« … »

« … » Ne réveillez pas le chat qui dort, il vous demandera à manger.

Project visual « … »
Failed
0
Contributions
02/05/2014
End date
€0
Out of €1.500
0 %

« … »

<p> <i><img alt="Table" height="217" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/64750/table.jpg" width="575">   </i></p> <p> <i>« … »</i> est un projet curatorial qui s’étend sur l’année 2014. Il propose de soulever des questions sur le devenir de la performance ainsi que des réflexions relatives à l’exercice de curateur d’exposition. Les problématiques seront développées sur trois expositions chronologiquement situées à Lyon, Los Angeles et enfin Marseille. Ces évènements comprendront l’intervention d’artistes, écrivains, de curateurs et de théoriciens de l’art, vivant et travaillant en France et aux Etats-Unis. Ce projet nécessite la production d’éléments scénographiques et donnera lieu à une édition manifeste de ces recherches plastiques.</p> <p>  </p> <p> <i> Ne réveillez pas le chat qui dort, il vous demandera à manger</i> est la première exposition de ce triptyque qui présente les travaux de quatre jeunes artistes performeuses ( Lyon du 22 Février au 4 Mars à la galerie <i><a href="http://www.couac-asso.com/-p464153" target="_blank">Le COUAC</a>.</i> ) :</p> <p>  </p> <p> <img alt="Mathildevisit2" height="169" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/64714/mathildevisit2.jpg" width="240"></p> <p>  </p> <p>   <i> By fluke </i>est une fable réalisée par Mathilde Garçia-Sanz. Elle mêle dans ce travail l’histoire de l’art à celle de la patate. Une éco-histoire de l’art réunissant quelques grandes figures telles que Goya et Picasso que le marketing a établi comme variétés de pommes de terre.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Carovisit2" height="170" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/64715/carovisit2.jpg" width="241"></p> <p>  </p> <p> <i> Tea-time</i> est un « instant dédié » par Caroline Demarchi à la transmission orale du savoir. Décliné sous toutes ses formes, s’entrecroisent une conférence télévisée, une lecture, du rock n’roll ou encore une cérémonie vaudou…  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Eliseeleovisit2" height="170" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/64716/eliseeleovisit2.jpg" width="240"></p> <p>  </p> <p> Le travail d’Elise Carron se manifeste quant à lui par des gestes, s'immisçant dans des situations d'invitations par l'absurde et l'idiotie. Elle crée autour d'exposition, ou de contexte, des situations nouvelles qui tendent à révéler un hors champ, un à propos. C’est dans ce registre qu’elle réalise des posters muraux archivant ses travaux pour décorer les galeries ou un goûter performance : <i>Happy birthday</i>, à New-York.</p> <p>  </p> <p>   Cette dernière performance réalisée en collaboration avec Eléonore Pano-Zavaroni est une cérémonie de pré-vernissage. Tous les artistes exposants et membres de l’organisation sont invités à tester les qualités picturales d’un gâteau saturé de colorant et de sucre sur un set de table. Une exposition d'après performance révélant les restes d'un gouter, un jeu enfantin qui dérègle les questions de l'usuel, des codes et des normes de savoir faire communément établis.</p> <p>  </p> <p> <i>Là se trouve le centre de toutes les intentions…</i></p> <p>  </p> <p>  Pour chacune d’entre elles, on peut dire qu’il s’agit bien s’immiscer son travail dans une convention pour la définir comme format. Et, de ces objets qui les entourent mettant en place les circonstances propices à leurs performances, se substituera dans l’action achevée, l’essence même de ce qui pourrait les définir comme objets d’art.</p> <p>  </p> <p>  C’est au travers de ces éléments désincarnés que nous pourrions nommer <i>bazar post-performatif,</i> que sera interrogée la temporalité de ce medium ; l’indéfinie persistance de l’œuvre performative au-delà de son auteur.</p> <p>  </p> <p>  Nous cherchons en tant que curateur à développer cette question en épuisant un protocole d’interprétation.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Capture_d_e_cran_2013-12-12_a__19.44.23" height="166" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/64729/Capture_d_e_cran_2013-12-12_a__19.44.23.png" width="266"><img alt="Capture_d_e_cran_2013-12-12_a__19.47.14" height="166" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/64730/Capture_d_e_cran_2013-12-12_a__19.47.14.png" width="265"></p> <p> <img alt="Capture_d_e_cran_2013-12-12_a__19.47.06" height="165" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/64732/Capture_d_e_cran_2013-12-12_a__19.47.06.png" width="264"></p> <p>  </p> <p>  Les artistes depuis plusieurs années réinterprètent, reproduisent ou encore réexposent des œuvres réalisées par d’autre. Il ne s’agit plus d’élaborer des formes à partir de matériaux bruts mais de travailler avec des objets existants, d’ores et déjà en circulation sur le marché culturel. En l’occurrence, des objets déjà informés par d’autre.</p> <p>  </p> <p> Le travail du curateur est de concevoir des relations entre des œuvres et un public. Qu’en est-il lorsque des artistes s’octroient ce rôle, ou plutôt, s’en jouent et raccourcissent le cycle usuel de la monstration de l’objet d’art ? Comment mettent-ils alors en relation des œuvres, tout en conservant leur propre démarche artistique, sans toutefois déformer le propos de ces pièces qu’ils exposent ?</p> <p>  </p> <p> <i> C’est en se plaçant à ce point précis, là où la notion d’auteur et de propriété s’estompent que s’ancre notre projet.</i></p> <p>  </p> <p>  En tant que curateur il s’agit de réaliser une vision du monde et c’est ici le point de vue de <i>monteur-film</i> qui sera abordé pour réaliser la scénographie. Toutes les composantes de l’exposition sont réunies autour d’un module unique. Un meuble réunissant les espaces nécessaires au déroulement des performances, et où celles-ci s’entrecroisent. A l’instant de leurs rencontres comme de leurs parasitages, sera proposé une fiction, donnant lieu à un ensemble de curiosités.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Tablodule" height="192" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/64721/tablodule.jpg" width="272"><img alt="Tablodule2" height="192" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/64722/tablodule2.jpg" width="272"></p> <p> <img alt="Tablodule3" height="194" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/64723/tablodule3.jpg" width="269"><img alt="Tablodule32" height="194" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/64724/tablodule32.jpg" width="275"></p> <p>  </p> <p> <img alt="Tabouret" height="228" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/64727/tabouret.jpg" width="323"></p> <p> <em>(Table et Tabourets en hêtre actuellement en cours de réalisation)</em></p> <p>  </p> <p>  Une édition photographique <i>encadrée</i> par Philippe Munda archivera en intégralité <i>Ne réveillez pas le chat qui dort, il vous demandera à manger.</i> C’est sous ce format <i>image</i> que le projet se déplacera à Los Angeles. Il comprend l’intervention de Sonya Masinovsky, artiste, réalisatrice et écrivain vivant et travaillant aux États-Unis. Les archives seront soumises à sa libre interprétation afin de recomposer une histoire. Nous travaillerons sur place à ses côtés afin de définir un format Ad-hoc d’exposition (évènement compris entre Mai et Juillet 2014).</p> <p>  </p> <p>  La dernière exposition aura lieu à Marseille. Elle présentera le corpus d’archives des évènements précédents, ses images, ses textes et le meuble. Une exposition des performances qui est privée de ses intervenants. Cette dernière fiction mettant en péril notre mode opératoire sera la dernière forme de notre problème : L’œuvre performative survit-elle à son auteur ?</p>

