Nés Roms

Participez au projet Nés Roms, un documentaire en immersion au sein d'une communauté marginalisée.

Visuel du projet Nés Roms
Réussi
77
Contributions
10/09/2014
Date de fin
4 822 €
Sur 4 800 €
100 %

Première Caméra 2014

Première Caméra

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Nés Roms

<p> <em>« Ce sont des voleurs », « Ils sont sales », « Ils ne veulent pas s'intégrer ».</em> Toutes ces phrases, nous les entendons dès qu'il est question des Roms dans l'actualité.  Des mots très durs sont utilisés pour qualifier une communauté dont nous savons,  au final,  peu de choses. Mais d’où viennent-ils ? Quelle est leur situation dans leurs pays d’origine ? En Hongrie, en Serbie, en Bulgarie, ou en Roumanie, les Roms représentent une importante minorité.</p> <p>  </p> <p> Rejetés par la société, leurs conditions de vie sont extrêmement difficiles. Au pays de Dracula, la discrimination contre cette communauté y est particulièrement forte.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong><em>Objectifs</em></strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Montrer la situation des Roms en Roumanie</strong>.</p> <p> Pourquoi la Roumanie ?</p> <p> En France, de nombreuses confusions sont faites entre Roms et Roumains. Pourtant, là-bas, le racisme et les discriminations sont encore très présents à l'encontre de  cette minorité. De plus, leur relation avec ce pays est particulière. Autrefois réduits en esclave, ils ont subi l'Holocauste avant d'être assimilés par Ceaucescu.</p> <p> Nous avons choisi de raconter leur histoire à travers l'objectif d'un Roumain pas comme les autres : Mugur Varzariu. Photographe social, c'est grâce à ses contacts, son expérience, sa foi en l'information et en la dénonciation que nous voulons <strong>donner une autre image de cette communauté marginalisée</strong>. Nous souhaitons donc aller à la rencontre de cette minorité, afin de mieux comprendre leur quotidien, leurs difficultés à s'intégrer et les idées reçues sur leurs traditions et leur culture.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong><em>Mugur Varzariu, notre guide</em></strong></p> <p>  </p> <p> Conseiller marketing durant plus de quinze ans dans la communication et la publicité, ce Roumain a finalement troqué son habit d’homme d’affaires pour celui de photographe. Il y a quatre ans, il décide de quitter son travail en tant que manager-partenaire à Trount and Partners, l’une des plus célèbres agences de consultants stratégiques d’entreprises en Roumanie. Muni de son appareil photo, il arpente désormais la Roumanie à la rencontre de la minorité rom pour dénoncer haut et fort la situation de cette communauté marginalisée.</p> <p> Si ses photos ont été publiées dans de nombreux magazines tels que Le Monde, The New York Times, 6 mois ou encore The Economist, il considère que son rôle doit aller au delà d'un simple témoignage.</p> <p> Aujourd’hui, grâce à son engagement auprès de la population rom, il est devenu un ambassadeur de Vision du Monde, première ONG de parrainage d’enfants.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Mugur3" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111127/mugur3.jpg"></p> <p>  </p> <p> <em>« Nous affirmons que nous voulons aider alors que tout ce que l'on fait est de courir d'une histoire à une autre…  Il y a beaucoup d'histoires qui ont besoin de notre engagement à long terme. Respecter les droits des Roms est quelque chose que chacun de nous peut faire et aider les autres à faire. Ce n'est pas facile, et cela implique les Roumains tout comme le reste de l'Europe. »</em> - Mugur Varzariu</p> <p>  </p> <p> De part son expérience au sein de cette communauté et de son travail, tant artistique que social, Mugur guidera le spectateur comme personne d’autre, à la rencontre d’une population qui ne demande qu’à être comprise.</p> <p> Nous le suivrons donc dans ses voyages en Roumanie pour le voir échanger, discuter et photographier les Roms. Nous découvrirons et admirerons ses photos tout en apprenant chaque jour un peu plus sur la vie de cette communauté.</p> <p> Mugur fera partie intégrante de notre documentaire. Il sera notre fil conducteur et notre guide. Il nous conduira d’une famille et d'un thème à l'autre, faisant progresser notre documentaire.</p> <p>  </p> <p> Son site Internet : <a href="http://www.mugurvarzariu.com/" target="_blank">http://www.mugurvarzariu.com/</a></p> <p>  </p> <p> <strong><em>Personnes rencontrées et  thèmes abordés</em></strong></p> <p>  </p> <p> <em>La discrimination</em></p> <p> Notre voyage commencera à Baia Mare, une ville située dans le nord-ouest de la Roumanie. Là-bas, la vie est particulièrement dure pour les Roms.</p> <p> En 2011, le maire de la ville décide de faire construire un mur pour séparer les Roms de la population roumaine. Officiellement, il s'agit d'une mesure visant à protéger les enfants de la route. Officieusement, il souhaite cacher le ghetto rom de la vue des autres habitants.