SYNOPSIS:

Nous avons tous des souvenirs, des images, des périodes de bonheur, nous avons tous vécu des difficultés, des épreuves qui nous auront emmenées à changer le chemin de nos vies. Notre existence dépend surtout des autres qui nous imposent leurs choix, il arrive un moment où on ne le supporte plus. Surtout quand ces décisions nous touchent financièrement, et que l’effort qui nous est demandé dépasse largement nos moyens. La réaction des G.J. est le résultat de la soumission que nous avons acceptée pendant des décennies. Il n’est jamais trop tard pour exprimer nos ressentiments, et reprendre notre destinée en main. Toutes ces afflictions viennent d’émerger, comme une île au milieu de l’océan de nos tempêtes. C’est l’instinct de survie, qui a réveillé le peuple dans ce milieu hostile.

C’est le conflit des super diplômés qui veulent diriger la planète, face aux non-diplômés, des terreux sortis de leur terrier criant famine. C’est le pouvoir des fatigués qui travailler beaucoup trop, face aux patrons qui ont voulu développer leurs entreprises, sans compter leurs heures. C’est encore la lutte des classes qui se sont appauvries, face aux expatriés de la finance. C’est le jacobinisme, face à la monarchie républicaine. C’est la suffisance du personnel régalien, face aux citoyens que l’on a culpabilisés. C’est le pouvoir de l’argent de nous avoir volés depuis des années, face aux plus pauvres qui ont l’honneur et la fierté à s’être réveillés. C’est un peuple généreux, combatif, travailleur dans sa souffrance. C’est enfin le peuple, face à son avenir. Si le couvercle de la marmite à exploser, il est intéressant d’étudier et d’analyser les prévaricateurs qui l’ont rempli sans compassion.

Je me refuse de participer au grand marché aux puces des revendications, et d’écrire dans le cahier de doléances qui a été mis à disposition dans les Mairies, je préfère en développer les propositions, pour éviter l’interprétation d’un logarithme qui n’a pas la connaissance de nos expériences.

Les écrivains chez GONZAGUE SAINT BRIS Août 2019

CHANCEAUX-près-LOCHES

« L’état est notre serviteur et nous n’avons pas à en être les esclaves. »

Albert Einstein

EXTRAIT:

Il y a un groupe de C.R.S. qui est placé devant l’entrée des parloirs. On a pour consigne de ne pas déranger les familles qui viennent le samedi faire les visites. On se regroupe avec l’autorisation du colonel de gendarmerie, devant l’entrée principale. Une femme a préparé la lecture d’un poème Liberté de Paul Eluard, écrit en 1942 pendant l’occupation. Chacun lit un vers.

Sur mes cahiers d’écolier

Sur mon pupitre et les arbres

Sur le sable sur la neige

J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues

Sur toutes les pages blanches

Pierre sang papier ou cendre

J’écris ton nom

"On ne lâchera rien. On veut le R.P.B."

AU COEUR DES GILETS JAUNES