Cap phares 2050 | Plein phare sur le Cap Fréhel by EffloreSens

e-Sensation présente la plateforme Web participative et évolutive “Cap phares 2050 | Les phares : un repère, un patrimoine, une vision pour l’avenir” : <a href="http://www.effloresens.fr/cap-phares-2050">www.effloresens.fr/cap-phares-2050</a>. Né de l’ambition de donner du Sens à notre Avenir, le studio EffloreSens s’est engagé avec ses partenaires dans la réalisation d’un projet visionnaire et interactif sur terre, dans les airs et en mer : “Cap Phares 2050 | Plein phare sur le Cap Fréhel”. Devenez Gardien du patrimoine et cap sur l'Avenir !   <img alt="Web_doc_cap_phares_2050-2" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/72325/Web_doc_Cap_phares_2050-2.jpg" />   En alliant les compétences graphiques, 3D et Web interactif d’EffloreSens à l’expertise journalistique, audiovisuelle et musicale de ses partenaires, il s’agit à travers ce documentaire de se projeter vers l’avenir. L’objectif est de faire émerger des pistes de réflexion sur l’avenir des phares dans le respect du développement durable.   <a href="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/Signal%C3%A9tique.jpg"><img alt="Pof_12102013-sans_titre3528" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/72326/POF_12102013-sans_titre3528.jpg" /> </a>   “Un phare non habité, c’est comme un phare qui serait veuf” (Henri Richard, dernier Gardien du Phare du Cap Fréhel) EffloreSens et ses partenaires ont choisi dans un premier temps pour leur projet le phare du Cap Fréhel. L’équipe projet s’est rendue au Cap Fréhel en juillet, octobre et décembre pour réaliser les interviews et les prises de vues sur terre, dans les airs et en mer. Cette pointe escarpée des Côtes d’Armor a accueilli l´un des premiers phares de Bretagne au 17ème siècle. La tour de Fréhel, reconstruite quatre fois en trois cents ans raconte l´histoire scientifique et technique du balisage des Côtes-d´Armor, selon Guy Prigent, commissaire de l’exposition “Phares et Balises”.   <a href="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/POF_11102013-Cap-2050-3085.jpg"><img alt="Pof_11102013-cap_2050-3095" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/72327/POF_11102013-Cap_2050-3095.jpg" /> </a> « Les phares : une vision d’avenir, un repère maritime et un patrimoine d’exception »   L’objectif de notre projet est d’imaginer l’avenir des phares en 2050 en s’appuyant sur leur histoire, leurs valeurs et leurs missions. Ainsi, notre Web documentaire a pour ambition, à travers les regards des professionnels, des élus, des riverains et de manière plus générale d’hommes, de femmes et d’enfants d’apporter des pistes de réflexion visionnaires pour préserver ce merveilleux patrimoine.   Dans ce cadre, EffloreSens a souhaité intégrer une dimension participative à son projet en associant pleinement les internautes dans sa construction, notamment autour des enjeux économique, social et environnemental du développement durable. Les parties prenantes pourront ainsi passer du statut de “spectateur” au statut d’”acteur”, voire de “scénariste” en témoignant de leur vision ou  de leur retour d’expériences sur les différentes thématiques.   <hr class="separateur" /> EffloreSens et ses partenaires | 1er mars 2014 Plus d’informations : <a href="http://www.effloresens.fr/cap-phares-2050">www.effloresens.fr/cap-phares-2050</a>

e-Sensation by EffloreSens vous invite à découvrir l’interview audiovisuelle #2 d’Henri Richard, gardien du phare du Cap Fréhel. Son témoignage vous apporte un éclairage sur son métier de gardien de phare et son point de vue sur l’importance des phares et la transmission du savoir.   <div class="embed"> <iframe allowfullscreen="" class="embedly-embed" frameborder="0" height="269" scrolling="no" src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=http%3A%2F%2Fwww.dailymotion.com%2Fembed%2Fvideo%2Fx1bvihp&src_secure=1&url=http%3A%2F%2Fwww.dailymotion.com%2Fvideo%2Fx1bvihp_henri-richard-cap-phares-2050-effloresens_creation&image=http%3A%2F%2Fs1.dmcdn.net%2FDmnNv%2Fx240-sJr.jpg&key=ff2702755d9749cda571c6d6c2f3eb46&type=text%2Fhtml&schema=dailymotion" width="480"></iframe></div>

