La littérature mauricienne d'expression française: Promouvoir un talent mauricien.

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25/06/2017
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La littérature mauricienne d'expression française: Promouvoir un talent mauricien.

<p><strong>L'auteur</strong></p><p> </p><p><img alt="Dscn0237-01-1491536716" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/410780/DSCN0237-01-1491536716.jpeg"></p><p> </p><p><strong>Mon défi : Etre publié sans passer par une grande maison d’édition. </strong></p><p>Un écrivain sur mille environ arrive à se faire publier. Votre aide m’est donc indispensable pour accéder à cette  liberté d'expression, et sortir de l’anonymat.</p><p>J’ai conçu cette histoire pendant un an sans rien écrire, inspiré au départ par une histoire vraie. J’ai envoyé l’ouvrage terminé à une dizaine de maisons célèbres qui n'acceptent que des manuscrits : 20€ de photocopies et 10€ d'envoi/retour à destination de chaque éditeur. Des refus sur toute la ligne (rarement dictés par des considérations mercantiles ?)</p><p>Je l'ai envoyé par mail à 312 maisons d'éditions. Six propositions m’ont été faites à compte participatif, demandant parfois jusqu'à près de 5000€. Mais ça montre déjà que mon livre peut être exposé favorablement aux yeux du public. D’y croire n’est pas l’expression d’un orgueil démesuré. Mon premier ouvrage a été publié chez l'Harmattan. Beaucoup de gens m’en ayant du bien, j'ai persévéré dans cette voie.</p><p>Ecrire est un travail, j'y passe des heures et des heures.  C’est ma vision du monde et l'émotion que je ressens que je cherche à transmettre en échange aux lecteurs. Les entreprises philanthropiques ne courent pas les rues, c’est pourquoi je fais appel à vous. Avec votre aide à travers internet, mon projet pourra se réaliser. Il ne s’agit pas de mettre de grosses sommes ; une petite participation par le plus grand nombre suffirait. Un clic plus un clic, plus un autre clic et ainsi de suite…ou alors partagez. Merci d’avance</p><p><strong>De quoi s'agit-il?</strong></p><p>L'histoire se passe à l'île Maurice dans les années 50. Elle raconte la cruelle négation d’un amour sincère entre deux adolescents de races et de conditions sociales différentes. Titou et Anne-Claire ont grandi ensemble jusqu’à l’adolescence et sont les victimes de l'impitoyable pression sociale Mauricienne. La destruction de leur amour se répercute tragiquement sur leurs enfants et d’autres personnes de leur entourage. Ce roman, inspiré d'une histoire vraie, traite des sujets graves que sont le racisme, la ségrégation et le mensonge, l’émigration, l’intolérance et l’ingratitude. L’intrigue sentimentale qui le traverse est dense et poignante, et l’action est rythmée par de nombreux rebondissements. Est mise en scène une galerie de personnages charismatiques et attachants.</p><p><strong>Un extrait</strong></p><p>Quelle que fût la saison, les deux enfants étaient souvent dehors et jouaient en plein air dans le jardin. Ils commençaient toujours leur journée par un passage sur l’escarpolette accrochée aux extrémités des branches des deux seuls pandanus du domaine. Après s’y être installés à deux sur la même planchette, ils balançaient doucement à l’ombre, comme pour se détendre, et ils se racontaient tout ce qui pouvait passer par la tête d’enfants insouciants. Anne-Claire avait toujours entre les mains un fichu en soie bleue appartenant à sa mère. Elle le transportait tout le temps avec elle, et en avait besoin pour s’endormir. L’odeur de sa maman, dont le fichu était imprégné, la rassurait et exerçait sur elle une influence immanquablement soporifique. Avec l’un des coins, elle s’appliquait longuement à relever sans cesse et doucement ses longs cils, jusqu’à ce que le sommeil lui ferme complètement ses petits yeux. Elle l’avait appelé Nono. Partout où l’on voyait Anne-Claire et Titou dans leur jardin, on la voyait en train de tirer son protégé, à l’aide de Nono qui servait de trait d’union entre eux.</p><p>Qu’est-ce que Paul et Virginie avaient vécu que ces deux-là n’avaient pas sublimé ? Ce Paul et cette Virginie Curepipiens-là ne bénéficiaient pas de terrain de jeu de la même amplitude que ceux de leurs homologues légendaires. Ils n’avaient pas non plus leur même forme olympique, pour aller des environs de l’église de Pamplemousses jusqu’aux <em>Trois Mamelles</em>, ou pour rejoindre le pied du <em>Pouce</em> après s’être rendus au port de la Capitale. Le domaine de<em> Hidden Spring</em> suffisait pour les épuiser après une heure de jeu. L’ingéniosité qui forgeait leurs amusements innocents aurait fait rougir d’envie le couple mythique, et aurait renforcé aux yeux du monde l’image de la vraie, l’authentique nature mauricienne.