Le Manifeste des dix révolutions

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12/06/2023
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Le Manifeste des dix révolutions

A l’heure où la droite et l’extrême-droite semblent avoir remporté la bataille culturelle chère à Gramsci, trois cadres du parti Génération•s portent dans le débat public dix propositions phare, dix « révolutions », émanant de la gauche au sens large. A travers ce « Manifeste des dix révolutions », les autrices et auteur entendent tordre le cou à l’idée reçue selon laquelle la gauche serait incapable de produire de nouvelles idées depuis plusieurs années. La réalité est bien différente : si la production des partis politiques elle-même peut effectivement laisser à désirer, hormis quelques exceptions consolantes, les universitaires, les intellectuelles et intellectuels, les associatifs, les think tanks forment un terreau fertile que la France n’avait plus connu depuis plusieurs décennies. Les dix révolutions présentées dans cet ouvrage en sont issues, et sont chacunes porteuses d’innovations sociales, écologiques ou démocratiques. Ce Manifeste n’est ni un projet de société global, ni un programme électoral. Il s’agit de dix propositions permettant de changer de paradigme, d’impulser une direction alternative pour la France, de transformer en profondeur les modèles, schémas et manières d’envisager la vie dans notre société. En les explicitant, les auteur et autrices entendent participer à la bataille culturelle sur les grands défis auxquels notre époque est confrontée. Le format retenu, court - environ 80 pages -, très structuré et largement documenté, vise à faciliter la diffusion de ces idées, y compris auprès de personnes, engagées ou non, moins à l’aise avec la lecture d’essais politiques. Première révolution : Un régime parlementaire pour nouvelle République Deuxième révolution : La République écosociale Troisième révolution : La semaine des quatre jours Quatrième révolution : Un revenu universel d’existence Cinquième révolution : L’héritage pour toutes et tous Sixième révolution : Reconnaître et restaurer les piliers de la République Septième révolution : La fin de l’école payante Huitième révolution : La lutte contre les inégalités sexistes, racistes, validistes Neuvième révolution : Justice : en finir avec le tout-carcéral Dixième révolution : Un traité démocratique pour l’Europe Francis Poézévara – Directeur de rédaction – 37 ans. Coordinateur national adjoint de Génération·s, conseiller municipal à Puteaux, auteur de la chaîne YouTube de vulgarisation politique Hémipléjik, administrateur de l’Ecole du Progrès. Alice Noret – 30 ans. Membre de la Vigie Démocratique et Éthique de Génération·s, conseillère municipale à Clichy. Aurore Viguier – 29 ans. Avec les aides précieuses de Corine Riout-Tanguy, Anne-Flore Labois, Isabelle Sausset, Anne Laroutis, Jonas Massieu, Nino Schillaci, Hugo Guillaume. En avant-première, parcourez le chapitre introductif du Manifeste des dix révolutions : Nous sommes à l’aube de grands basculements. Comme le décrit avec acuité Gramsci, l’ancien ordre s’estompe, menant à une crise à tiroirs, économique, sociale, écologique, démocratique. S’y ajoutent, en un hasard qui n’en a que l’apparence, la crise sanitaire et la succession de crises internationales. Le monde tremble, et la France est aux premières loges. Plus, la France en est l’un des épicentres. Ce temps clair-obscur, qui tend chaque jour vers plus, non d’obscurité, mais d’obscurantisme, permet aux monstres gramsciens de surgir. Ces anti-Lumières se nourrissent de la crise autant qu’ils l’entretiennent ; ce qui explique leur succès grandissant, qui peut sembler inéluctable. Le nouveau monde doit donc s’imposer, « en dépit de toutes les résistances et de toutes les contradictions ». Mais à travers qui ? Comme en 1789 puis 1792, comme en 1830 puis 1848, comme en 1871, comme en 1936 puis de manière plus diffuse en 1981 et 1997, c’est bien « la gauche » qui doit une nouvelle fois se lever, et prendre ses responsabilités. La gauche. Le mot a-t-il toujours un sens ? Après tant de reniements, de la part de ses représentants arrivés au pouvoir, après l’entreprise de négation systématique du clivage gauche-droite par une partie de la droite libérale, faut-il abandonner ce terme ? Sa démonétisation est évidente. A l’ère où les slogans et autres catchwords investissent jusqu’aux noms de partis (« En Marche », « Agir », « Libres », mais aussi à gauche « La France Insoumise », « Génération∙s », « Place Publique »…), remplaçant peu à peu les idéologies (« Socialiste », « Ecologiste », « Républicain », « Démocrate », « Libéral »…) et participant ainsi à en estomper les contours, le mot gauche fleure le XXème siècle. Pourtant, le combat d’un Condorcet pour une émancipation par l’éducation est-il obsolète, à l’heure où l’obscurantisme et ses vérités alternatives progressent ? Le combat d’une Hubertine Auclert pour l’égalité femmes-hommes a-t-il abouti, quand les salaires des hommes sont de 19% supérieurs à ceux des femmes, ou qu’une femme sur trois dans le monde a déjà subi des violences physiques ou sexuelles ? Le combat d’un Jean Jaurès pour une République sociale est-il anachronique dans une France qui voit plus de neuf millions de ses enfants vivre sous le seuil de pauvreté ? Non, mille fois non. Les combats de gauche sont plus que jamais d’actualité, ce qui mène à une seule conclusion : notre société, notre pays, et plus encore ses habitantes et habitants, ont besoin d’une gauche qui assume ses valeurs et sa filiation. Mais qui, bien évidemment, ne s’en contente pas. A nouveau, l’ADN de la gauche nous le rappelle : elle porte en elle une capacité à se réinventer, à intégrer de nouveaux champs de lutte, à porter plus haut ses exigences dès lors que la société a, sous son impulsion, progressé sur le chemin de l’émancipation. De républicaine et démocrate au XVIIIème siècle, elle s’est ainsi faite sociale au XIXème, avant d’intégrer les combats sociétaux au XXème. La gauche du XXIème siècle se fera, se fait déjà, elle, écologiste. Avec plus ou moins de retard selon ses composantes : si c’est bien parmi ses rangs que l’écologie politique a vu le jour, certaines familles politiques qui composent la gauche ont mis plusieurs décennies à prendre conscience de l’urgence absolue devant laquelle se trouve l’humanité... voire ont encore des réticences à intégrer ce combat au même titre que les autres. Mais l’urgence est là, comme le démontre le dernier rapport du GIEC, et comme l’a illustré si tragiquement l’été 2022, ses incendies, ses canicules, sa sécheresse. Pour y répondre, sur quelle politique compter ? Celle, caricaturale, qui refuse de reconnaître la responsabilité de l’humanité sur les crises écologiques, qu’elles concernent le climat, la biosphère ou la santé ? Celle, en retard sur son temps, qui prône un capitalisme vert, tentative désespérée de conserver ses avantages et privilèges ? Ou bien celle qui a intégré la nécessité absolue de changer de système, celle qui sait que les premières victimes de ces crises sont les populations les plus fragiles, celle qui a compris que l’égalité et la fraternité sont les seuls chemins envisageables ? Cette gauche devient donc de fait responsable d’ouvrir la voie du « nouveau monde » de Gramsci, ce « monde d’après » selon l’expression consacrée par la crise sanitaire. Pourtant, la gauche elle-même est en crise, entre une ancienne gauche agonisante et une nouvelle gauche qui tarde à apparaître. Les partis historiques, socialiste, communiste ou radical, sont touchés par une sécheresse idéologique chronique depuis, au moins, le début de ce siècle. Celle-ci n’est pas inconsciente : souvent reprochée en interne, elle donne lieu à des batailles fratricides lors des congrès successifs. Des ballons d’essai sont lancés, ici en tentant une mue vers un social-libéralisme qui offre des perspectives de prise de pouvoir, là en revenant à des fondamentaux identitaires dépassés, là encore en s’autoproclamant garants d’un universalisme des Lumières dévoyé, converti en glaive de l’intolérance. Les partis plus récents, eux, ne font pas beaucoup mieux. Les partis écologistes, sentant leur heure poindre, oublient que l’environnementalisme est l’un des écueils les plus dangereux à l’avènement des autres courants, porteurs, eux, de véritables solutions, de l’écologie politique. Les autres partis, plus petits, peinent à imposer leurs thèmes et se retrouvent satellisés par telle autre force plus massive. Certes, l’avènement de la Nouvelle Union Populaire, Écologique et Sociale lors des élections législatives de 2022 apporte des premiers éléments de réponses. Son projet, s’appuyant principalement sur l’Avenir en Commun de La France Insoumise, est le travail le plus abouti de ces dernières années. Pourtant il reste, de l’aveu même de ses rédactrices et rédacteurs (ou