Semences du Futur

Aidez-nous à financer notre nouveau film et découvrez l’univers si particulier des semeurs d’avenir!

Visuel du projet Semences du Futur
Réussi
225
Contributions
09/07/2016
Date de fin
15 980 €
Sur 15 000 €
106 %

Semences du Futur

<p>  </p> <p> <strong>Savez-vous comment récolter une graine de tomate ? Avez-vous déjà assisté à une castration de fleur? Pensez-vous pouvoir entrer dans un laboratoire ultra-sécurisé de biotechnologies végétales ? Honorine oui. Et pour cause, elle prépare un film sur les semences du futur, qui devrait tous nous intéresser. </strong></p> <p> <strong>Que vous soyez cartésien ou religieux, doux rêveur ou collapsologue, fervent promoteur de la bio ou consommateur compulsif de fast-food, si votre curiosité dépasse votre peur d’en savoir plus sur la genèse de nos aliments, aidez-nous à financer ce film !</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Inra-avril2016-2-1463406630" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/316932/INRA-Avril2016-2-1463406630.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Contexte-1463487562" height="99" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/317338/contexte-1463487562.png" width="331"></p> <p>  </p> <p> Depuis le début du XXe siècle, plus de <strong>75% de la biodiversité cultivée a disparu</strong>. C’est une des conséquences négatives de la « grande modernisation » du monde agricole opérée dans les années 1950 pour accroître les rendements. D’ici 2040, la population mondiale aura probablement atteint <strong>9 milliards d’habitants</strong>, qu’il faudra nourrir. Face à ce <strong>double défi environnemental et alimentaire</strong>, les semences jouent un rôle géostratégique pivot. Elles représentent l’avenir d’un système agricole qui devra produire mieux et en grande quantité. </p> <p> Tandis que les leaders mondiaux du marché semencier expérimentent en laboratoire des techniques de manipulation génétique couvertes par des brevets, des paysans s'organisent pour reprendre la main collectivement sur la création de semences. En tant que premier pays  exportateur de semences dans le monde, la France est particulièrement concernée par ces problématiques, et vise à garder sa position de pays en pointe sur les <strong>nouvelles techniques visant à améliorer les plantes cultivées</strong>.</p> <p> Les ressources génétiques permettant de créer de nouvelles variétés de plantes résistantes aux changements climatiques ou aux attaques de parasites sont l'<strong>objet de bien des convoitises</strong>. Alors qu’un traité international (TIRPGAA) a été adopté en 2004 pour permettre la libre circulation des semences dans le monde, déjà de nouvelles lois autorisant les brevets sur les gènes menacent d'ouvrir la voie à la privatisation de ces ressources.</p> <p> C’est dans ce <strong>contexte de débat, et parfois de conflit à grande échelle</strong>, que la réalisatrice Honorine Perino, en collaboration avec Rés’OGM Info, a souhaité faire des « semences du futur » le sujet de son prochain film.</p> <p>  </p> <p> <iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="297" src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fplayer.vimeo.com%2Fvideo%2F139188215&amp;wmode=opaque&amp;url=https%3A%2F%2Fvimeo.com%2F139188215&amp;image=http%3A%2F%2Fi.vimeocdn.com%2Fvideo%2F534897645_960.jpg&amp;key=ff2702755d9749cda571c6d6c2f3eb46&amp;type=text%2Fhtml&amp;schema=vimeo" width="540"></iframe>Extrait du film "Cultivons la Terre", réalisé par Honorine et sorti en 2008</p> <p>  </p> <p> <img alt="Pourquoi-1463488146" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/317346/pourquoi-1463488146.png"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Difficile d’expliquer avec des mots simples ce qui a conduit <strong>Honorine et Rés’OGM Info</strong> a mener ensemble ce projet.</p> <p> Parce que la passion prend souvent le dessus sur la crainte d'échouer, nous nous sommes jetés ensemble dans cette aventure avec la ferme intention de la mener à bien, tout en sachant la difficulté qui nous attendait.</p> <p> Honorine vous en dit ici quelques mots, avec la rigueur intellectuelle qui la caractérise, et qui fait la qualité de son travail:</p> <p>  </p> <p> <em><img alt="1-h.perino-1462975741" height="195" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/315042/1-H.Perino-1462975741.jpg" width="195"> </em></p> <p> <em>“</em><strong><em>Depuis 20 ans, je n'ai cessé de m'intéresser au sujet des semences, avec plusieurs films à la clé. Mon premier film s'intitulait "Qui parle de breveter le vivant?". C'était en 2001. La directive "98-44" qui instaure en Europe le droit de breveter des séquences génétiques venait d'être instauré, modifiant les enjeux sur les semences végétales. Je m'inquiétais des dérives possibles, notamment des OGM qui étaient le principal moyen à l'époque de faire fructifier les brevets sur les plantes cultivées. </em></strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Photo-syrie-1463491669" height="312" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/317362/photo-syrie-1463491669.jpg" width="390"></p> <p> une rencontre entre deux paysans-sélectionneurs en Syrie, photo extrait du film "Cultivons la Terre" (Honorine Perino, 2008)</p> <p>  </p> <p> <strong><em>Depuis, les techniques scientifiques ont évolué à très grande vitesse. Le séquençage de génomes entiers ne prend que quelques jours en 2016 alors qu'il