Atelier de tissage
<p>Le but de ma démarche est de contribuer à la valorisation de la laine de nos petits producteurs. Toute la filière de la laine a presque failli disparaitre mais grâce aux efforts de passionnés, elle repointe le bout de son museau à travers un mouvement qui se veut durable, éthique autant au niveau écologique qu’humain. Cette matière naturelle a d'excellentes propriétés isolantes et son utilisation participe à pérenniser des techniques patrimoniales ainsi qu'une contribution à l'effort des petits producteurs qui résistent face à l'industrialisation qui atteint ses limites. Mon but est de filer ces laines avec mon rouet et de les tisser.</p>
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<p>Je m'appelle Lisa, j'ai 29 ans et j'ai décidé de détourner tout ce que j'avais entrepris jusqu'à présent de façon à focaliser mon attention sur mon potentiel artistique combiné à ma sensibilité sociologique. L’intérêt a pris racine pendant un voyage au Maroc. L’émotion et l’admiration d’un art de l’artisanat est sans pareil. Je me suis tournée vers la transformation de la laine et pris contact avec <em>l’Ecole de la laine</em> pour une formation sur le tri de toison, son cardage, son filage et enfin son tissage sur métier.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/690446/65d22ac6-d8f3-425a-aa64-51d5e68d2c60.jpg" width="100%" /><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/690447/5473cbf7-b2b6-4e05-9744-604ea9ed210f.jpg" width="100%" /><br />
Mes débuts consisteraient à aller chercher la laine chez les producteurs et de vendre les écheveaux préalablement filés au rouet, d’en tisser une partie complétée par des fils achetés de fabrication française et éthique. Le travail que représente de tout faire soi-même de A à Z est énorme et peu viable, c’est pourquoi je me rapprocherais d’autres artisans pour l’achat de certaines fibres et prendre part au développement de cette économie circulaire.</p>
<p>Il y a énormément de choses à entreprendre mais le seul frein est le coût que représente le matériel pour le cardage et le tissage artisanal. Pour le démarrage de ma petite entreprise, une cardeuse à rouleaux (584 euros) et un métier à tisser de table 8 cadres(766 euros) seraient suffisants pour matérialiser le « nerf de la guerre ».</p>
<p>Leur acquisition me permettrait de lancer mon activité, de me perfectionner dans l’art du filage et du tissage pour par la suite pouvoir prétendre à diversifier mes offres : étoffes, écharpes, plaids, vêtements, trousses, porte-monnaie... La création d’une micro-entreprise me permettrait de vendre les productions en ligne et de créer mon propre site où des commandes seront possible. Si la collecte atteint le montant demandé, je pourrais acheter une cardeuse à rouleaux, un métier à tisser et les ustensiles nécessaires comme une navette, des canettes, une canetière manuelle.</p>
<p>Merci pour votre engagement et votre bienveillance !</p>