PER CARNAVAL TOT SI VAL

<p> <strong><em>Per carnaval tot si val</em>,  film documentaire d’Amandine Bouche et Sébastien Rastoix – 52 minutes – 2012</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Synopsis</strong> <strong>du film</strong></p> <p>  </p> <p> Au mois de mars dans le village de St Laurent de Cerdans au cœur des Pyrénées orientales se déroule la fête de l’ours ou « festa de l’os » en catalan. Issue d’une légende, cette fête dure depuis des siècles et les rites et personnages qui l’accompagnent n’ont pas changé. Pour l’occasion tout le village est mobilisé, les grands, les jeunes, les vieux, et même ceux qui ont quitté la région reviennent au pays pour vivre ensemble le jour le plus important de St Laurent de Cerdans. De l’organisation à la fête en elle-même, nous assistons au fil des jours à la transformation du village et de ses villageois.</p> <p>  </p> <p> <a href="http://imageshack.us/a/img845/763/villagecoll.jpg" target="_blank"><img alt="" height="196" src="http://imageshack.us/a/img845/763/villagecoll.jpg" width="629"></a></p> <p>  </p> <p> <strong>Le film</strong></p> <p>  </p> <p> Tout semble normal à St Laurent, certains se baladent, d’autres effectuent des petits travaux dans la rue, … Mais qu’est ce que cette masse brune qui se déplace lentement ? Un ours ! Pas possible ! Nous sommes début mars, St Laurent est en train de sortir de son hibernation. Chez le boucher,   au café, les souvenirs des anciennes fêtes du carnaval se racontent. Peu à peu, les villageois reprennent les rites et les gestes de leurs aînés : ils reprisent les costumes, déplacent le mannequin de Carnaval, choisissent leurs déguisements avec soin. Car cette année, comme les années précédentes, la fête de l’ours doit être la plus belle de la région et rester dans les mémoires… jusqu’à l’année d’après.  </p> <p>  </p> <p> <a href="http://imageshack.us/a/img27/7564/lafetecolle.jpg" target="_blank"><img alt="" height="193" src="http://imageshack.us/a/img27/7564/lafetecolle.jpg" width="627"></a></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Mais que nous est-il passé par la tête ?</strong></p> <p>  </p> <p> Ce film de la fête de l’ours est né il y a bien longtemps… dans l’esprit d’Amandine B et de Sébastien R… devant un verre, vers l’an 2007 pourrions-nous dire. En 2010, un premier repérage avec "Ropié" leur fait découvrir cette fête originale ainsi que les personnages multiples et attachants de St Laurent de Cerdans. Conquis par l’ambiance du village, ils sont convaincus de la faisabilité du film et mettent tout en œuvre pour y retourner l’année d’après. En 2011, ils touchent presque le but quand un « NON » les empêche de rassembler les financements nécessaires. Mais Amandine et Sébastien n’ont qu’une parole : ils ont promis aux Laurentins de faire un film sur leur fête de l’ours, et ils n’ont pas envie de renoncer à leur projet. En 2012, ils financent donc leur projet eux-mêmes et retourne enfin sur les traces de l’ours de St laurent. Des billets, une chambre d’hôte, du nouveau matériel, un Tim, (dans le rôle de Sancho Pansa), et de nouveau, un accueil très agréable. Sur place, un tournage intense, des gens partout, des « venez filmer ici c’est bien », des petites crises, des rigolades, des doutes, de la fatigue, et au final, quelques mois plus tard, un film qui commence à pointer le bout de son nez… Ha ! C’est long le documentaire !</p> <p>  </p> <p> <a href="http://imageshack.us/a/img819/7091/tournage.jpg" target="_blank"><img alt="" height="317" src="http://imageshack.us/a/img819/7091/tournage.jpg" width="432"></a></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Pourquoi ce film</strong></p> <p>  </p> <p> La fête de l’ours représente le passage étroit qui existe entre la réalité et le fantasme. Ce qui nous intéressait, c’était le basculement d’un village dans l’euphorie, voir ses espaces et ses habitants se transformer au fil des jours. Car la fête de l’ours n’est pas seulement un folklore, elle permet à chaque habitant de faire une expérience sensorielle pendant plusieurs jours.</p> <p> La fête de l’ours de St Laurent, avec son florilège de costumes, de figures fantasmagoriques et de scènes décalées, est un monde autonome, un temps propice où l’imaginaire peut pénétrer « le réel ». Le film « <em>Per carnaval tot si val</em> » aborde donc les liens étroits qu’entretient le cinéma documentaire avec le cinéma de fiction mais aussi des thématiques nous sont chères : Comment se fait la transmission d’une culture ?  La fête (dans sa dimension carnavalesque) propose-t-elle encore de transgresser les rôles sociaux ? Quelle est la place d’une telle fête dans nos sociétés modernes ? Quel est le degré d’identification entre les personnes et leurs personnages ? Ces thèmes sont abordés à travers des scènes de la vie quotidienne, à travers des rencontres et des discussions. Le but est de parler du lien particulier qu’entretiennent les villageois avec cette histoire commune qu’est la légende de l’ours et non de donner une vision générale de la fête.</p> <p>  </p> <p> <a href="http://imageshack.us/a/img32/4453/photoours8.jpg" target="_blank"><img alt="" height="270" src="http://imageshack.us/a/img32/4453/photoours8.jpg" width="482"></a>   <a href="http://imageshack.us/a/img6/8228/photoours9.jpg" target="_blank"><img alt="" height="266" src="http://imageshack.us/a/img6/8228/photoours9.jpg" width="481"></a>   <a href="http://imageshack.us/a/img23/9634/photoours14.jpg" target="_blank"><img alt="" height="263" src="http://imageshack.us/a/img23/9634/photoours14.jpg" width="474"></a></p>