"MIGRANTS"

<p> Bonjour à tous,</p> <p>  </p> <p> Je m’appelle Nicola Sergio, je suis un pianiste-compositeur italien qui habite à <strong>PARIS</strong> depuis 2008, artiste du label  <strong>"CHALLENGE RECORDS INTERNATIONAL"</strong>, avec contrat d'exclusivité. <a href="http://www.nicolasergio.com/" target="_blank">NICOLA SERGIO WEBSITE</a></p> <p>  </p> <p> <img alt="_dsc8189-1443793871" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/237845/_DSC8189-1443793871.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>ALBUM</strong></p> <p> Après deux ans de travail, j'ai le plaisir de vous annoncer la sortie de mon 3ème  album <strong>"MIGRANTS"</strong>  <u><strong>fin octobre 2015 en EUROPE, USA, JAPON, CORÉE.</strong></u></p> <p>  </p> <p> <img alt="Cover_hd-1442261555" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/231631/cover_hd-1442261555.jpg"></p> <p> Titres: <i>1. Lampedusa 2. Riace 3. Sur la route des clandestins 4. </i><i>Ellis Island 5. Rain in my lunchbox 6. Ryork 7. Nowhereland 8. So near, so far 9. </i><i>Invisibili 10. Yuna</i></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>POURQUOI UN ALBUM DEDIE AUX MIGRANTS</strong></p> <p> En tant qu'émigré et provenant du sud de l'Italie - terre d'immigration - j'ai toujours ressenti le besoin de dédier un morceau à cette grande "famille" à laquelle je me sens appartenir: les émigrés du monde entier. Mais là je suis allé encore plus loin, en lui dédiant un entier album, tout écrit avec un état émotionnel particulier.</p> <p>  </p> <p> Pour composer les dix morceaux, je me suis nourri d'histoires personnellement vécues, de documents écrits, de films, de journaux, mais surtout de rencontres que j'ai fait avec certains émigrés, témoins privilégiés d'histoires d'une grande richesse humaine, ce qui a représenté, pour moi, une incroyable source d'inspiration. C'est le cas de "Nowhereland" : le migrant se retrouve, seul et désorienté, avec beaucoup d'autres sur un navire pour atteindre le nouveau pays ; un nouvel endroit qu'il ne connaît que par le biais de cartes postales ou de la télévision ; une nouvelle terre qui, le plus souvent, ne l'accepte pas. Ce n'est pas "sa propre" terre, c'est "la terre de personne", celle où il lui faut vivre maintenant pour se construire un avenir. "Ryork" évoque l'ambiance de la première génération d'émigrants italiens partis en Amérique, sans argent mais avec une valise pleine de rêves. C'est l'histoire d'un jeune homme napolitain qui voulait émigrer à New York mais, en se trompant de navire, arrive à Rio de Janeiro. Malgré  son erreur, il aime cette ville, là il s'y installe et crée sa famille. "Rain in my lunchbox" raconte l'histoire d'un ouvrier de Londres qui , pendant sa pause-déjeuner sur le chantier où il s'échine, découvre le contenu de son panier-repas : rien d'autre que de l'eau de pluie!</p> <p>  </p> <p> J'ai donc essayé de transfigurer tout ça à travers mon esthétique personnelle, en mettant toujours au centre l'improvisation. Pour écrire les thèmes je me suis inspiré parfois par le jazz, parfois par la classique ou par la musique de film, sans m'imposer à priori des barrières stylistiques. Parce que la musique est, à mon avis, très similaire au processus de la migration: elle est souvent le résultat de rencontres et d'échanges continus entre cultures différentes et même de “styles” différents peuvent coexister, en s'enrichissant mutuellement pour créer en continu des nouveaux styles, de nouvelles cultures, de nouvelles migrations<i>. </i></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="304" src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2Fez5idEAZjp0%3Fwmode%3Dopaque%26feature%3Doembed&amp;wmode=opaque&amp;url=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3Dez5idEAZjp0&amp;image=https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2Fez5idEAZjp0%2Fhqdefault.jpg&amp;key=ff2702755d9749cda571c6d6c2f3eb46&amp;type=text%2Fhtml&amp;schema=youtube" width="540"></iframe></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="_mg_0060-1442265504" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/231646/_MG_0060-1442265504.jpg"></p> <p>  </p> <p> <i>Le développement artistique de Nicola Sergio évoque la maturation d’un bon vin de garde : des débuts prometteurs et une progression continue, fruit d’un patient travail et d’une grande détermination. Compositeur raffiné, improvisateur lyrique, le pianiste sait s’entourer des meilleurs comparses (le contrebassiste Stéphane Kerecki, le batteur Fabrice Moreau, le saxophoniste Jean-Charles Richard, entre autres). Le voici donc pour la première fois en solo, nous offrant une visite en 10 étapes de son univers poétique. Piano solo : deux mots synonymes d’exigence et de risque assumé. Une épreuve de vérité qui demande au soliste d’allier des qualités à-priori incompatibles: le contrôle du geste et la capacité au lâcher-prise. Nicola Sergio y parvient avec brio dans ce disque. La beauté de sa sonorité, son inspiration mélodique et sa palette harmonique font ici merveille. Chez lui, les rythmes complexes n’oblitèrent jamais la présence du chant et la musique paraît s’écouler naturellement, tel un ruisseau au milieu de l’herbe. Sa technique du piano est à la hauteur de ses idées ; l’esprit garde donc le contrôle sur la main, évitant ainsi tout bavardage et vain effet digital.« Cinématographique » est le premier mot qui vient à l’esprit en écoutant cette musique si évocatrice de sentiments (sans sentimentalisme) ou de personnages rêvés. Avec sa sensibilité en bandoulière et son pianisme délicat, Nicola Sergio sait nous conduire avec douceur et sûreté tout au long de ce premier voyage en solitaire. On lui en souhaite beaucoup d’autres</i>. <strong>Guillaume de Chassy</strong></p>