Du miel dans le Sahel
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<strong>Un proverbe africain dit « Qui veut du miel doit avoir le courage d’affronter les abeilles » et en Afrique, les défis ne sont pas petits mais la volonté est bien là. </strong></p>
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<strong>Notre sensibilité pour l’environnement, nous voulons la partager. L’idée de faire du miel en plein sahel a plusieurs raisons : Premièrement préserver les colonies d’abeilles africaines et la biodiversité, deuxièmement s’inscrire dans une dynamique naissante d’apiculture au Sénégal et développer une filière miel dans la région.</strong></p>
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<strong>Présentation du projet : </strong></p>
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<img alt="Img_2574-1411410196" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/121875/IMG_2574-1411410196.JPG"></p>
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Le Walo est une région sahélienne de la vallée du fleuve au Nord du Sénégal, principalement agricole et pastorale, d’<strong>une grande importance écologique. </strong>Elle possède un parc naturel ornithologique (3ème mondiale) classé patrimoine de l’UNESCO. Son écosystème remarquable est de plus en plus menacé d’une part par la destruction du cordon dunaire (langue de barbarie) qui protège la zone de l’embouchure de l’océan, d’autre part par des techniques agricoles peu respectueuses de l’environnement (pesticides, engrais).</p>
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L’agro business qui se développe au détriment de la paysannerie familiale, occupe des terres pour des productions destinées à l’exportation (dans un pays qui est encore dans l’insuffisance alimentaire) et à aussi pour <strong>effet de réduire entrepreneuriat agricole locale</strong> (beaucoup de paysans délaissent leurs terres pour travailler en journalier dans ces grandes entreprises).</p>
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Le miel récolté informellement dans la région a consisté et consiste encore souvent <strong>à détruite des essaims sauvages pour en récupérer le miel</strong>, ce qui est désastreux.</p>
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Le développement de l’apiculture a pour but d’un point de vue écologique de <strong>préserver les populations d’abeilles</strong> nombreuses dans cette région mais <strong>menacées</strong>. Il s’agit aussi d’entrer dans une dynamique nouvelle d’initiatives d’apiculteurs au Sénégal afin de <strong>sensibiliser sur l’intérêt de la préservation de l’écosystème</strong> et de donner l’envie à d’autres d’entreprendre dans ce sens.</p>
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<strong>Qui sommes-nous ? </strong></p>
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Nous sommes Seydou et Claire, 28 ans, entrepreneurs, sensibles tout deux aux problématiques environnementales, nous avons envie de participer à notre niveau à un projet écologique dans l’idée que les initiatives individuelles bio formeront un jour un mouvement global contre l’agriculture productiviste qui souhaite envahir la région. Notre rêve serait d’arriver à <strong>une ferme apicole qui propose gîtes et couverts pour le tourisme vert.</strong></p>
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Apiculteurs amateurs, nous devons avant tout pour réaliser ces objectifs, professionnaliser notre activité. Nous sommes en connexion avec des apiculteurs de la sous-région avec qui nous nous sommes formés et qui nous accompagnent dans notre projet. Pour démarrer, nous voulons créer une exploitation apicole de 50 ruches. Nous avons un terrain dans le village de Bango à 10km de Saint-Louis au bord du Fleuve. Le miel sera <strong>multiflore, principalement de mangroves, manguiers, acacias et eucalyptus, il sera destiné au marché local.</strong></p>
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Pour démarrer, nous avons déjà un petit budget pour le matériel de base à la récolte de miel (combinaison, extracteur manuel, maturateur, ustensils, bacs de stockage).</p>
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Nous avons besoin de votre aide pour <strong>la fabrication de ruches</strong>. Une ruche fabriquée localement coûte 26 000Fcfa, soit 40 euros. Nous voulons démarrer avec 50 ruches, il nous faut donc pour cela 2000 euros.</p>
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Nos essaims d’abeilles viendront de l’essaimage des colonies d’abeilles d’un apiculteur voisin.</p>
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Si l’objectif de la collecte est dépassé, le bonus sera utilisé pour financer du <strong>matériel de fabrication de feuilles de cire d’abeille</strong> qui serviront à faire des amorces pour la construction des rayons dans la ruche. Le matériel sera fabriqué localement, il coûte 196 000 Fcfa soit 300 euros.</p>