il me reste un long chemin à parcourir
Aidez nous à réaliser "il me reste un long chemin à parcourir", un film collectif entre animation et documentaire, Street Art et Stop Motion

il me reste un long chemin à parcourir
Il me reste un long chemin à parcourir
Film d’animation documentaire. Portraits en fragments.
Résumé du film
De Dakar à Rufisque, au Sénégal, un personnage arpente les murs, parcourt les paysages urbains, se métamorphose, laisse place à un autre marcheur … qui arpente les murs, parcourt les paysages urbains, se métamorphose…
Chacun va dévoiler une part de la mémoire des lieux qu’il traverse, et une bride de son histoire, passé, présente ou à venir.
Quelques explications sur le projet
qui peut être résumé comme ça :
...Mais si vous préférez des phrases et quelques infos en plus, ça donne quelque chose comme ça :
J’aime marcher dans une ville. Entrer dans un paysage, me frotter à un environnement.
J’aime rencontrer des gens. Et j’aime que l’on me raconte des histoires.
Le cinéma d’animation est mon mode d’expression.
Et j’aime la porosité entre réel et imaginaire qu’il me permet.
D’un premier voyage au Sénégal en 2013 a rejaillit cette envie de réaliser, avec des artistes locaux, un film d’animation "à bras les murs".
Ici la peinture est partout dans les rues. Messages publicitaires comme revendications politiques. Enseignes des échoppes peintes à la main, griffonnages à la craie, dessins naïfs au charbon, cars rapides bariolés aux messages plein d’humour, tag, blazz, graffiti…
Ma tête ne peut s’empêcher de les mettre en mouvement.
Test craie et charbon / initiation au cinéma d'animation Mame Boub's et Marie Pierre Groud, Dakar 2004
« On va, et on rêve devant soi »
V.Hugo
Le travail démarre par la marche.
Arpenter les rues. Découvrir un vaste territoire. Seule, puis à deux.
Je rencontre des peintres, des plasticiens, des graffeurs.
Repérer des possibles lieux pour peindre ensemble.
Déjà la parole se délie. Échanges, rencontres. Je suis curieuse de certains lieux, de leur passé.
J’écoute les anecdotes quotidiennes, les envies, les souvenirs qui arrivent.
Avec Mame Boub's, artiste peintre, nous investissons un vieux pan de mur de l'ancien aéroport de Dakar. 10 jours de création, et d'initiation au cinéma d'animation. Puis, sous le soleil qui monte d'heure en heure, jour après jour, patiemment, un personnage s'anime et une première histoire surgit.
C’est le deuxième voyage, en avril 2014.
La marche devient structure, forme même de l’écriture du scénario.
Elle donne le rythme, le tempo, les directions.
La marche anime le personnage du film. Ce marcheur prend successivement l’identité des artistes avec lesquels je vais travailler. Il est le double de chacun d’eux, et c’est ainsi que je construis leurs portraits en fragments.
Les lieux et murs investis sont à la fois déclencheurs et supports de la mémoire.
Les murs sont riches et lourds de souvenirs.
Street-art et stop motion. Fresques urbaines.
Les marcheurs et les réminiscences cheminent, du quartier des mécanos à celui des tailleurs. Traversent les night-clubs fermés en plein après midi, passent d’une zone pavillonnaire chic à un labyrinthe de ruelles effervescentes. Ils se transforment et transforment le paysage qui les entoure.Du centre-ville de Dakar à la banlieue de Guinaw rails. Traversant Guediawaye , s’attardant à Thiaroye Azur pour arriver à Arafat, finalement se poser place Gabar…
Les époques se mêlent sans se soucier de leur chronologie.
Les lieux se succèdent, questionnant les hiérarchies sociales ou les frontières politiques.
Les histoires quotidiennes se teintent de rêves et de fantasmes.
Les fresques investissent l'espace public.
Les peintures animées sont un travail à 4 mains, et emmêlent nos styles.
Typographie et dessins naïfs, paysages colorés, personnages en aplat…
Le chant ambiant de la ville laisse parfois place au bruit de la mer, à un bruissement de feuilles, à nos voix qui se répondent et tissent parcimonieusement un dialogue.
Ce dialogue est le fil documentaire du film. Il est, avec la marche, le conducteur du scénario.