</p><p>Avec des morceaux de bambous, Titou, concepteur éclairé, fabriquait des pistolets qui donnèrent autant de moments de plaisir innocents à Anne-Claire qu’ils ont valu de fierté masculine à Titou. Ils bourraient les deux extrémités de papier mâché, puis ils enfonçaient si fort dans leurs pistolets une autre tige de bambou que l’air ainsi comprimé éjectait le papier mâché avec un pop sonore. Quand des oiseaux venaient se poser sur l’herbe, ils les pourchassaient avec ces jouets rustiques, et des petites explosions retentissantes ponctuaient leurs éclats de rire. Lucky et Spike aussi s’amusaient en courant et en aboyant après les oiseaux poursuivis. Anne-Claire couvrait la tête de Titou d’un sac en plastique pour qu’il ne reçoive pas des coups de bec. Même si les oiseaux qu’ils dérangeaient ne les attaquaient jamais, ils se l’imaginaient. Ce n’était qu’un jeu qu’elle avait inventé pour avoir l’occasion de protéger Titou.</p><p>Arcboutés en hauteur entre deux lots de bambous, ils circulaient dans les haies comme dans un labyrinthe. Souvent, en appuyant le dos et les pieds contre les bambous, à environ un mètre cinquante du sol, ils se maintenaient confortablement en suspension, en position assise. Ils restaient ainsi en équilibre sans tomber, comme seuls des Curepipiens savent le faire. Sur les larges marches de pierres noires devant la maison, certains passants se souviennent encore de deux jeunes enfants assis à jouer aux osselets avec des cailloux, dans une ambiance de paix et de sérénité qui suspendait le temps, et semblait mettre en pause toute autre activité humaine sur terre.</p><p>Quand il pleuvait, et que les parents étaient absents, Anne-Claire et Titou s’amusaient à piétiner le gazon dont ils adoraient la mollesse et la spongiosité. Ils aimaient sentir la boue remonter délicieusement entre leurs orteils avant de les recouvrir. Puis, ils couraient en riant à gorge déployée, et leur voix joyeuses résonnaient à travers le paradis qu’était l’immense jardin dans lequel le hasard avait voulu les déposer côte à côte. Ces éclats de rire exprimaient le bonheur et apportaient la joie et la vie qui faisaient tant défaut à ce domaine autrement triste et silencieux, à part les aboiements coléreux des chiens. Et quand le grand arbre de Pomme Rosa donnait des fruits, il y en avait tellement qui tombaient par terre qu’ils les écrasaient voluptueusement de leurs jolis petits pieds d’enfants. Il y avait aussi un grand néflier qui se recouvrait de nèfles jaunes et charnues à la saison des fruits. Anne-Claire les épluchait voluptueusement avec ses incisives, puis les donnait à manger à Titou qui adorait croquer dans la chair de ces fruits avec concupiscence. Philomène les mettaient en garde contre le froid, mais ils n’avaient que faire de ses recommandations.</p><p>A l’approche de la nuit, fatigués, tout trempés et grelottants d’être restés si longtemps sous la pluie, ils couraient la retrouver. Philomène les mettait tout de suite au chaud en leur séchant les cheveux, comme une mère attentionnée. Pour Philomène, qui était déjà vieille, c’était Saint Roch et son chien, c’étaient un frère et sa sœur. En chanson, elle les berçait au son de « Mo passe ène la rivière Tanier<a title="" href="#_ftn1">[1]</a> ». Dans son répertoire, figuraient d’autres chansons françaises qu’elle avait entendu les parents chanter, et dont elle estropiait souvent les paroles. Mais peu de ségas : la langue créole était celle des roturiers, ce n’était pas le genre de la maison.</p><p>La famille avait un jardinier, un vieil Indien barbu, maigre et trainant un peu la jambe. Il s’appelait Jafar et s’occupait de la pelouse, qu’il entretenait toujours de manière impeccable. Jafar se faisait aussi un plaisir de rendre productif l’immense potager qui se trouvait derrière la maison. Les enfants venaient l’assister, comme si leur lumière était nécessaire pour éclairer la nuit du jardinier. Les deux loustics aimaient planter de l’ail sans l’idée de manger les productions après. C’étaient des gousses qu’ils enfonçaient dans la terre meuble que Jafar avait retournée. En raison du climat humide, l’ail germait le lendemain même. Les deux enfants s’émerveillaient devant ce phénomène de la nature, et ils regardaient, avec intensité, la vie sortir de terre à travers les pousses vertes qui croissaient hardiment sous leurs yeux. Le jardinier plantait aussi des pommes d’amour, des artichauts, des laitues, et les enfants déambulaient entre ses parterres bien alignés, comme s’ils en étaient les artisans. Leurs jeux, leur joie et leur bonhomie touchaient même ce vieil Indien de Jafar, d’apparence insensible et avare de sourire.