PLAYTIMES

Un documentaire au Centre Pompidou se tourne du coté des visiteurs ! Dans les galeries du musée : on s’embrasse, on commente, on rit… « Playtimes » rend hommage à ces instants loufoques, poétiques et intenses que l’on exprime face aux tableaux. Ici, les visiteurs deviennent auteurs d’un récit qu’ils tissent eux-mêmes avec les œuvres qui les regardent.

Visuel du projet PLAYTIMES
Échoué
5
Contributions
02/01/2013
Date de fin
211 €
Sur 5 800 €
4 %

PLAYTIMES

<p>  </p> <p> <strong><em>N'avez-vous jamais rêvé d'assister au spectacle qui se déroule face aux toiles des musées ?... Le Centre Pompidou et sa collection d’art moderne accueillent notre projet documentaire « Playtimes ».</em></strong></p> <p>  </p> <p> <em>Ce film propose un renversement de point de vue qui place le spectateur au centre de l’action. L’ambition de ce court documentaire réside dans le désir de capter avec respect et de façon poétique, le jeu humain que provoquent les peintures d’art modernes dans le contexte d’un musée. Quelles sont les intrigantes mises en scène provoquées par Kandinsky, Matisse ou Picasso à travers leurs toiles exposées ? Quelles conversations naissent de leurs œuvres ? Quelles réactions suscitent-ils aujourd’hui ?</em></p> <p>  </p> <p> <em>Le titre du documentaire, en clin d’œil au cinéma de Jacques Tati, renseigne sur le caractère esthétique et ludique (« récréations ») de notre film qui s’appuie, avant tout, sur les mouvements, les attitudes et les propos saisis au vol, des visiteurs du musée.</em></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Visiteur-002" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/520/visiteur-002.JPG"></p> <p>  </p> <p> <strong>NOTE D'INTENTION</strong></p> <p>  </p> <p> Je me suis souvent demandé ce que les tableaux percevaient de nous.  Devant eux se jouent des scènes improbables : des enfants s’arrêtent et rient, des touristes fatigués les ignorent, des groupes entiers se concentrent sur l’observation d’un détail, des amoureux s’embrassent… La salle de musée est un espace vivant et le tableau sollicite. Pour moi, un œuvre picturale ne représente pas : elle se présente. Face à elle, nous sommes invités à faire l’expérience d’une rencontre.</p> <p>  </p> <p> En observant les spectateurs des expositions, j’ai réalisé qu’ils participaient de façon non consciente, à élaborer une sorte de mise en scène dont ils étaient les acteurs. Une posture, une expression du visage, ou un mouvement coordonnée d’une petite foule raconte soudainement la réalité qui se joue face à la toile peinte. Les attitudes sont multiples et constituent, à mes yeux, un témoignage à des degrés divers.</p> <p> C’est à la fois le vécu de chacun et le dessin d’une époque.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Visiteur-000" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/519/visiteur-000.jpg"></p> <p>  </p> <p> Comment rencontre-t-on les tableaux aujourd’hui ? Qu’ont-ils à dire de nous et de notre présent ? Mais c’est également l’occasion de voir comment nos sensibilités s’expriment malgré nous. Quels mots s’échangent dans les galeries d’exposition ? Quelles scènes se jouent devant les toiles et dans les limites de leur cadre de vue ? Que trahissons-nous de nos émotions ou des réflexions que nous inspirent les peintures… ?</p> <p>  </p> <p> Ce documentaire est une manière de témoigner, mais aussi de nous offrir, un temps, la possibilité de nous voir lorsque les images peintes nous saisissent. Je propose de filmer, en plan fixe et à l’aide de petites caméras HD, les événements qui adviennent devant les toiles d’art modernes du Centre Pompidou.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Visiteur-001" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/521/visiteur-001.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>LE TOURNAGE</strong></p> <p>  </p> <p> Il se déroulera sur une durée de cinq journées consécutives. La nécessité d’obtenir, pour chacun des visiteurs, un accord d’utilisation et de droit à l’image est essentielle. La signature de ce document sera  donc réalisée avant l’entrée dans la galerie d’exposition.</p> <p>  </p> <p> <strong>LES TABLEAUX</strong></p> <p>  </p> <p> Plusieurs toiles ont été sélectionnées et seront proposées au musée. Etant donné que l’accrochage des tableaux est régulièrement modifié, nous devrons adapter notre choix en fonction du moment où le tournage pourra débuter. Nous avons cependant choisi de filmer uniquement au dernier étage de la collection d’art moderne afin de simplifier les demandes d’autorisations de tournage.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Dsc_0208" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/522/DSC_0208.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>L’IMAGE</strong></p> <p>  </p> <p> Pour filmer les visiteurs, nous dissimulerons de petites caméras HD (GoPro HD2) près des tableaux. Ces caméras seront placées dans de petits boitiers, afin que le dispositif technique soit très discret (identifiable à un dispositif de surveillance-sécurité).</p> <p>  </p> <p> <strong>LE SON</strong></p> <p>  </p> <p> Selon les possibilités de l’espace, nous étudierons avec le musée la possibilité de fixer, en hauteur, des micros. Nous utiliserons des dispositifs de captation similaires à ceux employés pour les documentaires animaliers (micro-paraboles). Un technicien son restera présent pendant les cinq jours du tournage, afin de réaliser les enregistrements.</p> <p>  </p> <p> <strong>FICHE TECHNIQUE</strong></p> <p>  </p> <p> Type / Documentaire</p> <p> Format / FULL HD</p> <p> Jours de tournages / 5 jours</p> <p> Durée / 12 ou 26 minutes</p> <p>  </p> <p> <img alt="Visiteur-005" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/523/visiteur-005.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>QUI SOMMES-NOUS ?</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Doublon-cadre-ok" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/698/doublon-cadre-ok.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>ANTOINE MELCHIOR</strong></p> <p>  </p> <p> Antoine Melchior est un réalisateur de films documentaires et monteur. Après avoir réalisé son premier film, "Profession : Solidaire", avec la participation de Martin Hirsch (ex haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté), il s'engage avec l’artiste contemporain, Baptiste Debombourg, dans la réalisation d’un film sur les courses de demi-voitures (TCS). Il tourne régulièrement des reportages pour le compte du Centre des monuments nationaux et travaille également comme monteur sur des projets divers (films d’artistes, vidéos institutionnelles, interviews…)</p> <p>  </p> <p> Titulaire d’un Master en Lettres Modernes ainsi que d’un Master 2 en cinéma, il a tout d’abord assuré pendant deux ans des charges de cours en Esthétique de l’image à l’Université de Paris III avant de se lancer dans la réalisation de films.</p> <p>  </p> <p> <strong>CHRISTOPHE BARRAL </strong></p> <p>  </p> <p> Christophe Barral est en école de commerce lorsqu'il découvre, lors d’un voyage au Pérou, le cinéma : « Des amis m’ont proposé de venir travailler sur un plateau de cinéma. J’y suis allé sans a priori. Et j’ai découvert une profession. » Il avait mis le doigt dans l’engrenage… La suite ? La Fémis, des projets, un poste de directeur de production au sein des Films du Worso, des films, et une rencontre déterminante avec Antoine Melchior. Le producteur en herbe rencontre un réalisateur à suivre. « Je suis un accompagnateur de réalisateurs », dit Christophe en souriant.</p> <p>  </p> <p> Christophe et Antoine entament une collaboration sur le documentaire "Profession : Solidaire" : « Antoine a le talent de savoir filmer les gens au travail tout en suivant une narration. » Tous deux partagent ce goût des histoires. Avec "Playtimes", ils poursuivent leur aventure cinématographique.</p> <p>  </p>