</p> <p>  </p> <p> Luca Banta est un père de trois enfants. Il est le seul Rom de Baia Mare qui s’est ouvertement opposé à la construction du mur et qui s’est exprimé en public durant un débat organisé par le maire. Trois ans après, où en est la construction du mur ? Son courage a-t-il payé ?</p> <p>  </p> <p> <img alt="_01c5796" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111128/_01C5796.JPG"></p> <p> Luca Banta / Crédit Photo Mugur Varzariu</p> <p>  </p> <p> <em>Les expulsions</em></p> <p> Quelques kilomètres plus loin, dans le plus grand village rom de Baia Mare, appelé Craica, vit la famille Jigovene. En 2012, le maire décide de faire évacuer les gens pour les reloger dans un complexe, le CUPROM, où il n'y a ni eau ni électricité, et dont les murs contiennent des produits chimiques dangereux pour la santé.</p> <p> Plus de 70 familles ont accepté de quitter Craica pour CUPROM, mais Rodica Jigovene a  décidé  d'aller voir de plus près l'alternative proposée par les autorités avant d'accepter. Ce qu'elle a vu lui a fait froid dans le dos. <em>« Il y avait des signes "Danger" sur les murs. Après plusieurs minutes, mes yeux et ma bouche ont commencé  à me bruler. C'est rempli de produits chimiques là-bas. »</em> Certains enfants ont souffert de nausées et de vomissements et ont dû être hospitalisés selon Amnesty International.</p> <p> La famille Jigovene a décidé de se battre pour rester vivre à Craica.</p> <p>  </p> <p> <img alt="_mg_6410" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111129/_MG_6410.JPG"></p> <p> La famille Jigovene / Crédit Photo Mugur Varzariu</p> <p>  </p> <p> <em>La pauvreté</em></p> <p> Plus au sud du pays, à Caracal, c'est la même rengaine. Il faut se battre pour ne pas se faire expulser. Car leur toit, c'est tout ce qui leur reste. Le travail se fait rare en Roumanie et les Roms ne sont pas les premiers embauchés.</p> <p> Dans la communauté rom, le mariage précoce est toujours présent, mais contrairement à ce que l'on peut entendre, c’est finalement plus une question de pauvreté que de tradition. Marier ses filles permet à la famille de ne plus avoir à s'en occuper financièrement.</p> <p> On fait alors de la pauvreté un problème ethnique. Les arguments favorisant la marginalisation des Roms sont souvent puisés dans les stéréotypes concernant l'image que l'on a de leurs traditions. De plus, le mariage précoce n'est pas propre aux Roms. Il est également pratiqué en Inde ou en Afrique, soit dans des communautés qui souffrent bien souvent de la pauvreté.</p> <p>  </p> <p> <img alt="_mg_5586" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111130/_MG_5586.JPG"></p> <p> Une famille de Caracal / Crédit Photo Mugur Varzariu</p> <p>  </p> <p> <em>Les traditions</em></p> <p> Nous partirons également à la découverte des traditions dont on ne parle pas beaucoup, comme la sorcellerie. Pour cela, nous rencontrerons Bratara Buzea.</p> <p> <em>« Je n’avais aucune idée de ce que pouvait être la vie d’une sorcière. Au début, j’avais peur que tout ce que j’allais trouver. Mais petit à petit, j’ai compris que c’était vraiment une femme intéressante et forte. De son enfance passé dans un wagon jusqu’au respect obtenu par sa famille, la vie de Batara est comme une nouvelle. Après une vie marquée par des bons et des mauvais moments, Bratara a obtenu aujourd’hui le respect dont beaucoup de Roumains n’ont même jamais rêvé. »</em> - Mugur Varzariu</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="_01c6840" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/111131/_01C6840.JPG"></p> <p> Bratara Buzea / Crédit Photo Mugur Varzariu</p> <p>  </p> <p> <em>La corruption politique</em></p> <p> A ce cercle vicieux s'ajoutent de mauvaises pratiques administratives qui sont devenues la norme dans un pays réputé pour son haut degré de corruption. Entre 2007 et 2013, la Roumanie a été autorisée à dépenser environ 4 milliards d'euros du Fonds social européen donnant la priorité aux projets concernant les Roms. Pour l'instant, Bucarest n'a utilisé pour ces derniers que 1,4% de cette somme. <em>«Nous avons recensé à l'échelle du pays 300 ONG qui s'occupent des problèmes des Roms, affirme Gelu Duminica. A la suite de notre enquête, nous avons découvert que seules 40 d'entre elles font preuve d'une certaine activité. En fait, douze font vraiment leur travail. 60 % se trouvent en milieu rural. Pourquoi? Certaines mairies ont besoin d'avoir comme partenaire une association rom afin d'accéder aux fonds européens. Alors on met en place une association pour la vitrine et, une fois le projet bouclé, on ne fait plus rien, l'association disparaît.»</em></p>

À quoi servira la collecte

<p> Billets d'avion Paris Bucarest x 2 = 500 euros</p> <p> Matériel vidéo: caméra Canon 1000 euros (+ 1000 euros de notre poche), micro cravate 400 euros, micro d’ambiance 150 euros, minette 150 euros, monopod 50 euros</p> <p> Disque dur x 3 = 210 euros</p> <p> Montage, mixage, traduction = 2000 euros</p> <p> Soit un budget de: 4460 euros</p> <p> + 8% de commissions de kisskissbankbank</p> <p> <strong>Budget Total : 4800 euros</strong></p>

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500 €

  • 2 contributions
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