fallait des années dix ans plus tôt. A</em> <em>l’instar de l'informatique et des applications numériques qui ont radicalement transformé la société au cours des quatre dernières décennies, les innovations découlant du séquençage des gènes, désormais largement accessibles, soulèvent de nouvelles questions. Des accords internationaux se tissent et des lois sont votées, bien loin des citoyens qui se sentent rapidement noyés derrière la complexité du problème. Les semences sont l'objet de crispations qui reflètent différentes visions du progrès, et plus largement du rapport de l'homme à la nature. </em></strong></p> <p> <strong><em>Ce nouveau film "Semences du futur" veut ramener le débat au grand public, sans entrer dans la polémique ni la caricature. </em></strong></p> <p>  </p> <p> <strong><em>Je suis allée rencontrer les semenciers et les chercheurs qui s'engouffrent dans la voie biotechnologique. Je les avais côtoyés au cours de mes études de biologie végétale, durant lesquelles j'ai appris à fabriquer des OGM. C'est d'ailleurs grâce à mon passé scientifique que j'ai pu être accueillie dans les labos en tant que réalisatrice, malgré la grande méfiance des semenciers à l'égard des médias qui leur ont fait beaucoup de tort. J'ai gagné leur confiance et aujourd'hui ils m'ouvrent leurs portes pour m'expliquer les enjeux de leurs recherches et me montrer les techniques qu'ils utilisent.</em></strong></p> <p> <img alt="Page_illustr_e-page-1463582484" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/317880/page_illustr_e-page-1463582484.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong><em>Par ailleurs, j'ai noué des relations solides avec de nombreux acteurs d'une sélection "alternative", en particulier Guy Kastler, porte-parole du "Réseau Semences Paysannes" et de l'internationale paysanne "Via Campesina". Il m'a alerté sur les nouveaux dangers des brevets sur le vivant. </em></strong></p> <p>  </p> <p> <strong><em>J'ai parfois l'impression d'être un lien bien fragile entre deux mondes et de marcher sur des œufs, mais c'est le prix à payer pour traiter ce sujet des semences dans sa globalité et faire émerger de vraies questions.</em></strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Secrets_des_champs_couv-1-1463492274" height="362" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/317373/SECRETS_DES_CHAMPS_COUV-1-1463492274.jpg" width="251"></p> <p> Affiche du film Secrets des Champs, réalisé par Honorine et produit par Rés'OGM (2012)</p> <p>  </p> <p> <strong><em>Pour simplifier, nous avons décidé avec Rés'OGM de nous intéresser plus particulièrement à la tomate, une plante d'intérêt économique sur laquelle il existe beaucoup de pistes de recherche très différentes les unes des  autres, allant de la technologie CrispR-Cas9 à la sélection participative et génomique.</em></strong></p> <p> <strong><em>J'apprécie beaucoup de travailler avec Rés'OGM, car mes films prennent une dimension collective. Nous avons crée un "comité de pilotage" au sein duquel nous discutons du point de vue à adopter et des avancées du film. Chacun peut faire part de son avis et être entendu. C'est là déjà que le film commence à jouer son rôle de créateur de réflexion. C'est pour ça que je fais des films!"</em></strong></p> <p>  </p> <p> <em> <img alt="Mode_de_diff-1464006950" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/319738/mode_de_diff-1464006950.png"> </em></p> <p>  </p> <p> Le film aura une durée d'<strong>environ 1h.</strong></p> <p> En effet, ce format est idéal pour pouvoir organiser des <strong>projections-débats</strong> animées par un modérateur extérieur, car il laisse plus de temps à la discussion avec les spectateurs qu'un long métrage classique.</p> <p> Nos précédents films, bien que d'une durée plus longue, ont pu être <strong>valorisés et enrichir la réflexion collective </strong>grâce à l'engagement et la disponibilité de nos intervenants bénévoles. Ils ont pu être largement diffusés auprès des lycées agricoles, universités, associations et collectivités locales.</p> <p>  </p> <p> Nous espérons alors que <em>Semences du Futur</em> rencontrera le même engouement auprès des publics plus ou moins avertis.</p> <p>  </p> <p> <strong>Gérard Boinon</strong>, un de nos ambassadeurs extraordinaires en charge de la promotion de l'agriculture durable, ancien paysan et désormais grand diplomate bénévole, intervient aussi bien dans des débats à la suite des projections publiques, que dans un cadre cosy chez des particuliers. Alors n'hésitez-pas. Il adore ça!</p> <p>  </p> <p> <img alt="G_rard___marc_dufumier_-_la_louve-1464008552" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/319746/g_rard___marc_dufumier_-_La_Louve-1464008552.jpg"></p> <p> <strong>Gérard Boinon</strong>, lors d'une conférence organisée par la <strong><em>Coopérative La Louve</em></strong>, à Paris, en présence de <strong>Marc Dufumier</strong> et <strong>Antoine Jacobsohn</strong>, décembre 2015. (crédit photographique : Patrick Guarrigues)</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <em><strong>Merci pour votre soutien!</strong></em></p> <p>  </p> <p> <img alt="Logo_fond-vert-1462976090" height="164" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/315047/logo_fond-vert-1462976090.jpg" width="392"></p> <p>  </p> <p> <em><strong>N'hésitez pas à laisser un commentaire ou un petit like sur notre nouvelle page facebook :)</strong></em></p>

