"La Ville d'à Côté", un projet en création
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<strong>La Ville d'à Côté c'est :</strong></p>
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<strong>Une pièce de <strong>Marius Ivaškevičius écrite en 2005. </strong></strong></p>
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<strong>Un drame à dix personnages. Deux actes. 17 scènes.</strong></p>
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<strong>Anika</strong> Svantensson, mère de famille nombreuse et femme au foyer habitant à <strong>Malmö</strong>, port de Suède, se décide, suite à la construction d'un pont maritime, à prendre le train pour <strong>Copenhague</strong> pour se distraire et regarder les feux de sa propre ville de l'autre côté de la rive. Elle se demande pourquoi, chaque week-end depuis des années, son mari <strong>Svante</strong> prend le bateau pour s'y rendre et ce qu'il y fait. Svante essaye de l'en dissuader, mais finit par laisser sa femme satisfaire sa curiosité. Dans le train, Anika fait la connaissance de <strong>Birgit </strong>qui vient aussi se distraire à Copenhague en y pratiquant du tourisme sexuel. Elle entraîne Anika, dont la méfiance s'évapore a mesure qu'elle s'approche des lumières danoises. Elle se laisse peu a peu tenter par l'expérience jusqu'à y prendre goût. Anika s'aventure alors dans <strong>une voie guidée par ses désirs jusqu'alors en sommeil.</strong></p>
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Entre les courtes scènes qui racontent cette histoire, inspirées d'un fait divers danois, se mêlent des monologues de<strong> Karlsson</strong>, personnage du conte d‘Astrid Lindgren. Ils sont adressés à la Sirène, symbole danois et personnage du conte de H. K. Anderssen. <strong>La Sirène</strong>, moitié-femme, moitié-poisson reste muette. Cette parabole ironique de l'histoire d'Anika et Svante offre à la fois des remarques poignantes sur <strong>la vie de couple</strong> et des rapports entre l'homme et la femme, mais apporte aussi un véritable contre-poids à l'histoire sinistre qui se joue.</p>
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<em>(…) Les villes ont une étrange tendance à se terminer, pour ainsi dire. D’abord, tu y grandis. La cour, la maternelle, la maison. Après, l’école, la maison. Plus tard, les fêtes. Les nanas, les coins obscurs, enfin tu connais tout ça. Après, c’est toi qui vient t’y inscrire. Ensuite, il y a les enfants. Il semble que la ville devrait s’élargir, mais non, elle se met à rétrécir. Et un jour, tu te rends compte que tu n’habites plus Malmö. Que tu habites chez toi. Et que tu pourrais vivre comme ça toute ta vie, ce n’est pas difficile, hein ? Mais cette prostituée n’arrête pas de miroiter sous tes yeux. Elle brille de tous ses feux. Elle t’appelle et, dis-moi comment je pourrais lui résister ? Comment résister à une pute qui te propose de rester encore un peu jeune ? De tenter une autre vie ?</em></p>
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<em>Svante – Acte 2, scène 1.</em></p>
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<strong>Une histoire qui commence en Lituanie.</strong></p>
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C'est en 2011, à Pont a Mousson, lors de la <i>Mousson d’Été</i>, fondée par la MEEC, visant à faire découvrir lors de lectures et de temps d'échanges, des pièces contemporaines du monde entier, qu’Émilie Spitale découvre pour la première fois <i>La Ville d'à Côté </i>(<i>Artimas miestas</i>) de<strong> Marius Ivaškevičius</strong>, auteur lituanien.</p>
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Par la suite, l'attrait pour ce texte conduira Émilie jusqu'en Lituanie, et plus précisément à<strong> Vilnius </strong>l’année suivante. Elle y découvre ses<strong> paysages doucement mélancoliques</strong> mais aussi son théâtre engagé, où <strong>la nécessité du dire est une priorité</strong>, où l'on est ce que l'on fait. Elle assiste à deux représentations d'autres textes de Marius Ivaškevičius : <i>Mistras </i>et <i>Išvarymas </i>(l'Exil). Malgré la barrière de la langue, Émilie se sent<strong> en osmose</strong> avec ce qu'elle a vu et ressenti, comme rarement auparavant. Le lendemain, Marius Ivaškevičius lui offre <i>La Ville d'à côté </i>traduit en français. Ce texte, à ce jour, n'est, toujours pas publié en France.</p>
