Faire circuler l’art sur les routes, à tous les coins de rues, sur toutes les places, à tous les étages et bastingages… Tel est le parti pris des artistes de l’association Ateliers Arrosés.

Depuis 2 ans déjà notre camion l’ATELIER MOBILE sillonne les communes rurales du Vexin Français, dans le Val d’Oise et les Yvelines, fait quelques détours par les quartiers des Banlieues, et poursuit parfois sa route jusqu’en la Picardie…

Porteur de couleurs, de ciseaux, d’appareils-photos et autres bricoles, l’ATELIER MOBILE s’installe sur les places de marché, devant les écoles, dans les parcs… pour proposer des ateliers d’arts plastiques gratuits aux personnes de tout âge.

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> UN PROJET EN CONSTANTE EVOLUTION

Depuis sa création en 2012, le projet a évolué dans son exigence.

Nous sommes partis d'une proposition d'ateliers de pratiques artistiques gratuits et accessibles à tous sur le territoire du Vexin, pour arriver ensuite à l’idée de faire monter à bord de notre camion une exposition !

Soutenu par le Parc Naturel Régional du Vexin et ses communes, l’Atelier Mobile est devenu un dispositif culturel attendu chaque année.

Il s’agissait pour nous d’accentuer la découverte des arts contemporains en proposant, parallèlement aux ateliers, la découverte d’une exposition mobile. Constituée d'œuvres empruntées à l'Artothèque de Villiers-le-Bel (95), elle fut mise en valeur à travers une scénographie spécifique et des médiations.

Suite au succès de ces premières initiatives, à l'investissement des habitants et à l'intérêt qu'ils ont porté au projet, nous avons souhaité - pour la troisième édition, aller encore plus loin dans le partage de la création avec le public éloigné des grands pôles culturels - en proposant une exposition inédite créer sur mesure par 5 artistes réunis pour l’occasion.

> EDITION 2014 : DECOUVRIR – CREER – PARTAGER

Cette année, le point de départ sera une exposition mobile, spécialement conçue pour l’occasion.

5 artistes sont invités par l'association afin de réfléchir ensemble aux questions de mobilité et d'in-situ que met en jeu ce projet d'exposition mobile.

l'exposition qui s'intitulera "Les artistes vous livrent leurs œuvres" aborde la problématique de la mobilité, les artistes ont imaginés une exposition prenant la forme d'une bibliothèque. Les œuvres sont conçues sous la forme de livres qui se déploient dans l'espace, sont interactifs, envahissent l'espace sonore et racontent une histoire.

Cette exposition invite les spectateurs à poser leurs regards sur des œuvres contemporaines en ouvrant une réflexion sur les déplacements dans un territoire et le paysage qui nous entoure.

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exposition réalisé grâce aux prêt de l'arthotèque de Villiers-le-Bel en 2012

Des ateliers, imaginés et animés par les artistes suivront la découverte de l'Exposition afin d’associer et d’impliquer les participants dans le processus créatif. Ces ateliers permettront une rencontre de qualité entre participant artiste et œuvre d’art.

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Une Exposition Participative Et Evolutive

Cette exposition itinérante évoluera au fil de la saison en accueillant à son bord les réalisations faites par les participants dans le cadre des ateliers artistiques. Elle ne cessera alors d'évoluer au fil des mois, et aboutira à une présentation finale, fin Septembre, dans le cadre du festival Césarts Fête la Planète à Nucourt.

>QUI SONT LES ARTISTES ?

CLAIRE GLORIEUX

Diplômée de l'école Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris et du Fresnoy, Claire Glorieux travaille principalement la vidéo, s'intéressant particulièrement au langage. L'autisme, le langage sifflé ou non verbal, sont autant de sujets qui l'ont poussée à créer des vidéos, des livres, des installations. Son travail a été diffusé à Bétonsalon en 2008, à la Villa Arson en 2009, aux Subsistances en 2010, au Salon de Montrouge en 2011, à la galerie Primo Piano en 2013 et a effectué différentes résidences notamment en Espagne ou en lien avec le Frac Franche-Comté.

Site www.claireglorieux.com

>Pour l'Expo Mobile, Claire Glorieux propose une œuvre intitulée « 4807 METRES ». Il s'agit d'un livre accordéon composé de photographies sélectionnées dans des centaines de photos réalisées par un certain Michel O. Pendant soixante ans il a passé ses vacances à photographier le Mont Blanc. Avec ce projet, Claire souhaite mettre en avant l'évolution du médium photographique en rapport avec le

paysage.