À quoi servira la collecte

<p> Sur un budget total de 80 000€ sur 3 ans, les 15 000 € de collecte (incluant les 8% de rémunération de la plateforme Kisskissbankbank) vont permettre de finaliser le tournage et d'éditer le film :</p> <p>  </p> <p> tournage : 4 000 €</p> <p> montage : 4 800 €</p> <p> post-production : 1500 €</p> <p> édition des VD : 3500 €</p> <p> rémunération KKBB (8%) = 1200 €</p> <p>  </p> <p> L’aide des Kissbankers nous sera d’autant plus précieuse que la nouvelle équipe du Conseil Régional Auvergne Rhône Alpes, avec lequel nous avons signé une convention pour financer ce projet à hauteur 70 %  entre septembre 2014 et août 2017, a décidé de nous retirer la moitié des fonds accordés par l’ancienne mandature pour l'année 2016-2017.</p> <p>  </p> <p> <strong>Dépenses sur 3 ans : </strong></p> <p> Forfait global pour la réalisation du film (ADDOCS) : 61 000 €  (propositions et écriture du scénario, tournage, conception et réalisation d'images animées, montage, musique, post-production, teaser, sous-titrage, mastering du DVD, conception de la jaquette).</p> <p> Edition des DVD en 3000 exemplaires : 3 500 €</p> <p> Production, promotion et diffusion du film (poste salarié) : 15 500 €</p> <p>  </p> <p> <strong>Recettes sur 3 ans </strong>: </p> <p> Région Rhône Alpes (DADR + DCESE) : 49 450€</p> <p> Fondation Nature et Découvertes : 3 000€</p> <p> Autofinancement (dons, recettes de ventes de DVD) : 13 750€</p> <p> Financement participatif KKBB : 13 800€</p> <p>  </p> <p> En cas de dépassement de la cible de dons, nous utiliserons l’excédent budgétaire pour organiser des projections-débats publiques ou des interventions en milieu scolaire. Nous le faisons depuis longtemps de façon bénévole dans le cadre de notre mission d’éducation à l’environnement. Et cela a un coût (frais de transport, mobilisation de la salariée de l’association, etc.). Alors n’hésitez pas à faire exploser le compteur !</p> <p>  </p> <p>  </p>

Contreparties

10 €

  • 12 contributions
Un grand merci de toute l’équipe et votre nom dans le générique du film

25 €

  • 114 contributions
Un grand merci, un DVD et votre nom dans le générique du film

Livraison estimée : mars 2017

50 €

  • 36 contributions
Un grand merci, les contreparties précédentes + une affiche du film dédicacée par la réalisatrice

Livraison estimée : mars 2017

70 €

  • 20 contributions
Un grand merci, les contreparties précédentes + deux DVD des précédents films d’Honorine Perino (au choix)

Livraison estimée : mars 2017

120 €

  • 11 contributions
Un grand merci, contreparties précédentes + une invitation personnalisée à l’avant-première du film, en présence de la réalisatrice.

Livraison estimée : mars 2017

300 €

  • 3 contributions
Un grand merci, contreparties précédentes + les droits de diffusion offerts lors d'une projection publique du film organisée par vos soins

Livraison estimée : mars 2017

500 €

  • 3 contributions
Un grand merci, contreparties précédentes + nous nous déplaçons chez vous pour animer une projection-débat organisée par vos soins (France Métropolitaine ou pays frontaliers francophones) en présence de la réalisatrice et/ou d'un membre de Rés'OGm Info.

Livraison estimée : avril 2017

1 500 €

  • 1 contribution
Un grand merci + contreparties précédentes + le logo de votre association ou de votre entreprise sur le DVD

Livraison estimée : mars 2017

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