À quoi servira la collecte

<p> <img alt="Go-pro3" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/511/go-pro3.jpg"></p> <p>  </p> <p> L’essentiel de cette collecte se concentre sur la location de matériel de captation audio et vidéo ainsi que sur les opérations techniques nécessaires à la diffusion du film (étalonnage numérique, fabrication du DCP...).</p> <p>  </p> <p> En tant que réalisateur, je vais assurer la majeure partie du travail de choix des cadrages ainsi que du montage vidéo. Le tournage dans la collection d’art moderne du musée requiert également le versement d’une allocation au Centre Pompidou.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>BUDGET   5 800 euros</strong></p> <p>  </p> <p> 1 000 euros     Location des caméras</p> <p>                           Fabrication et mise en place des dispositifs de captation</p> <p>  </p> <p>    800 euros     Location de matériel son</p> <p>  </p> <p> 1 200 euros     Autorisation de tournage au Centre Pompidou</p> <p>  </p> <p> 2 000 euros     Post production </p> <p>                           Montage + montage son + étalonnage numérique + mixage)</p> <p>  </p> <p>     800 euros     Fabrication du DCP (diffusion salles)</p>

Contreparties

1 €

1 Affiche dédicacée

10 €

1 DVD du film + 1 Affiche dédicacée

50 €

1 invitation à l'avant première + 1 DVD du film + 1 Affiche dédicacée

100 €

1 coffret DVD des courts métrage des films du Worso ( 8 DVD ) + 1 invitation à l'avant première + 1 DVD du film + 1 Affiche dédicacée

250 €

Votre nom au générique + 1 coffret DVD des courts métrage des films du Worso ( 8 DVD ) + 1 invitation à l'avant première + 1 DVD du film + 1 Affiche dédicacée

350 €

    La journée "work in progress" ( invitation à un projection privée d'un premier montage des rushes avec discussion et débat + table ronde autour des clés de financements du film avec Christophe Barral & Toufik Ayadi aux Films du Worso ) + Votre nom au générique + 1 coffret DVD des courts métrage des films du Worso ( 8 DVD ) + 1 invitation à l'avant première + 1 DVD du film + 1 Affiche dédicacée

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