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MAGALI POUTOUX

Artiste plasticienne, diplômée de l’Ecole nationale supérieure d’Arts de Paris-Cergy en 2007, elle pratique la sculpture l’installation, le dessin, et l’animation vidéo. Les notions qui traversent sont travail sont liées au territoire, son travail prend souvent forme dans des installations sur l’espace public et interagit avec les habitants. Ses réalisations ont été diffuser à l’espace de création contemporaine 2angles à Flers, au Carreau à Cergy, dans le cadre de ballade en Yvelines à la Graineterie à Houilles. Elle a effectué plusieurs résidences, notamment à 2angles, à Lizières, ou dans le cadre du programme hors les murs de l’abbaye de Maubuisson. Site www.magalipoutoux.fr

>Pour l'Expo Mobile, Magali Poutoux a imaginé une œuvre intitulée « Captations », Son projet souhaite agir comme une prise d'empreinte du paysage qui est ensuite déplacé et présenté dans le prochain lieu acceuillant l'Atelier mobile. Avec cette proposition, le paysage est déplacé symboliquement. L'œuvre évolue au fur et à mesure des déplacements de l'atelier mobile, se modulant en fonction des lieux, et des natures des sols sur lesquels l'expo mobile est accueilli. Un livre garde la trace des différentes évolution de l'œuvre et de ses contextes de presentation. Pour réaliser ses « prises d'empreintes » Magali Poutoux utilise des livres en tissus sérigraphiés avec différents types de matières représentées qui se déroule au sol, se combine et s'assemble les uns aux autres.

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CORENE CAUBEL

Paysagiste Diplômée de l'école du paysage de Versailles. C'est par une exploration sensible du paysage, que je m'imprègne au mieux d'un site, d'une atmosphère, via mes outils d'explorations que sont la marche, l'écoute et leur retranscription maquette, dessin et capture sonore. Ma démarche s'articule et évolue en fonction des sites à travailler.

Elle a pu prendre la forme d'ateliers-dessins et promenades urbaines proposés aux habitants de la banlieue d'Istanbul, de créations sonores sur le paysage quotidien d'Ivry-sur-Seine " Mots d'Ivry ", ainsi que de parcours/point de vue pour le festival Plastique danse flore à Versailles. C'est une démarche qui part véritablement du site et de ses habitants pour le révéler, en jouer par touches modestes jusqu'à une vision d'ensemble métamorphosée.

Site: http://www.corene-caubel.fr/

>Corène Caubel propose une œuvre intitulée « Ronds Quotidiens ». Elle propose d'attirer l'attention des spectateurs sur des paysages habituels en changeant leur manière de les voir. Ils sont ainsi invité à focaliser leurs regards sur des détails paysages (des ronds quotidiens) à travers un dispositif imaginé par la jeune paysagiste. Cette œuvre est accompagnée par un livre dans lequel les spectateurs viennent décrire ou dessiner les fragments de paysages qu'ils ont vue.

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ALICE PEIREIRA

Diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure d'arts de Paris-Cergy, Alice Pereira travaille à partir de plusieurs médiums; sculpture, peinture et dessin. Son travail prend comme origine les médias, notamment l'information et cherche à raconter des histoires. Ses propositions sont très souvent de petites tailles afin que l'oeuvre reste toujours transportable et manipulable. Actuellement, son travail est en cours de développement.

>Dans l'oeuvre « Inventaire », Alice Pereira propose de s'interroger sur la définition du mot mobilité et le sens auquel celui-ci renvoie. A partir d'une série de dessins, elle réalise un inventaire subjectif des enjeux de la mobilité et met ainsi en lumière les écarts d'interprétation d'un même mot d'après son propre imaginaire.

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SANDRINE LAVARENNE

Artiste plasticienne, diplômée de l’ENSAPC et titulaire du DNSEP. Elle pratique la performance, la vidéo et le dessin. Elle s'intéresse aux questions liées aux paysages notamment aux friches et aux espaces bâtis laissés à l'abandon.

>Dans « un air comme ça », Sandrine Lavarenne a imaginé des histoires racontées dans des chansons faisant référence à des objets trouvés ou égarés durant ses déplacements. Certaines histoires sont fictives d’autres vraies, récentes ou anciennes. Leurs points communs à chacune sont les déplacements de l'artiste qu’ils soient physiques ou mentaux. Sa « flânerie » l'on amenée à perdre ou à trouver des objets : le long d’un chemin, d’un quai de gare ou ailleurs. Chaque objet a parcouru une distance et se retrouve fixé sur la carte musicale par le dessin et la voix.

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L'atelier mobile

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