Lapidée
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Lorsque deux jeunes médecins, Aneke (hollandaise) et Abdul (yéménite) tout juste mariés, décident d‘aller vivre au Yémen, les premières années sont radieuses. Après la naissance de deux filles, Aneke décide de se consacrer à son métier et de ne plus faire d‘enfants. Mais la pression de sa belle-mère, du village et des religieux, devient telle que le couple en souffre. Abdul pense résoudre la question en épousant une deuxième femme. La réaction d‘Aneke est vive. Trop vive et assumée en public ! Pris entre deux cultures, Abdul ne reculera devant rien pour sauver son honneur vis-à-vis de sa culture d’origine. Aneke se retrouve prise au piège d’une machine juridique dans laquelle les femmes n’ont absolument aucun pouvoir.</p>
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<strong>Un jeu qui n’en n’est pas un</strong></p>
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<strong>S’engager au théâtre n’est pas un vain mot avec une pièce comme celle-ci.</strong></p>
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<strong>La pièce a été crée en 2013 (coup de cœur du club de la presse Avignon 2013), seule deux comédiennes étaient sur scène. Abdul n’était encore qu’une voix off.</strong></p>
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<strong>Ce texte est une <u>fiction</u>. L'auteur l'a imaginée à partir d'un ensemble de faits divers. Un texte que nous espérons ouvert sur une pluralité de points de vues, car c’est cela que le théâtre peut proposer de voir. C'est pourquoi nous avons toujours souhaité donner au personnage d’Abdul une vraie chance d’exister et de se faire entendre. </strong><strong>L’arrivée de Aigle Noir Productions dans la vie de « Lapidée » a permis à l’auteur, Jean Chollet-Naguel, d’enrichir le texte de plusieurs scènes qui manquaient à la création avignonnaise, faute de moyens. </strong><strong>Chacun des personnages porte en lui sa vision de l’ "histoire", qui s’en trouve enrichie.</strong></p>
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<strong>Corollairement nous sommes allés vers une épuration du décor, qui n'est à présent plus que lumières. C’est donc bien une re-création que le public avignonnais sera amené à découvrir.</strong></p>
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<strong><em>Suite aux événements tragiques contre Charlie Hebdo en 2015, la pièce Lapidée, qui devait être à l'affiche au Théâtre Ciné 13 à Paris en janvier a finalement été annulé par sécurité, seules 3 représentations ont été jouées sans aucune communication.</em></strong></p>
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<strong><em>Pourtant pas découragés, nous décidons de monter le projet pour le prochain Festival d'Avignon 2015.</em></strong></p>
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<strong>L’art dramatique au service des droits de l’homme (et de la femme), l’Espoir jusqu’au dernier souffle…</strong></p>
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<strong>NOTE DU METTEUR EN SCÈNE</strong></p>
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<em>La violence contre les femmes n'est pas l'apanage des sociétés musulmanes, mais en terre d'islam persiste une injustice particulièrement barbare à leur égard : la lapidation; ce qui nous a conduit à écrire et à réaliser ce spectacle. Nous avons la conviction que plus on parle de ces violations des droits de l’homme dans le monde, plus la pression augmente dans les pays qui les tolèrent, et plus les gouvernements s’efforcent de limiter les jugements expéditifs.</em></p>
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<strong>MOT DE NATHALIE PFEIFFER (comédienne)</strong></p>
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<em>Afin de promouvoir la pièce, nous avons expérimenté quotidiennement le port du voile pour distribuer des flyers aux passants, car ce voile est notre costume dans la pièce tout simplement. Nous avons eu beaucoup de réactions, parfois très vives, à ces déambulations.</em></p>
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<em>Vivre plusieurs heures par jour voilée est une expérience étrange; la moitié du monde s’éteint en quelque sorte et l’autre moitié s’illumine. Ceux qui nous voient normalement ne nous voient plus et ne nous reconnaissent pas. Et ceux qui en général ne nous saluaient pas, et pour qui nous n’existions pas habituellement, nous saluaient avec déférence et respect.</em></p>
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<em>La lapidation est une torture reconnue et identifiée par Amnesty International; elle est encore pratiquée dans 12 pays du monde et frappe aussi bien les hommes que les femmes. Par-delà nos rôles respectifs et la voix de nos personnages, c’est pour le respect des droits humains que nous nous engageons.</em></p>
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<strong>L'AUTEUR : JEAN CHOLLET-NAGUEL</strong></p>
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Après avoir suivi un cours d’art dramatique à Paris puis à Lausanne, il travaille pendant une quinzaine d’années entre 1982 et 1997 au service des émissions dramatiques de la Radio Suisse Romande (RTS) en tant qu’adaptateur tout d’abord, puis réalisateur, producteur et finalement chef des émissions dramatiques. Il dirige le Théâtre du Peuple de Bussang (Vosges), puis en Suisse et pendant 15 ans, le Théâtre du Jorat à Mézières, où il accueille énormément de spectacles et d’artistes français. Commence alors un travail de metteur en scène avec notamment : "La Célestine" de F. de Rojas, "Le Menteur" de Carlo Goldoni, "Aliénor" de René Morax, "George Dandin" de Molière, "La Rupture" de Jean-Jacques Langendorf, " David et Bethsabee" de F. Teulon, "Œdipe Roi" de Sophocle, "Il est Minuit Docteur Schweizer" de G. Cesbron, "César Ritz and Co" de Bernard Bengloan, "L’Arlésienne" de Daudet et Bizet, "Don Juan" de Molière, "Jonas" de Elie-George Berrebi, "Farinet " de Ramuz… Auteur, il n’a jamais cessé d’écrire, sous le pseudonyme de Jean Naguel, des textes de théâtre joués en Suisse et en France. Il a poursuivi un cursus complet de théologie et gère actuellement une paroisse en Suisse comme pasteur. Il organise chaque année une tournée en France avec sa Compagnie de la Marelle, qu’il a fondée et dont il écrit et met en scène les spectacles. Il dirige actuellement, à Lausanne, l’Espace Culturel des Terreaux (300 pl), et à Avignon, l’Espace Saint-Martial (3 salles). </p>