plutôt, négociatrices et négociateurs), insuffisant et insatisfaisant, du fait même qu’il consiste en un texte synthétique et consensuel, discuté en treize jours. Nécessité faisant loi, la construction de la NUPES a avant tout été stratégique, plus qu’idéologique. Ceci explique d’ailleurs sans doute l’écart important qui reste à combler entre ses résultats électoraux - qui eurent néanmoins l’extrême utilité d’éviter à la gauche une disparition à court et moyen terme - et la prise du pouvoir. Ce hiatus entre le besoin – vital – de gauche d’une part et l’incapacité – pathologique – de la gauche à y répondre d’autre part n’est pas irrémédiable. De plus en plus de mouvements, associations, initiatives – trop nombreux, trop atomisés, sans doute – investissent le terrain intellectuel, produisent des idées et des propositions. Mieux, les enquêtes menées autour de ces idées montrent une réelle adhésion des Françaises et des Français. Le terreau est là. Les actrices et les acteurs de la gauche à venir sont au travail. A nous, militantes et militants de gauche, de les accompagner, de faire germer ces initiatives, pour redonner un sens, porteur d’espoir, à notre engagement. Ces nouvelles propositions, tout au plus, bruissent ; si la production intellectuelle est de retour à gauche, elle reste pour l’instant confidentielle. Pourtant, c’est au contraire avec tumulte et vacarme que la bataille pour l’hégémonie culturelle – Gramsci encore – doit être menée. Le « monde d’après » doit être identifié, raconté, écrit, chanté, joué. Le projet de société nouvelle, écologique, sociale, démocratique, doit infuser dans chaque foyer. Comment ? Tout d’abord en étant explicitement et positivement défini. Défendre une République sociale ne saurait suffire, sans expliquer clairement ce en quoi elle consiste. De même pour une République écologique, ou une VIème République. A l’heure des réseaux sociaux et des messages politiques de 280 caractères, le message doit être explicite, immédiat. Ensuite, en répondant très concrètement aux difficultés du peuple français. Plus de grande déclaration d’intention générale, de « motion » ou « vœu » dont nos partis sont spécialistes. Énonçons très clairement des propositions dont l’application pourra être contrôlée simplement par les citoyennes et citoyens. Les promesses trop floues ont généré une déception quasi-permanente, alimentant la défiance envers toute politique et celles et ceux qui les mènent. Enfin, en assumant la radicalité. L’assertion « une élection se gagne au centre », pourtant fausse, a infusé dans la quasi-totalité de la classe politique au point de faire de “radicalité” un synonyme d’« extrémisme ». Notre système économique, et à travers lui notre modèle de société, est à bout de souffle. Une majorité de plus en plus forte de Françaises et de Français en est convaincue. En changer demande des transformations radicales, en un mot : des révolutions. Voici l’objectif de ce manifeste : définir les dix révolutions dont la société française a un besoin impérieux à court terme. Il ne s’agit ni d’un projet de société global, ni d’un programme présidentiel, ni d’une liste de réformes ou d’ajustements, encore moins d’un guide de bonne gestion d’un pays tel que la France. Il s’agit de dix propositions permettant de changer de paradigme, d’impulser une direction alternative pour notre pays, de transformer en profondeur nos modèles, schémas et manières d’envisager la vie dans notre société. Ce choix, sélectionner dix révolutions, a bien évidemment comme conséquence directe l’incomplétude des propositions. Celles-ci doivent prendre place dans un projet de société global, intégré, pensé ; c’est là le rôle de nos intellectuelles et intellectuels. Ce projet de société doit également se traduire en de nombreuses autres réformes, nécessaires, voire vitales. Faisons confiance aux partis politiques pour produire cette matière. Nous regrettons suffisamment que leur projet se limite à de telles réformes pour ne pas reconnaître leur expertise à le faire. Portons ici une étincelle, apportons cette “énergie d’activation” qui permettra d’initier ces transformations profondes. Dix révolutions, démocratiques, sociales, écologiques et européennes : à travers elles, convaincre du pouvoir de la politique de « changer la vie », et faire renaître l’espoir de lendemains qui chantent. Francis Poézévara - directeur de rédaction

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