</p><p>Philomène rapportait qu’elle les avait déjà vus rester une heure à regarder le même livre d’images ensemble, côte à côte, sans se dire un seul mot. Pas un bruit ne pouvait les distraire de leur concentration appliquée. Le bonheur n’était pas plus compliqué que cela. Philomène eut l’impression, dans ces instants-là, qu’ils s’étaient extirpés de notre monde pour s’immerger dans un autre, dans un nirvana atteint à deux à travers une seule âme. Une fois, il faisait très chaud, et Philomène leur avait proposé de s’allonger sur une natte qu’elle avait posée sur la pelouse du jardin, à l’ombre d’un petit cocotier feuillu. Ils n’avaient rien trouvé de mieux que de s’installer dans les bras de l’un et de l’autre, avec un naturel qui surprit leur gardienne. Tous les deux tenaient Nono dans une main, et le pouce de l’autre main dans la bouche. Et ils s’étaient ainsi endormis pendant une bonne demi-heure dans cette posture-là. Titou et Anne-Claire s’adoraient parce que les anges présidaient à tout ce qu’ils faisaient ensemble, et tout retombait alors dans l’harmonie primitive.</p><p>Cette grande complicité qui s’établissait entre ces deux enfants, tissait des liens dorés d’une force inaltérable, en les soudant l’un à l’autre pour l’éternité. C’étaient ces joies simples qui apportaient à Anne-Claire une grande sérénité, elle qui était, en temps normal, plutôt perturbée, hyper active, nerveuse et de nature plutôt agressive, primesautière. Pourvu que Titou fût à ses côtés, elle était pour ainsi dire parfaitement heureuse et paisible. La nature humaine est ainsi faite que les contraires s’attirent, sans doute dans un rétablissement naturel des équilibres.</p><p> </p><p><a title="" href="#_ftnref1">[1]</a> <em>Une berceuse très connue de toutes les familles.</em></p><p><strong>Mes espoirs</strong></p><p>C'est un projet comme vous en faîtes peut-être, mais que les moyens ne vous permettent pas de réaliser. Le mien vise à partager mon expérience de vie,  mes émotions face à des problèmes qui concernent l'humain. Internet a permis à certains de réaliser leur rêve. Avec votre aide peut-être que mon livre pourra bientôt être lu par le public. Un grand merci.</p><p> </p><p><strong>La présentation de mon premier ouvrage de l'île Maurice à l'exil (l'harmattan)</strong></p><p><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="304" src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2FNQOv5_m6Xlo%3Fwmode%3Dopaque&amp;wmode=opaque&amp;url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DNQOv5_m6Xlo&amp;key=ff2702755d9749cda571c6d6c2f3eb46&amp;type=text%2Fhtml&amp;schema=youtube" width="540"></iframe></p><p><strong>Avec la mairesse de Curepipe</strong></p><p><img alt="Launching-1493101534" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416837/launching-1493101534.jpg"></p><p> </p><p><strong>Présentation de mon premier ouvrage à la TV mauricienne</strong></p><p> </p><p><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="304" src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2FpANgjhrtTx0%3Fwmode%3Dopaque&amp;wmode=opaque&amp;url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DpANgjhrtTx0&amp;key=cb39d84f05d8439bbe96012f078e02b0&amp;type=text%2Fhtml&amp;schema=youtube" width="540"></iframe></p><p> </p><p> </p><p><strong>Présentation en Andorre de mon prelier ouvrage</strong></p><p><img alt="7_dies_andorra-1493106331" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416857/7_dies_Andorra-1493106331.jpg"></p><p> </p><p> </p><p><u><strong>Proposition d'éditeur.</strong></u></p><p><img alt="Persee-1493101305" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416836/Persee-1493101305.jpg"></p><p> </p>

Allocation of funds

<p><strong>Les éditions Persée. </strong></p><p>Cette proposition reçue d'une maison d'édition est intéressante la participation exigée s'élève à 3727€. Cette somme servira à la fabrication, la promotion et la diffusion du livre par les éditions Persée. </p><p> </p><p><strong>KissKissBankBank </strong></p><p>En tant que service de mise en relation entre les créateurs de projets et les internautes, KissKissBankBank percevra une commission de 225€ sur les collectes de fonds réussies. Environ 300 € permettront la remise des contreparties.</p><p> </p><p><strong>Les fonds collectés</strong></p><p>seront versés sur le compte de Ng Tat Chung Guy</p><p> </p><p><strong>Si la somme est dépassée</strong></p><p><strong>P</strong>lus d'exemplaires pourront se trouver dans davantage de librairies. Et davantages de contreparties pourront être distribuées.</p>

Rewards

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€40

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