Allocation of funds

<p>  Notre projet jusqu’ici s’est autofinancé. Nous y avons tous deux engagé beaucoup de choses afin qu’il puisse prendre forme. Nous entrons cependant de justesse dans nos budgets comprenant le coût des matières premières, la logistique (le déplacement des artistes, des œuvres, la communication…), ainsi que la production de tous les objets (le module et les éditions). Nous avons estimé qu’un budget de 1500 Euros nous permettrait de couvrir ces frais ainsi que faire face à n’importe quels imprévus.</p> <p>  </p> <p>    Si nous sollicitons votre aide, c’est aussi à des fins d’assurances. Dans toute programmation, que ce soit un concert ou une exposition, il y a jusqu’au dernier moment des imprévus pouvant impliquer des coûts plus ou moins importants. Cela est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit d’un corpus d’évènements se déroulant sur une année.</p> <p>  </p> <p> <u>Nous remercions d'avance tout ceux et celles qui contribuerons à la réalisation de notre projet !</u></p> <p>  </p> <p> Elise Carron et Vincent Puricelli</p>

Rewards

€1

Tous nos remerciements !

€5

L'une des quatre cartes de visite réalisées spécialement pour l'exposition: Ne réveillez pas le chat qui dort il vous demandera à manger, signée. (Carte à échanger le soir du vernissage)

€10

Un deck des quatre cartes de visite réalisées spécialement pour l'exposition: Ne réveillez pas le chat qui dort il vous demandera à manger, signées.

€30

Les contreparties précédentes ainsi qu'une carte postale personnalisée et signée depuis Los-Angeles.

€60

Les contreparties précédentes Ainsi qu'une Affiche réalisées spécialement pour l'exposition: Ne réveillez pas le chat qui dort, il vous demandera à manger, signée.

€100

Les contreparties précédentes ainsi qu'une édition photo du projet, signée.

€200

Les contreparties précédentes ainsi qu'une maquette du module à l'échelle 1/5.

€500

Les contreparties précédentes ainsi qu'un dîner, organisé avec tous les artistes ayant participé à ce projet, pour sa clôture.

Make a donation

Give what I want