La médiation animale pour les personnes en difficultés

<p> Bonjour !</p> <p>  </p> <p> Je m’appelle Estelle, j’ai 24 ans et je suis originaire de Normandie où j’ai grandi entourée de ma famille mais également de poules, lapins, canards, chiens, chats, moutons et de vaches. Pas répugnée par l’odeur qui y rôdait, cela m’a plutôt donné particulièrement goût à la vie auprès des animaux, ce que j’ai entretenu lorsque j’ai dû quitter le foyer familial pour entreprendre mes études sociales en emmenant un chat puis en faisant l'acquisition d'autres boules de poils au fur et à mesure de mon parcours.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Img_0808" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/58361/IMG_0808.JPG"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><strong>PARCOURS ET CURSUS : L'HISTORIQUE DU PROJET</strong></u></p> <p>  </p> <p> Je suis arrivée dans la région Bordelaise pour réaliser un<strong> DUT Carrières sociales option animation sociale et socioculturelle</strong>. J’ai découvert le métier d’animateur social, celui qui propose et organise des projets professionnels d’animation pour les personnes âgées en EHPAD (plus communément maison de retraite), pour les personnes déficientes en foyer, pour les enfants en centre de loisirs mais aussi pour les détenus ou également pour les personnes hospitalisées quel que soit le service.</p> <p>  </p> <p> J’ai réalisé des stages en service de psychiatrie, puis auprès de personnes âgées, j’ai fait un mémoire de recherche sur la condition de prostitution étudiante ainsi qu’un travail d’étude sur le rôle de l’animateur social auprès d’adolescents suicidants.</p> <p>  </p> <p> Fortes de ces expériences, je me suis trop souvent rendue compte que nous étions considérées comme des "clowns" alors que<strong> j’étais véritablement convaincue de l’efficacité des projets proposés</strong>.</p> <p> J’ai alors<strong> choisi de poursuivre mon cursus universitaire vers la faculté de psychologie</strong> pour être en capacité de proposer des projets d'animation à visée thérapeutique. Après avoir obtenu mon DUT, j’ai intégré la deuxième année de Licence de psychologie à Bordeaux, puis la troisième, dans laquelle je suis actuellement.</p> <p>  </p> <p> En parallèle, j’occupais un poste d’employée polyvalente à mi-temps en station-service, qui m’assurait un revenu mensuel pour assurer le suivi de mes études. Mais, le 22 décembre 2012, un grave accident de travail m'a contraint d'arrêter ce job. Malgré cela, j’ai obtenu avec mention ma deuxième année de psychologie.<strong> Ce qui m’a permis à ce moment de tenir, loin de mes proches et de ceux que j’aime, c’est l’amour des animaux avec lesquels j’ai grandi.</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Alors, compte tenu de mes motivations de pratiquer la médiation thérapeutique avec mes formations de DUT et licence et de l’importance qu’ont pris les animaux à cette période de ma vie, j’ai progressivement investi l’animal dans ces relations thérapeutiques.</strong></p> <p>  </p> <p>                            <img alt="Img_2542" height="544" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/59208/IMG_2542.JPG" width="408"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><strong>EXEMPLE D'INTERVENTION EN MÉDIATION ANIMALE</strong></u></p> <p> <em>(dans un cadre professionnel mais non reconnu)</em></p> <p>  </p> <p> Je travaille aux vacances scolaires dans des <strong>séjours adaptés pour personnes adultes déficientes mentales</strong>. Dans ce cadre, j’ai effectué une demande auprès de ma hiérarchie, qui m’a permis d’intervenir auprès des vacanciers avec un lapin relativement dressé.</p> <p>  </p> <p> L’efficacité de cette intervention a été plus qu’avéré, les<strong> évolutions du comportement des vacanciers vis-à-vis du lapin ont été très importantes au cours du séjour</strong>.</p> <p>  </p> <p> <strong>Plusieurs exercices</strong> ont été proposés, avec une préparation et une mise en évidence d’objectifs préalable :</p> <p>  </p> <p> - Un <strong>atelier de toilettage</strong> au cours duquel les personnes ayant des difficultés motrices (manuelles) ont pu manipuler les brosses pour procurer du plaisir au lapin :<strong> travail de motricité, dextérité...</strong> Au cours de ce même atelier, nous avons fait un « shampoing » au lapin. Dans cet exercice, ces patients qui ne sont pas autonomes sur le plan de la toilette <strong>passent du statut de "soignés" au statut de "soignants" ce qui les revalorisent</strong>.</p> <p>  </p> <p> - Nous avons <strong>quotidiennement entretenu la cage du lapin</strong>, les vacanciers me sollicitais pour changer le lapin<strong>, ils se sont alors sentis responsables</strong> de cette tâche ce qui les a énormément valorisés.</p> <p>  </p> <p> - Un autre atelier consistait à lâcher le lapin (qui revient à l’appel de son nom) sur un large espace plat. Les vacanciers devaient l’attraper, ce qui <strong>stimulait l’esprit d’équipe, l’agilité, le système cardiaque et respiratoire et bien sûr, lorsqu’ils l’attrapaient ensemble, la confiance en soi.</strong></p> <p>  </p> <p> Il s’agit d’expériences informelles au cours de job étudiant qui ne sont pas reconnues professionnellement.</p> <p>  </p> <p> C'est pourquoi, aujourd'hui, <strong>je crois en mon projet et je souhaite me donner tous les moyens pour parvenir à le professionnaliser. Et pour cela, j'ai besoin de vous !</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Img_2429" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/58358/IMG_2429.JPG"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> PS : N’hésitez pas à liker la page Facebook de <a href="https://www.facebook.com/hautlespattes?fref=ts#" target="_blank">Haut les Pattes !</a></p> <p>  </p>