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LE PROJET

Prévu depuis janvier dernier, notre projet est de réaliser un documentaire de 52 minutes environ s'articulant autour de la fondation Oasis, un espace social dans un bidonville à Bogotá en Colombie s'occupant principalement d'enfants et de personnes âgées démunies (Vous trouverez une explication exhaustive de la fondation un peu plus bas). Notre action s'étendra sur un mois et demi (départ le 20 juillet, retour le 5 septembre) et consistera à capturer un maximum d'images et de témoignages illustrant à la fois les conditions de vies des habitants de ce quartier, mais également le fabuleux travail réalisé par les bénévoles de cette association.

Nous construirons notre documentaire autours de l'activité que nous mènerons en tant que bénévoles auprès des enfants: le film évoluera avec le projet que nous mettrons en place avec eux. C'est donc par les yeux de ces enfants que nous découvrirons la fondation et le quotidien des gens qui y vivent : à travers le témoignage de leurs familles mais aussi en filmant leurs activités.

A la manière des films Le théâtre des mules de Marie-Monique Robin ou encore La vida loca de Christian Poveda, nous aimerions réaliser un film sans commentaires qui laisse toute sa place aux protagonistes.

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FUNDACION OASIS

La fondation sociale Oasis est un lieu de rencontres et d’échange construit au fil du temps grâce aux efforts de jeunes de la localité de Ciudad Bolivar, un bidonville de Bogotá en Colombie qui souhaitait réaliser leurs rêves. Depuis plus de 10 ans, elle dirige des programmes communautaires avec l’aide d’organismes nationaux et internationaux, afin de remédier aux problèmes de malnutrition constante et de déplacements forcés des populations.

Ce projet est né de la volonté de construire des outils participatifs impliquant la communauté :

- Aide à la nutrition :

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"Cantine pour la vie" : Elle a pour objectif d’améliorer les conditions nutritionnelles des habitants en particulier des personnages âgées et des enfants, réfugiés intérieurs en situation de précarité et de vulnérabilité. Actuellement, ce programme s’adresse à environ 500 personnes : il offre des repas et des formations du lundi au vendredi dans 2 sièges de la fondation.

- Activités para-scolaires :

"Casa de valores" : Elle réalise des ateliers orientés sur l’apprentissage et l’expression de valeurs humaines : solidarité, paix, amour, conduite juste, valeurs universelles et immuables. Ces activités s’adressent aux jeunes du secteur de 4 à 17 ans et se déroulent du samedi matin de 8h à 11h.

En semaine, elle ouvre des espaces académiques et culturels pour enfants et adultes : soutien scolaire, ateliers de langues étrangères, informatiques et ludiques grâce à la bibliothèque.

La casa de valores fonctionne grâce à la participation de bénévoles venants de la communauté, d’autres quartiers de Bogotá et aussi de pays étrangers.

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- Projets productifs en vue de l’autosuffisance qui participe à la construction d’une économie sociale et solidaire :

La boulangerie : Elle a pour but d’apporter un complément nutritionnel à 200 enfants du quartier, mais aussi de créer des ressources propres à la fondation en commercialisant les produits fabriqués et en vendant des collations aux institutions de Ciudad Bolivar. Elle permet aussi de mettre en place des formations et de créer des emplois pour des pères et mères de familles en situation de vulnérabilité.

La ferme bio : Afin d’améliorer les conditions de vie d’anciens paysans chassés de leur terre, Oasis organise des activités sur un terrain situé à Guayabal de Siquima, près de Bogotá oú vit déjà une famille.

Il s’agit d’offrir aux enfants, adolescents et en particulier aux personnes âgées, la possibilité de participer à des journées récréatives et à des formations en agriculture biologique et de bénéficier de logements adaptés en tant que résidents ou visiteurs temporaires. Ce projet a pour objectif de promouvoir les échanges inter-générationnels, de sauvegarder les savoir-faire traditionnels et de sensibiliser au respect de l’environnement. Ils cherchent aussi à contribuer à l’autosuffisance alimentaire et économique de l’ensemble des projets grâce aux produits cultivés.

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QUI SOMMES NOUS ?

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Solène Charrasse :

Etudiante en BTS audiovisuel, je m’intéresse depuis toute jeune aux domaines de l’image. J’ai dernièrement tourné avec Hubert Dubois et Pierre Befve pour la réalisation d’un documentaire en cours de production mais également dans plusieurs courts-métrages et captations. Etant parallèlement passionnée de photographie, j’ai eu la chance d’être exposée deux fois (Bibliothèque François Villon, Galerie Rivaud). Je suis actuellement en stage jusqu’en mi-juillet à Planipresse, une boîte de location de matériel audiovisuel à Paris. Ayant voyagé au Pérou, au Mexique et à Cuba, L’Amérique Latine est depuis mon enfance une terre que j’affectionne ; certes pour les merveilleux paysages qu’elle nous offre, mais aussi et surtout pour les gens qui y vivent : leur bonté naturelle et la solidarité qui les unie au-delà de la misère. De plus, je pense qu’aujourd’hui l’écologie devrait être notre préoccupation majeure ce qui m’a d’autant plus touché lorsque j’ai découvert l’action de la fondation Oasis. C’est finalement cela que j’aimerais refléter dans Les enfants du paradis, l’espoir d’une vie meilleure grâce à des alternatives engagées.

Nicolas Jehl :

Lancé depuis maintenant 2 ans dans le domaine de l’audiovisuel, je suis aujourd’hui heureux d’avoir la possibilité de mettre en pratique ce qu’il m’a été jusqu’ici enseigné. En effet, j’ai dernièrement suivi un BTS audiovisuel après être revenu de Montréal où j’ai suivi une formation d’ingénieur en Génie Mécanique à l’école Polytechnique. C’est là-bas que j’ai réalisé mon attrait pour la vidéo en m’impliquant au sein de comités étudiants, en produisant des courts métrages préventifs ou promotionnant l’école. En revenant en France, j’ai par la suite réalisé deux courts métrages et je suis actuellement en stage chez Sylicone, une entreprise parisienne de postproduction. Initié à l’action de la fondation par Solène, j’ai tout de suite voulu me joindre au projet après avoir été convaincu par la portée de l’action menée par l’association : aussi bien d'un point de vue humain qu’écologique.

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Les enfants du paradis.