocharde sur les traces de sa gloire déchue qui monologue avec Jésus-Christ. Nous nous sommes appropriés <strong>Kiki de Montparnasse</strong> et l’avons fait dialoguer avec des artistes fictives. Entre anecdotes historiques et tout à fait inventées, nous avons, grâce à elle, invoqué toutes les égéries qui pour "Etre"  -être femme, être nourrie, être libre…- ont racheté leurs corps à la convention sociale, à la bonne société.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Aureliengallaud.2012.10" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/34909/AurelienGallaud.2012.10.JPG"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> La musique tient une place prépondérante dans ce spectacle, et les musiciens, compagnons de fortune de ces mères-courage, sont les témoins masculins privilégiés de leur énergie viscérale.</p> <p> Les personnages, accompagnés au piano et à la contrebasse, chantent des loges au devant de la scène, et nous font voyager de la chanson réaliste à l’opérette.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Img_6833-creditbo" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/34910/IMG_6833-creditBO.JPG"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>L'EQUIPE - la Compagnie Sept-Epées, un aigle à deux têtes</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Amandine du Rivau : co-directrice artistique de la Compagnie Sept-Epées</strong></p> <p> Comédienne, metteur en scène. Elle n'écrit pas, ne joue pas et ne me met pas ce spectacle en scène. Et pourtant, rien n'aurait lieu sans elle! Elle est un regard extérieur permanent, elle pense la scéno, les lumières, conseille aux corrections dramaturgiques, aux directions d'acteurs...</p> <p>  </p> <p> <strong>Anne-Louise de Ségogne: </strong>co-directrice artistique de la Compagnie Sept-Epées, joue <strong>Anita et</strong> <strong>l'ouvreuse</strong></p> <p> Formée à Paris chez D. Leverd, puis au clown avec Hervé Langlois. Habitée par la gouaille parisienne et Colette, elle écrit et met en scène "Les loges de la vertu".</p> <p>  </p> <p> <strong>Sonia Fernandez-Velasco-Colotis Zoé: Kiki de Montparnasse</strong></p> <p> Comédienne, formée chez Périmony. Chanteuse passionnée d'électro-swing, elle est la chanteuse de Caravan Palace, et la réincarnation la plus vraisemblable de Kiki de Montparnasse. Même la perruque est la sienne!</p> <p>  </p> <p> <strong>Emilie Hamou: Eva la rouge</strong></p> <p> Formée au Conservatoire Régional de Tours et à Jazz à Tours, elle est la tragédienne du spectacle, une personnalité forte, terriblement émouvante. Une voix et un jeu intimes et graves pour dire le petit peuple de Paris, seul et affamé.</p> <p>  </p> <p> <strong>Muriel Marshal: Jady l'aînée</strong></p> <p> Chanteuse lyrique formée au Conservatoire Régional d'Angers. C'est une passionnée de la voix(e). Son charme est aussi puissant que son organe! Elle interprète avec humour Jady, l'égérie déchue du cabaret.</p> <p>  </p> <p> <strong>Alexandre Voisin: Blaise le contrebassiste</strong></p> <p> Formé à la contrebasse et la guitare au Conservatoire Régional de Tours. Passionné de musique tsigane et de swing, il s'est mis à Mistinguett et Kurt Weil!</p> <p>  </p> <p> <strong>Alexandre Rigaud: Charles le pianiste</strong></p> <p> Formé au piano au Conservatoire Régional de Tours et aux mathématiques... Il est passionné d'échec et de Debussy. Il interprète Oscar Strauss et Gershwin avec génie!</p> <p>  </p> <p> <strong>Stéphane Foucher: Mc Light</strong></p> <p> Eclairagiste inventif et généreux. Sourire aux lèvres et optimisme permanent. Le Mimi-pinson de l'équipe.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p>