L’animation prend ses racines dans le tangible mais bascule parfois dans un monde improbable.
Nos voix garde le lien entre le réel et la fiction.
Un dialogue qui tente, avec poésie, de dévoiler par morceau la mémoire et la réalité contemporaine d'une ville, à travers le regard de certains de ces habitants.
Le troisième voyage est prévue pour octobre et novembre 2014.
Pour suivre le projet et savoir qui je suis : mariepierregroud.wordpress.com
En attendant le film... quelques croquis des graffeurs rencontrés:
Qui suis-je ?
Plasticienne, je vis entre Nantes et Dakar.
Diplomée de l’École Supérieure des Beaux Arts d’Angers en 2005. Tour à tour chargée de diffusion et de coordination au sein de l’association audiovisuelle Makiz’art, assistante réalisateur sur divers courts-métrages.
Toujours intervenante artistique autour de l'image et du cinéma d'animation. Je développe un travail de dessins et de films d’animations en joyeuse alternance avec un travail de performances et de créations sonores et vidéos.
FILMS ET INSTALLATIONS VIDEOS
Dans l’étendue du ciel bleu. Portrait de Claude Chappuis
Documentaire de création et animation / 26 min / en post-production
Réalisation Zsofia Pesovar, Catherine Bouchain et Marie Pierre Groud
Production Pygargue Films.
Avec le soutien de la Région Pays de la Loire et de la Région Haute Normandie
La balade de Monsieur B.
Installation multi-écrans / papiers découpés / 15min / 2013
Production Stereolux
J’aime — jamais ça ne s’arrête
Installation vidéo et performance sonore / boucle vidéo de 13 min / 2012
Résidence de création Maison des Arts de St Herblain
INSTALLATIONS ET PERFORMANCES PLASTIQUES
Des-encrages
Performance sérigraphique / 48 tirages sérigraphiés jusqu’à l’épuisement de 60 grammes d’acrylique noire sur papier-bois d’un format de 30×80 cm / 2012
« L’art de la fonte ou le paysage de l’effacement, Sur les pas de Robert Walser »
Saison Vasse Nomade/ Science 89
Eroticatchhh
Tableaux sonores / dessins à l’encre et création sonore
En collaboration avec Sarah Debove
2013 / Batelier 10 / Nantes, carte blanche à Morphosaintaxe / association ABIA
2011 / Festival LONGUEUR D’ONDES, Brest / Festival POIÊSIS, Châteaubriant
INSTALLATIONS ET CREATIONS SONORES
Incomplétude
Création sonore-performance / 18 min / 2012
En collaboration avec Jean Pierre Caillet
Festival Cable#5 / Nantes
Instructions d’usage
Lecture-performance / 40 min
En collaboration avec Isabelle Lesquer
2011 /festival LONGUEUR D’ONDES, Brest
2010 / Pol’n, Nantes
Les latrines
Installation sonore / 12 capsules sonores de 1 à 8 min
sur une invitation de l’association LOLAB
2010, Le CONFORT MODERNE, Poitiers, festival Micro-Clima
2009, LE LIEU UNIQUE, Nantes, festival [sonor]
Waar dient de collecte voor
Ce projet a reçu le soutien financier de L'Institut français. Ce soutien prend en compte les frais de déplacements des artistes. (Aller/retour France Sénégal mais aussi défraiement du transport des artistes sur place durant les périodes de création et de tournage)
Ce soutien a permis d'amorcer le projet lors de mon dernier voyage, (rencontre avec les graffeurs et les peintres et tournage d'une première partie du film) et de prendre en charge les défraiements de transport de l'équipe artistique et technique lors du tournage prévue à l'automne.
L'association Makiz'art (production et éducation à l'image, Nantes) apporte son soutien logistique et fournit le matériel technique nécessaire au tournage.
Sur place le collelctif Cinemasscoop (Rufisque), l'association Cinébanlieue (Dakar) m'apporte également leur soutien logistique (locaux à dispositions ...)
Les fonds récoltés grâce à votre soutien seront répartis :
- 60 % pour l'achat de tout le matériel nécessaire à la réalisation graphique.
(Peintures en pots et bombes, pinceaux, rouleaux et divers consommables liés à la création des fresques)
- 40 % pour la prise en charge d'une partie de la post-production (montage vidéo et mixage sonore)