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<strong>LES COMÉDIENS :</strong> <strong>Nathalie PFEIFFER- <em>Nouria</em></strong></p>
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Comédienne Suisse de 51 ans formée à Paris chez Nicole Mérouze, puis à l’université de Censier, où elle obtient une maîtrise en théâtre en 1994. De retour en Suisse, elle travaille depuis 25 ans avec des metteurs en scène comme Jean-Luc Moreau, Guillaume Bouchède, Sébastien Castro, Annick Blancheteau, Jean Mourière, Henri Lazarini, partageant le plateau avec des comédiens comme Bernadette Lafont, Virginie Lemoine, Aldo Maccione, Maïke Jansen, Roger Miremont, Anne Richard, Annick Blancheteau, Martine Pascal, Martine Montgermont, ou Isabelle de Botton. En Suisse, et en tournée, elle a joué L’Hiver sous la Table, Folle Amanda, Potins de Femmes, Un Beau Salaud, L‘Emmerdeur, Le Misanthrope, Un Fil à la Patte, Réveillon d‘Eté, Le Plaisir de Rompre et le Pain de Ménage et bien d‘autres pièces encore à voir sur son site: http://www.nathaliepfeiffer.ch . Elle a créé en 2008, la Cie Paradoxe qui compte 5 spectacles à son actif : Dis à ma Fille que je pars en Voyage, Femme de Prêtre, L’Aide-Mémoire, Lapidée, ainsi qu‘un Hommage à Cocteau. Elle tourne depuis 2010 (200 représentations) un « seule en scène » qu‘elle a joué au Théâtre de la Huchette à Paris à l‘automne 2014, Comment se débarrasser d‘un Ado d‘Appartement. </p>
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<strong>Pauline KLAUS- <em>Aneke</em></strong></p>
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Comédienne Suisse habitant Paris, elle a fréquenté les Cours Florent, l‘Ecole Supérieure du Spectacle et le cours de Véronique Nordey. Elle travaille depuis 2001 entre la Suisse et Paris. A Paris, vous l‘avez peut-être vue dans Tout le Plaisir est pour nous mis en scène par Rodolphe Sand au Théâtre Rive Gauche. En Suisse, elle a notamment joué A qui ma Femme (Feydeau), A l‘Envers (Jean Franco), L‘Illusionniste (Sacha Guitry), et en automne 2014, Cyrano de Bergerac (Edmond Rostand) et La Cantatrice Chauve (Eugène Ionesco). </p>
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<strong>Karim BOUZIOUANE- <em>Abdul</em></strong> </p>
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Né en Algérie, il déménage dans l‘est de la France dans sa quatrième année. Il monte ensuite à Paris, où il se forme comme acteur. Depuis 1981, il enchaîne les rôles et les mises en scènes. Il travaille comme acteur sous la direction de Jeanne Champagne, Jean Gillibert, Mahmoud Shahali, Vincent Garanger, Cynthia Gava, Claudia Morin, Maria-Cristina Madau, Jean Hurstel, Catherine Zambon, Jean Michel Coulon, Alik Hallaf. Il monte Madame Marguerite de Roberto Athayde et Poivre de Cayenne de René De Obaldia. En 2014, il a mis en scène à Avignon Arrêter de Fumer tue de Th. Bidegain. (en tournée 2014-2015), et en automne, il a mis en scène en Guadeloupe Bal Nègre de W. Kaona. </p>
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<u><strong>LA PRESSE :</strong></u></p>
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« La pièce a été écrite par un pasteur et elle n’injurie ni le Prophète ni l’islam. Elle parle des droits humains et de la lapidation arbitraire qui est encore pratiquée dans douze pays à travers le monde. »</p>
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<strong>TRIBUNE DE GENÈVE</strong></p>
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« En nous plongeant dans le pire scénario possible, dans la pire des injustices et au cœur même de la barbarie, Lapidée laisse sans voix. Et, sentiment inédit, l’envie d’applaudir tarde à venir… Pour finalement exploser, durer, et saluer le courage et la force de ces trois acteurs et de l’auteur. »</p>
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<strong>SORTIR A PARIS</strong></p>
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« Le théâtre était bondé mercredi, soir de la première. L’attention du public, son écoute et l’ambiance à couper au couteau qui régnaient dans la salle avant le début de la pièce étaient impressionnantes. A la fin, nous avons eu droit à une standing ovation. »</p>
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<strong>24 HEURES</strong></p>
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« La mise en scène est très cinématographique avec de nombreuses bandes son, des fondus au noir, des scènes qui s’attachent plus à l’action, aux événements qu’aux conséquences mentale de ces violences. »</p>
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<strong>REG'ARTS</strong></p>
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« Lapidée est une histoire, elle est donnée de manière brute et limpide. Son thème et la manière dont il est traité le réservent à un public suffisamment mature pour encaisser un message difficile, complexe et à la cruelle réalité. »</p>
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<strong>POUR QUEL PUBLIC</strong> </p>