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Deux mois plus tard, Émilie Spitale emprunte le pont allant de Malmö à Copenhague, le texte entre ses mains. Elle décide alors de le mettre en scène. Cinq ans plus tard, après de nombreuses recherches et expérimentations, Elle réunit enfin son équipe composée de <strong>cinq jeunes comédiens de talent</strong>.</p>
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<em>(De gauche à droite : Valentine Régnaut, Louise Perron-Chéné, Steven Dos Santos, Simon Alteirac, Mathilde Garrat et Émilie Spitale)</em></p>
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Pour traduire l'espace de la pièce qui occupe une place prépondérante dans l’œuvre, elle fait également appel à un <strong>scénographe expérimenté</strong>, en accord avec son univers.</p>
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Ainsi démarre à Lille, l'aventure "La Ville d'à Côté", où ont déjà eu lieu de nombreuses séances de travail.</p>
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Bientôt, les <strong>premières expérimentations sur le plateau</strong> se déroulerons au<strong> Théâtre du Jour</strong> à Agen.</p>
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Notre première résidence de création aura lieu du<strong> 17 au 26 Mars </strong>prochain au <strong>Théâtre du Jour</strong> à Agen. C'est une immense chance pour le jeune collectif que nous sommes, d'avoir trouvé un tel lieu d'accueil, un lieu indispensable pour le lancement de notre projet.</p>
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Seulement voilà, Agen n'est pas "la ville d'à côté". Si nous sommes des lillois voyageurs, il nous faut des fonds pour pouvoir créer dans de bonnes conditions.</p>
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Votre contribution nous permettra de financer<strong> les frais de voyage et de fonctionnement</strong> (la nourriture seulement car nous avons la chance d'être hébergé sur place) mais aussi et surtout la construction de notre<strong> décor </strong>qui s'effectuera parallèlement au travail de plateau, par notre<strong> scénographe</strong>.</p>
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<strong><em>Cette collecte sera repartie comme ceci :</em></strong></p>
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<strong>700 € : Pour les frais de transport</strong> (la location d'un monospace pour 7 personnes, pouvant également stocker les éléments du décor, l'utilisation de la voiture de ravitaillement conduite par la 8e personne, le carburant et les péages)</p>
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<strong>300 € : Pour la nourriture</strong> (parce qu'une troupe pareille a aussi besoin de carburant)</p>
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<strong>300 € : Pour les matériaux nécessaires à la réalisation du décor et à sa fabrication.</strong></p>
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<strong>200 € : Pour les accessoires et les costumes.</strong></p>
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<u><strong>Total : 1500 €</strong></u></p>
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<strong>La somme collectée sera gérée par la metteure en scène Émilie Spitale. </strong></p>
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Seront utilisés en amont : <strong>300 € pour la location du monospace</strong>, <strong>100 euros d'achat d'accessoires</strong>,<strong> 60 € de rouleaux de scotch noir, blanc et phosphorescents</strong> (cf les traits centraux sur les schémas ci-dessus) ainsi qu'<strong>un rouleau de scotch dorée</strong> (petits traits représentant les lumières de la ville fond de scène à cour sur les schémas ci-dessus). <strong>Le reste des dépenses sera effectué pendant la résidence</strong>. La construction de l'estrade en bois et des deux cadres symbolisant des fenêtres (cf carrés sur les schémas ci-dessus) se fera durant les trois premiers jours, directement au théâtre.</p>
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Un des personnages de la pièce est représenté par <strong>une voix</strong>. Si la collecte dépasse les fonds demandés, nous prendrons le soin de l'enregistrer en studio. Si vous êtes vraiment très généreux, nous ferons appel également à un technicien pour <strong>la création lumière</strong>.</p>
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<strong>Sans vous pas de résidence donc pas de création possible. On compte sur votre soutien !</strong></p>