Présentation détaillée du projet
Je vais vous demander trois minutes de votre temps - cinq si comme moi, vous savourez les mots, deux si vous êtes un pote qui a cliqué par compassion. Sans avoir le temps (et les compétences techniques) pour vous présenter une belle pub ambiance Madeleine de proust, avec un beau grain pola et une bande son signée Tiersen, j’aimerais essayer de vous vendre une idée qui allume le même genre de chaleur au creux du ventre....
Celle d’investir dans les mouchoirs en tissu.
Attendez, revenez ! J’essaye de faire court, parole de scout. Promis, je ne vous assommerai pas à coups de clichés culpabilisants sur une planète qui étouffe sous le déchets inutiles. Je ne me laisserai pas non plus porter par le débat concernant les bienfaits du consommer local. Et tant qu’à faire, je vais éviter de faire appel à toute forme de grégarité qui vous pousserait à suivre d’élégants modèles tout droit venus d’un monde de paillettes et lumières clignotantes. Non, tout ça serait facile, ennuyeux et un poil malhonnête.
Ce que je vais faire, c’est vous raconter une histoire. Celle de mon ami Mathieu, qui m’a demandé de réfléchir à un moyen de susciter un intérêt suffisant à faire décoller son idée. Mathieu, donc, a 29 ans ou presque, et croit sincèrement à tous les éléments invoqués plus haut (les paillettes en moins, peut-être). A tel point que, plutôt que d’ajouter des filtres à ses avatars sur les réseaux sociaux, il a décidé de repousser de quelques années ses rêves de montagnes au bout du monde, de photos, et de voie lactée pour se lancer dans une aventure qui, si elle pousserait de prime abord à sourire, porte assez en elle pour poser une petite pierre à un bien bel édifice.
Mathieu vit à Thomery, où il regrette les abeilles qui ont parfois ruiné les pique-niques de son enfance, en capturant sur pellicule matière à générer de jolis souvenirs du même acabit. En février dernier, il a décidé d’investir sa formidable énergie dans un autre symbole. Un accessoire, discret, mais garant du même type de chaleur que celui des recettes de mémé, du bruit des châtaignes qui éclatent, ou de ces rituels de sortie d’école transmis avec méthode d’une génération à l’autre. J’espère que vous avez souri parce que savez de quoi je parle, sans quoi mes arguments de vente tombent à l’eau….
Ce discret accessoire, donc, non content d’être doux, joli, et de toutes les belles connotations, répond à plusieurs problématiques environnementales et économiques. Je vous épargne l’énumération des points positifs - vous les connaissez et n’avez aucune envie de les lire. En substance, ça fait joli, ça pollue bien moins, et ça crée de l’emploi. En effet, leur traduction est notamment l’association de Mathieu à deux super couturières, qui créent de beaux mouchoirs à partir de tissus biologiques.
Et ça marche. Pas assez, peut-être, pour sauver les requins, mais à une échelle qui donne de l’espoir. L’espoir concrétise l’ambition, et Mathieu a maintenant besoin de vous. Pour se faire connaître, agrandir sa petite famille, et aller plus loin, il lance cet appel aux dons. Grâce à ceux-ci, il pourra développer son affaire sans compromis sur ses valeurs, et en vous proposant un service toujours plus rapide, personnalisé, et d’une qualité indéniable.
Alors, parce que c’est ce genre d’initiatives qui fait avancer les choses - que ce soit par idéalisme, sens du style, ou amitié - vous savez ce qu’il vous reste à faire !
-- Mathieu Maisonnial, Le Mouchoir Français --