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En revoyant la pièce de Shakespeare,

j'ai émis l'hypothèse que cette reine du Moyen Âge avait de bonnes raisons

de jouer en secret un tout autre rôle que celui d'épouse et de mére .

Seule dans sa chambre, elle réfléchit sur ce qui l'entoure, elle se débat avec elle-même entourée du fantôme de feu son mari, des rêves morbides de son fils, et en proie au désir qu’elle éprouve pour ce nouveau mari, Claudius, déjà en fuite.

En même temps la reine se soucie de son peuple, de la nation. Elle nous délivre ses pensées sur le devenir du royaume, sur les mœurs de l’époque, sur le monde qui l’entoure et, au détour de certaines phrases, on se prend à découvrir de bien étranges proximités avec le nôtre. En filigrane le rêve dérisoire de l’être au Masculin : sexe, et pouvoir, et argent.

C’est une tragédie où se rejoue effectivement la comédie du pouvoir, de l’argent et du sexe. Les temps changent… t-ils ?

Gertrud By Shakespeare : Une piece de Jacques Ségueilla