<div class="embed"> e-Sensation by EffloreSens vous invite à découvrir l’interview audiovisuelle #1 de Marcel Oliver, formateur Skippers. Son témoignage vous apporte un éclairage sur l’importance de la signalétique maritime et son point de vue sur l’avenir des phares au regard des marins.</div> <div class="embed">  </div> <div class="embed"> <iframe allowfullscreen="" class="embedly-embed" frameborder="0" height="270" scrolling="no" src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=http%3A%2F%2Fwww.dailymotion.com%2Fembed%2Fvideo%2Fx1a4su2&src_secure=1&url=http%3A%2F%2Fwww.dailymotion.com%2Fvideo%2Fx1a4su2_marcel-oliver-cap-phares-2050-effloresens_creation&image=http%3A%2F%2Fs1.dmcdn.net%2FDkLfK%2Fx240-ob2.jpg&key=ff2702755d9749cda571c6d6c2f3eb46&type=text%2Fhtml&schema=dailymotion" width="480"></iframe></div>

Un million de visiteurs se rendraient chaque année sur le Cap Fréhel. Outre un point de vue fascinant sur la mer du haut de ses falaises, le site abrite deux phares, dont le plus ancien phare à terre de Bretagne édifié au début du XVIIIe siècle. Les amoureux de nature ne sont pas en reste avec un environnement de lande atlantique protégée et la présence de nombreux oiseaux marins, dont certaines espèces rarement observables.   <img alt="Phare-patrimoine-1" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/66943/Phare-patrimoine-1.jpg" /> Le Studio EffloreSens et ses partenaires réalisent actuellement un Web documentaire collaboratif et participatif “Cap Phares 2050 | Plein phare sur le Cap Fréhel” alliant les compétences graphiques, 3D et Web interactif à l’expertise journalistique, audiovisuelle et musicale. En s’appuyant notamment sur l’histoire et les valeurs véhiculées par ce patrimoine, il s’agit de dégager des pistes de réflexion sur l’avenir des phares en lien avec les enjeux du développement durable. « La commune de Plévenon est la plus visitée des Côtes d’Armor », affirme son Maire, Claudine Belliard. Plus que son village, c’est le site du Cap Fréhel, situé sur sa commune et non sur celle de Fréhel, qui attire touristes et Bretons en nombre. La présence du Fort La Latte (XIVe siècle) renforçant encore l’attractivité du territoire.   En charge de la visite du phare, la municipalité enregistre environ 39 000 entrées payantes chaque année. Mais, au total, c’est 1 million de visiteurs qui se rendraient sur le cap pour profiter de son point de vue époustouflant du haut de ses falaises de grès qui surplombent l’océan.   Et se promener sur les sentiers de randonnée au milieu d’une lande protégée de 400 ha. « Un jour, la femme du gardien de phare m’a dit qu’elle était très fière d’être l’épouse d’un gardien de phare, raconte le maire de Plévenon. Cela reflète bien l’état d’esprit des gens qui travaillent pour les phares et le sentiment de la population locale dans son ensemble ».   Le Conservatoire du littoral futur affectataire des phares de Fréhel   <a data-mce-="" href="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/Phare-patrimoine-2.jpg"><img alt="Phare patrimoine 2" class="size-medium wp-image-2100 alignnone" data-mce-="" height="225" src="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/Phare-patrimoine-2-300x225.jpg" width="300" /></a>   La fréquentation du Cap Fréhel n’est pas sans conséquence sur la préservation du site. Les élus en ont bien conscience. Fin 2012, le Cap d’Erquy-Cap Fréhel a été inscrit dans le cadre du programme national <a href="http://www.grandsite-capserquyfrehel.com/">Opération Grand Site</a>. Objectif, obtenir le label Grand Site de France en 2017. Après l’état des lieux, l’objectif est de déterminer un projet de territoire et un programme d’actions dès 2014-2015. Ce projet est coordonné par le Syndicat mixte des caps. Il vise notamment à améliorer la qualité des visites tout en protégeant durablement son patrimoine.   <a data-mce-="" href="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/Phare-patrimoine-6.jpg"><img alt="Phare patrimoine 6" data-mce-="" height="225" src="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/Phare-patrimoine-6-300x225.jpg" width="300" /></a>   Deux phares dominent le Cap Fréhel. En effet, subsiste encore la tour Garengeau à côté du phare reconstruit après la Seconde guerre mondiale et qui remplit aujourd’hui les fonctions de signalétique maritime. Dressé en 1702, le phare historique de Fréhel est le plus ancien phare à terre de Bretagne. L’entretien et le fonctionnement des phares sont actuellement assurés par Les phares et balises, qui dépendent du ministère du Développement durable. L’entretien des phares, en particulier pour ceux en mer, est très coûteux.   A l’image du phare du Stiff sur l’île d’Ouessant, il est prévu que le Conservatoire du littoral fasse progressivement l’acquisition de plusieurs phares en France pour en assurer l’entretien et la mise en valeur. Les phares du Cap Fréhel en font partie, mais aucune échéance n’a été fixée dans le temps. La mission de signalétique maritime, elle, demeura par convention du ressort des Phares et balises.   Le phare historique pourrait être rouvert au public   <a data-mce-="" href="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/Phare-patrimoine-4.jpg"><img alt="Phare patrimoine 4" class="aligncenter" data-mce-="" height="225" src="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/Phare-patrimoine-4-300x225.jpg" width="300" /></a>   Des idées ont déjà germé pour valoriser les phares du Cap Fréhel, classés aux Monuments historiques. Denis Bredin, Délégué Bretagne du Conservatoire du littoral, n’exclu pas une réouverture au public de la tour Garengeau. Un programme serait à l’étude dans ce sens au ministère de la Culture. « Après une étape de restauration, les salles pourraient être un jour rouvertes au public, d’autant qu’elles sont indépendantes de l’escalier », indique Denis Bredin.   <a data-mce-="" href="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/Denis-Bredin-Conservatoire-du-Littoral-Bretagne.jpg"><img alt="Denis Bredin, Conservatoire du Littoral Bretagne" data-mce-="" height="225" src="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/Denis-Bredin-Conservatoire-du-Littoral-Bretagne-225x300.jpg" width="170" /></a>   Dans le phare principal, la mairie organise chaque année une exposition permanente. « Une fois que le gardien du phare sera parti, et il est hors de question que nous l’y poussions, nous disposerons de suffisamment d’espace pour organiser des expositions ou manifestations plus importantes », anticipe Denis Bredin. L’accès à la partie haute du phare devrait également être maintenue. Cela en concertation avec les collectivités locales qui resteront gestionnaires des lieux.   Une lande atlantique exceptionnelle à mieux valoriser   <a data-mce-="" href="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/POF_11102013-Cap-2050-3131.jpg"><img alt="POF_11102013-Cap 2050-3131" data-mce-="" height="225" src="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/POF_11102013-Cap-2050-3131-300x225.jpg" width="300" /></a>   Mais, c’est à l’extérieur que les changements devraient être les plus visibles. « L’idée, c’est déjà de découvrir un phare posé sur la lande, et non sur une marée de voitures comme c’est le cas aujourd’hui les jours d’affluence », projette le délégué Bretagne du Conservatoire du littoral.   Concrètement, le parking bétonné qui fait face aux phares devrait être revégétalisé et les voitures canalisées à l’entrée du site. La lande atlantique constitue l’un des attraits majeurs du Cap Fréhel. Sous l’influence presque permanente des embruns salés, les plantes ont dû s’adapter. En toute saison s’y révèle la vie à travers des couleurs et des formes étonnantes. Les espèces varient selon qu’elles évoluent sur terrain “plat“, à proximité ou sur les pentes des falaises. Ainsi, on retrouve des plantes aux noms évocateurs : le perce-pierre, le gazon d’Olympe, le trèfle occidental, le nombril de Vénus, etc.   <a data-mce-="" href="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/POF_11102013-Cap-2050-3232.jpg"><img alt="POF_11102013-Cap 2050-3232" class="size-medium wp-image-2159 alignnone" data-mce-="" height="225" src="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/POF_11102013-Cap-2050-3232-300x225.jpg" width="300" /></a>   Le Conservatoire du littoral prévoit de réaménager les espaces réservés à la circulation des piétons. S’ils existent aujourd’hui, leur délimitation n’est pas toujours respectée. A certains endroits, la lande a subi une érosion complète ou partielle. Tous les quatre ans, des dizaines de milliers de spectateurs (environ 50 000) se massent au Cap Fréhel pour admirer les concurrents de la Route du Rhum. La prochaine édition de cette course à la voile mythique partira de Saint-Malo le 2 novembre prochain. Une fois encore, la flore risque de souffrir.   Un observatoire sécurisé pour observer les oiseaux marins   <a data-mce-="" href="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/Phare-patrimoine-5.jpg"><img alt="Phare patrimoine 5" class="size-medium wp-image-2102 aligncenter" data-mce-="" height="225" src="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/Phare-patrimoine-5-300x225.jpg" width="300" /></a><a data-mce-="" href="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/Phare-patrimoine-7.jpg"> </a>   Le Cap Fréhel demeure enfin l’un des sites les plus célèbres en France pour l’observation d’oiseaux marins nicheurs. Les falaises du cap abriteraient notamment près de 80 % des Guillemot de Troïl observables dans notre pays. Cet oiseau a la particularité de ne pas construire de nid et de pondre un &oelig;uf unique en forme de poire, ce qui lui évite de rouler. Les falaises accueillent aussi des oiseaux pélagiques, c’est-à-dire vivant en haute mer et qui se rapprochent des côtes pour se reproduire.   <a data-mce-="" href="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/Phare-patrimoine-7.jpg"><img alt="Phare patrimoine 7" data-mce-="" height="225" src="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2014/02/Phare-patrimoine-7-300x225.jpg" width="300" /></a>   On peut citer la Mouette tridactyle ou le Petrel fulmar. Goélands et Cormorans viennent enrichir le tableau. Pour faciliter l’observation des oiseaux, le Conservatoire du littoral a déjà fait l’acquisition de l’ancien restaurant perché à flanc de falaise. Il est prévu de l’aménager en observatoire sécurisé. Olivier Fermé, journaliste et © Fanny Pommé, photographe Production : © EffloreSens | Donnons du Sens à notre Avenir

En s’appuyant notamment sur l’histoire et les valeurs véhiculées par ce patrimoine, le projet Cap phares 2050 a pour ambition de dégager des pistes de réflexion et de susciter les échanges sur l’avenir des phares en lien avec les enjeux du développement durable. Guy Prigent, spécialiste des patrimoines littoraux, nous éclaire sur l’intérêt historique d’un tel monument.   <img alt="Guy_prigent" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/64914/Guy_Prigent.jpg" />   Au milieu du XVIIIe siècle, les côtes françaises restent dans l’obscurité. Seule une dizaine de phares “modernes“ existent, au sens d’édifices constitués d’une tour en pierre et d’un foyer principal lumineux. Parmi ces précurseurs, on trouve le phare du Cap Fréhel (Côtes d’Armor), dressé dès 1702 par l’ingénieur Garengeau sous la direction de Vauban. Aujourd’hui encore, ce phare est le plus ancien phare à terre de Bretagne. « C’est l’une des rares tours à feu existante en bon état », indique Guy Prigent, ethnologue de formation, écrivain, chargé de mission pendant dix ans à l’inventaire du patrimoine littoral, aujourd’hui chargé de mission Mer et citoyenneté au Conseil général des Côtes d’Armor. Guy Prigent évoque l’histoire des phares du Cap Fréhel comme s’il parlait d’un proche. Actuellement, il y a donc toujours deux phares au Cap Fréhel. A côté de l’imposant phare servant pour la signalétique maritime, reconstruit après guerre par l’architecte malouin Yves Hémar, subsiste la tour Garengeau. Haut d’une quinzaine de mètres seulement, ce phare est un témoin vivant de l’histoire des hommes et de la mer. « Le premier phare à Fréhel a vu le jour du fait des armateurs malouins qui défendaient leur commerce », raconte Guy Prigent. Avant d’être utile aux marins, les phares avaient donc d’abord une vocation de surveillance maritime, au sens militaire. Ainsi s’est constitué au fil des siècles une sorte de « frontière lumineuse » le long des côtes françaises.   