Memento - Court métrage étudiant
<p style="text-align:center">MEMENTO</p>
<p style="text-align:center">Un court métrage d'Arthur Rupert-Meinsfeld</p>
<p>Christophe et Olivier sont deux amis hors du commun. Leur amitié est si forte, si intense et si fusionnelle qu’ils se considèrent comme de réels frères bien qu’ils ne le soient pas. Depuis leur enfance, cette relation évolue et se solidifie avec le temps. Les premiers vols de bonbons, leurs premiers joints, leurs premières copines et tous les moments de vie qui forgent un homme.</p>
<p>Mais comme toute histoire a une fin, une vie en a aussi une.</p>
<p>Hélas Olivier décède et Christophe perds son ami de toujours, son frère. Il a la chance de le voir une dernière fois et la saisit.</p>
<p>Il se rends au crématorium, entre dans la pièce ou est entreposé le corps de son ami, dans un cercueil. C’est une pièce sombre avec uniquement le cercueil au centre de la pièce illuminé de lumière. Il rentre doucement dans cette pièce simple, sobre, rempli de tristesse mais déterminée à voir son ami une dernière fois. Il arrive à hauteur du cercueil, et découvre son ami inanimé et pale. Mais il fait face à cet obstacle et pour lui dire au revoir et le laisser partir il se souviens. Il se souviens des moments forts et intenses où Olivier avait été là pour lui. D'abord, le nouvel an de ses 16 ans ou il fuma son premier cigare avec son ami. Puis, la fois où il eu un fort désaccord ayant mis sur pause pendant un temps leur amitié. Viens ensuite la fois où ils tentèrent de faire passer un canapé dans une cage d'escalier bien trop petite. Et enfin, le plus important de tous, le décès de sa mère. Christophe était anéanti, brisé mais Olivier était là pour recoller les morceaux. Il compare sa mère avec celle de Christophe. Il lui dit qu’elles étaient là dans les bons et les mauvais moments. Mais surtout qu’elles étaient fières de leur fils et que la mort n’arrête pas l’amour. Christophe, ému de ces paroles et de ce geste verse une larme, les mains dans les poches en fixant la tombe, le regard dans le vide. Puis, Olivier, le prends dans ses bras. Christophe se confie à son tour en racontant une anecdote de vie vécu avec sa mère. Il raconte que durant son enfance il était terrifié du noir que cela le réveillait la nuit en pleurs. Sa mère était celle qui venait le consoler. Il explique que lorsqu’il croisait son regard toute cette peur s’effaçait et laissait place à de l’amour. L’amour d’une mère pour son enfant. Et lorsque sa mère l’enlaçait dans ses bras le monde entier disparaissait et qu’il n’y avait qu’elle et lui. Après cette explication remplie d’émotions, Christophe verse une larme. Olivier rétorqua en lui disant de se souvenir d’elle, de cet amour, de cette joie et pas d’elle dans un cercueil trois mètres sous terre. Puis, Christophe embrasse ses doigts et les posa sur la tombe de sa mère en lui disant au revoir. Olivier par la suite l’invita à aller boire un verre pour changer les idées.</p>
<p>De retour au crématorium, hors de ses pensées, Christophe regarde son ami une dernière fois, les yeux rouges. Il l’embrasse sur le front, la main sur le cœur de son ami, se relève et lui dit au revoir une dernière. Il s’en va le cœur léger en paix avec lui-même prêt à faire son doeuil.</p>
<p>Memento est un projet qui me tiens à cœur. Il concrétise trois années d’études, d’analyse de tous les genres, œuvres cinématographiques et méthodes de travail qui le composent. Il me permet la découverte du du style filmique que j’ai envie de réaliser, et de constituer mon identité cinématographique, de créer un univers qui m’est propre. Cette identité artistique me permettra de me démarquer artistiquement et d’emmener le spectateur avec moi.</p>
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<p>Ceci ayant pour but de donner l’envie aux professionnels de collaborer avec moi et d’élargir mon réseau, le contact humain dans ce domaine est primordial à mes yeux.</p>
<p>C’est pour toutes ces raisons que Memento est une œuvre qui me semble importante de concrétiser.</p>
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<p>L’envie de réaliser ce projet vient du désir de transmettre des émotions fortes : le désespoir, la tristesse et la peur de la solitude qui sont toutes propres à l’humain. Malgré ce contexte mélancolique, on y trouve tout de même de l’humour, important dans cette épreuve, le deuil.</p>
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<p>J’ai déjà vécu dans ma vie, la mort de mes grands-pères. C’est donc un projet avec une forte valeur sentimentale. Il s’agit de leur rendre hommage. Je souhaite que le spectateur ressente ce que je ressens. Toutes ces émotions liées au décès d’un proche : la tristesse, la peur, la difficulté de dire au revoir. Mais surtout, tous les bons souvenirs qu’ils ont eu avec cette personne ainsi que l’image positive qu’ils gardent d’elle.</p>
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<p>La séquence 2 est inspirée d’une situation réelle vécue par mon père au décès du sien. Une anecdote m’a profondément marqué, mon père relatant un de ses souvenirs d’enfance.</p>
<p>Ludovic, son ami de longue date, présent lors de l’enterrement, vient voir mon père.</p>
<p>Mon père s’épanche alors sur un moment important de sa vie.</p>
<p>Enfant, par peur du noir il était pris de crises de larmes. Son père venait dans sa chambre pour le rassurer. Dès qu’il croisait son regard, toute cette peur disparaissait et laissait place à la sérénité.</p>
<p>Ludovic lui demanda alors de se souvenir de son père de cette façon, pas de lui inanimé dans un cercueil.</p>
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<p>Ce projet est donc pour moi une manière de concrétiser mes trois années d’études. Mais également de me professionnaliser et de m’ouvrir au monde du travail, de rendre hommage à mes deux grands-pères. Ce court métrage est pour moi une initiation au monde du cinéma, ma passion.</p>
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<p>Cette collecte permettra de couvrir les divers dépenses liées à ce tournage (régie, défraiements, costumes, location du matériel, etc.).</p>
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<p>Je compte sur vous !</p>
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<p>Arthur Rupert-Meinsfeld</p>