« Annette » de Fabienne Swiatly par la cie les Transformateurs
Accompagnez le spectacle "Annette" de la compagnie Les Transformateurs au festival d'Avignon Off du 5 au 27 juillet 2014 à l’Entrepôt.

« Annette » de Fabienne Swiatly par la cie les Transformateurs
Elle n’est pas comme les autres, ma sœur.
Comme les sœurs des copains. Un jour je l’ai compris.
Quand ? Je ne sais pas.
Un jour, j’ai su qu’elle était différente et que c’était normal.
Normal qu’elle ne soit pas normale.
Elle est là mais elle semble vivre ailleurs. Dans un autre monde.
Mais où ?
Extrait de Annette de Fabienne Swiatly
Au départ de ce spectacle il y a Annette, une enfant pas comme les autres. Comme dans un miroir brisé, son reflet n’est jamais complet. Dans chaque éclat nous voyons une parcelle du monde d’Annette.
Des fragments d’où s’échappent des voix. De ceux qui l’ont portée, nourrie, lavée, de ceux qui ont su voir et sentir son mystère. Des fragments d’où jaillissent ces crises, moments de désordre électrique où le corps se distord. Un voyage dans la voiture qui devient son carrosse, le seul espace où tout s’apaise. Des images souvenirs qui surgissent du passé comme des photos que l’on n’a pas faites. Et soudain les voix d’Annette nous parviennent : « regardez-moi. N’ayez pas peur. Regardez-moi ou je n’existe pas ... ».
Pour cette nouvelle création, Nicolas Ramond et les Transformateurs abordent avec décalage et poésie la question de l’(a)normalité. Sur scène, les formes artistiques se croisent et esquissent un monde un peu bancal.
Ce spectacle s’inscrit dans la droite ligne du projet artistique de la compagnie autour du thème de l’identité. « Annette » est un spectacle composé d’une succession de scènes comme autant d’allers-retours entre des situations de la vie quotidienne et leurs évocations allégoriques. Le spectateur est ainsi invité à prendre de la hauteur et à dépasser le cadre du singulier pour appréhender l’universalité de ces questionnements.
Mise en scène
Nous fabriquons les spectacles pièce par pièce. Ils sont une succession d’emboîtements et d’empilements.
Le spectacle s’est construit de manière progressive et collective en associant les comédiennes, l’auteure, le musicien, les techniciens, et des professionnels qui travaillent dans le domaine du handicap et de la neurologie.
Texte
Fabienne Swiatly a accepté de mettre en texte cette écriture collective, de manière interactive. Elle a tenté le pari d’une écriture au contact du plateau, d’allers-retours avec le travail de recherche et de répétition. Le texte a donc été en réécriture permanente jusqu’à la création du spectacle. Son projet de texte a bénéficié de l’Aide au compagnonnage auteur du Ministère de la Culture.
Il est édité aux éditions Color Gang depuis février 2013.
Distribution
Mise en scène: Nicolas Ramond
Texte: Fabienne Swiatly
Jeu: Anne de Boissy et Charlotte Ramond
Composition musicale et interprétation: Sylvain Ferlay
Scénographie: Benjamin Lebreton
Création lumière: Yoann Tivoli
Régie lumière: Guillaume Lorchat
Création sonore et régie son: Christophe Allègre
Construction des décors: Patrick Laurino
Création costumes: Cissou Winling
Administration: Nolwenn Yzabel
Diffusion: Fadhila Mas
Waar dient de collecte voor
En général, les théâtres qui nous accueillent achètent nos spectacles. Pour cela, il faut que les programmateurs voient le spectacle. Et pour cela, le festival d’Avignon est devenu un incontournable. Cependant les conditions d’accueil y sont particulières puisqu’il faut louer un créneau (2 heures de disponibilité de la salle) aux théâtres. Pour qu’ « Annette » puisse faire le tour de France, voire même dépasser les frontières, nous avons décidé, une fois n’est pas coutume, d’aller à Avignon. Avec l'argent de la collecte nous louerons la salle de l'Entrepôt pour présenter « Annette »notre spectacle au plus grand nombre (public et programmateurs).
Nous avons choisi l’Entrepôt (qui nous a également sélectionnés) car c’est un théâtre reconnu pour sa programmation audacieuse et soucieuse du public.
Si nous dépassons l'objectif, l'argent contribuera à augmenter les salaires (pour l’instant a minima) des dix personnes qui vont travailler d'arrache-pied pendant cinq semaines.