Des conditions de travail très dures en haut des tours à feu   <img alt="Phare_patrimoine" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/64916/Phare_patrimoine.jpg" />   A l’origine, le fonctionnement des phares était très rudimentaire. « Ces tours à feu étaient alimentées par du charbon, avant qu’elles ne le soient avec de l’huile de baleine, puis avec du pétrole », explique Guy Prigent. Et d’ajouter : « Nous avons retrouvé des correspondances des premiers gardiens qui se plaignaient auprès des armateurs malouins de leurs conditions de travail très dures. D’où l’aménagement par la suite des phares avec un abri. C’est pour cette raison que les tours à feu sont devenues des maisons-phares ».   L’histoire des phares du Cap Fréhel, c’est aussi celle du progrès technique. Durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, l’apparition des becs de réverbères et des réflecteurs facilitera le travail des gardiens de phare. Mais l’efficacité lumineuse laisse à désirer. Les phares fonctionnent alors toujours à l’huile. En 1821, l’utilisation de lampes à courant d’air, dites lampes d‘Argand, munies de réflecteurs paraboliques, et associées à un mouvement d’horlogerie produisent les éclats lumineux que l’on connaît aujourd’hui. Il faudra attendre 1847 pour voir installés des feux à éclipses et les appareils lenticulaires de Fresnel, système toujours en vigueur de nos jours.   Une multitude de métiers à valoriser à travers l’histoire des phares   <img alt="Phare_patrimoine_2" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/64926/Phare_patrimoine_2.jpg" />   « Derrière l’histoire des phares se dégage une épopée de toutes sortes de métiers : le travail de l’ingénieur et de l’architecte, celui du tailleur de pierre avec l’histoire des carrières locales, celui des océanographes et des hydrographes, et bien sûr l’évolution technologique liée à l’optique, domaine dans lequel la France était très performante », observe Guy Prigent. Pour mettre en valeur tout ce patrimoine, l’historien se plaît à imaginer un jalonnement culturel le long des côtes à partir des phares à terre. Et si les phares du Cap Fréhel en constituaient le point de départ ?   Olivier Fermé, journaliste et © Pauline Alioua et © Fanny Pommé photographes Production : © EffloreSens | Donnons du Sens à notre Avenir   Plus d’informations sur l’histoire des phares du cap Fréhel : - Archives départementales des Côtes d’Armor | <a href="http://www.sallevirtuelle.cotesdarmor.fr">www.sallevirtuelle.cotesdarmor.fr</a> - “Phares & balises“, sous la direction de Guy Prigent, éditions Apogée (2002). Tarif : 17 e | <a href="http://www.editions-apogee.com/phares-et-balises">www.editions-apogee.com/phares-et-balises</a>

Né de l’ambition de donner du Sens à notre Avenir, le studio EffloreSens s’est engagé avec ses partenaires dans la réalisation d’un projet visionnaire et interactif sur terre, dans les airs et en mer : le Web documentaire “Cap Phares 2050 | Plein phare sur le Cap Fréhel et Cordouan”. Karen Leibovici, marraine du projet nous fait découvrir sa passion et nous apporte un éclairage sur l’importance des phares en mer.   <img alt="Hk9d3591" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/63880/HK9D3591.jpg" /> Karen Leibovici, avant de devenir skippeuse professionnelle, comment est née ta passion pour la mer et la navigation en particulier ? Karen Leibovici : « J’ai découvert la mer en famille. Nous faisions des croisières en voiliers le long des côtes bretonnes notamment. Afin de passer quelques diplômes en adéquation avec ma passion, j’ai suivi des formations avec l’école des Glénans, l’Institut nautique de Bretagne à Concarneau et la Marine Marchande. J’ai fait ensuite le choix de me lancer dans les courses au large, en tirant profit de l’expertise des meilleurs skippers. J’ai alors construit une première Mini Transat. A la suite de la deuxième Mini, j’ai eu envie de voir plus grand et surtout plus loin. Je visais alors le tour du Monde en solitaire. Je me suis lancée le défi de découvrir à quoi pouvait bien ressembler le phare du Cap Horn vu du large. En parallèle, de nombreux métiers en lien avec la mer ont jalonné mon parcours : du convoyage au charter, en passant par la construction, la réparation et la voilerie.   Qu’évoquent pour toi les phares ?  K.L. : Les phares évoquent pour moi à la fois le côté protecteur pour la sécurité aux abords des côtes, mais également une dimension esthétique et poétique une fois sur terre. Une de mes plus belles images reste l’approche du Cap Horn lors de mon Vendée Globe 2004/2005. C’est un beau rêve qui se réalise quand on voit le phare du Cap Horn pour la première fois du large, d’autant plus lors d’une course en solitaire. J’ai eu une longue conversation VHF avec son gardien espagnol, malgré les difficultés de la barrière de la langue. Ce fut un moment inoubliable partagé au bout du monde avec cet homme et sa femme qui voient tous les quatre ans des “barjos“ faire le tour du gros Glaçon.   En navigation, les phares ont-ils encore un intérêt réel pour la signalétique maritime ?   K.L. : Ayant commencé à naviguer toute petite au large, les bateaux n’étaient pas équipés de GPS, ni de toute autre assistance à la navigation. Tout était à l’estime et je vous avoue que je prends plaisir à naviguer ainsi. En conséquence, les phares étaient et resteront un repère de navigation essentiel pour notre sécurité en tant que marins. Je n’envisage vraiment pas qu’ils puissent un jour disparaître. Je pense notamment à tous ceux qui ont marqué ma vie sur l’eau : Fasnet, Ouessant, Penfret, etc.   Comment vois-tu l’avenir des phares et quels rôles pourraient-ils remplir selon toi à l’horizon 2050 ? K.L. : Je souhaiterais que nous mettions tout en &oelig;uvre pour préserver ce magnifique patrimoine et que nous puissions continuer de compter sur eux lorsque nous sommes au large ».   Formation : Brevet d’état d’éducateur sportif voile. Skipper BPPV. Coureur océanique.   Palmarès :   13ème Vendée Globe 2005 9ème Transat Anglaise 2004 Record traversée de la Manche 2002 9ème Mini Transat 2001 11ème Mini Fasnet 2001 1ère Transmanche 2000 1ère Barcelona 2000   Nous vous donnons rendez-vous dans les prochains mois pour découvrir et suivre en ligne le développement et la mise en oeuvre de ce Web documentaire collaboratif et participatif.   <hr class="separateur" />   “Cap Phares 2050 | Plein phare sur le Cap Fréhel et Cordouan” Production : EffloreSens | Donnons du Sens à notre Avenir   Réalisation : Cédric Hédont | Directeur communication et marketing, associé d’EffloreSens Maud Chabirand | Directrice commerciale, associée d’EffloreSens Anthony Duchet | Directeur développement Web, associé d’EffloreSens Lionel Roudaut | Journaliste reporter d’images Aurore Teboul | Journaliste reporter d’images et voix off Olivier Fermé | Journaliste presse écrite Mathieu Brelière | Réalisateur opérateur Sophie Geoffroy | Réalisatrice Pascal Anquetil | Réalisateur et pilote drone David Roca | Cadreur drone Joachim Gliem | Habillage vidéo David Clément-Bayard | Compositeur et ingénieur son Laurence Mervoyer | Directrice artistique Diego Brelière | Modeleur 3D Philippe Sternis | Dessinateur et musicien Claire de Torcy | Portraitiste et graphiste Fanny Pommé | Photographe Pauline Alioua | Photographe   Partenaire : <a href="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2013/09/Universit%C3%A9-Cergy-Pontoise.jpg"><img alt="Université Cergy Pontoise" height="80" src="http://www.effloresens.fr/wp-content/uploads/2013/09/Universit%C3%A9-Cergy-Pontoise.jpg" width="127" /></a>Master 2 Communication et environnement

Cap phares 2050 | Plein phare sur le Cap Fréhel

The publications