Le Haut Atlas, la culture berbère et ses richesses

<p> Nous, Céline, Lauren et Ornella, étudiantes en communication à l'Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales en troisième baccalauréat, avons la chance, dans le cadre de nos études, de réaliser un Crédit Projet. Passionnées par la photographie et le voyage, nous nous sommes lancées dans un projet de témoignage photographique, sous forme de <strong>photo-reportage</strong>, dans les montages du <strong>Haut Atlas</strong>, au <em>Maroc</em>.</p> <p>  </p> <p> <em>Qu'est ce qu'un Crédit Projet</em>? Le crédit-projet est un <strong>dispositif pédagogique</strong> mis en place dans le cadre des AIP (Activités d’intégration professionnelle) du Baccalauréat en communication appliquée, offrant la possibilité, sous certaines conditions, à un groupe de deux à quatre étudiants de l’IHECS, de mener intramuros ou extramuros une activité encadrée résultant d’une <strong>initiative personnelle.</strong></p> <p> C'est donc une manière pour nous, dans le même but qu'un stage, d'avoir une première expérience dans ce qui pourrait se révéler être notre futur métier.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Paysage" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/50916/paysage.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong><u>Pourquoi</u>?</strong> Nous avons choisi cette destination avant tout dans le but d’entrer en contact avec la population qui y vit et d’en apprendre un peu plus sur son mode de vie.</p> <p> La <strong>population berbère</strong>, qui existe depuis l’Antiquité, a une histoire importante et a beaucoup évolué au fil du temps.</p> <p> Aujourd’hui, la plupart des berbères du Maroc vivent avec des moyens de vie restreints en comparaison avec le reste de la population.</p> <p> Ce mode de vie, que l’on peut considérer comme précaire, ne les empêche cependant pas d’être heureux et cela nous semble important à noter compte tenu du monde matérialiste et industriel dans lequel nous vivons.</p> <p>  </p> <p> En effet, ce n’est pas dans ces villages que l’on trouve des supermarchés ou de grands buildings. Dans certains villages il est même rare de trouver de l’électricité ou de l’eau courante. Cependant, ce que nous pouvons considérer comme un manque de moyens ne semble pas l’être pour eux.</p> <p> C’est grâce à leurs organisations et leurs relations qu’ils s’épanouissent dans un mode de vie, quelque peu hors du temps et du commun, et c’est sur cette manière de vivre en communauté que nous voulons nous concentrer.</p> <p>  </p> <p> Cette population, isolée dans le Haut Atlas et peu connue du reste du monde, n’a pas l’habitude de recevoir de la visite, ce qui rend notre expérience d’autant plus intéressante et enrichissante car nous espérons que cela nous permettra d’avoir un échange réciproque avec eux.</p> <p> C’est en évoluant de village en village, en dormant chez l’habitant et en s’adaptant à son mode de vie, que nous voulons entrer un maximum en communion avec cette population.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Berger" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/50933/berger.jpg"></p> <p>  </p> <p> <u>Notre voyage se profilera de la sorte</u>:</p> <p>  </p> <p> Nous commencerons notre périple à partir du grand village d'Imlil qui se situe à 1740 mètres d'altitude où nous logerons une première nuit. Ensuite nous nous dirigerons vers la vallée de l'Azzadene, par le col Mezig, à 2400 mètres d'altitude. Après ces cinq heures de marche, nous nous installerons dans un gîte du village Tizi Oussem. A partir de là, nous irons de village en village pour aller à la rencontre des habitants, en apprendre un peu plus sur leur mode de vie et sur la langue berbère.</p> <p>  </p> <p> La photographie nous servira de témoignage, nous trouvons que c’est un moyen exceptionnel et unique de communication qui nous permettra d’immortaliser ce que nous aurons vu et vécu là-bas.</p> <p> Mais ce ne sera pas le seul moyen, l’écriture, moyen ancestral de communication, nous semble aussi indispensable afin d’agrémenter et d’enrichir nos images.</p> <p>  </p> <p> Ainsi, nous projetons de mettre sur pied une <strong>exposition</strong> à notre retour, dans le courant de l'année 2014, pour partager notre expérience et nos découvertes et surtout pour mettre en lumière une population qui gagne à être connue.</p>