AIDONS LES ABEILLES ET LA BIODIVERSITE AVEC L’ASSOCIATION DE LA PLAINE DE VERSAILLES.

« Si l'abeille disparaît, l'humanité n'aurait plus que quatre ans à vivre. »

(A. Einstein)

Contexte

La mortalité des abeilles, domestiques et sauvages, est un phénomène mondial inquiétant. On estime que 30% des colonies disparaissent chaque année !

Ce déclin est une des préoccupations majeures du monde scientifique, compte tenu des enjeux de la pollinisation. Les agriculteurs eux-mêmes commencent à observer les conséquences de ce déclin sur le terrain.

Nous sommes tous concernés par causes et les conséquences de ce déclin.

87% des espèces de plantes cultivées pour l’alimentation humaine dépendent de la pollinisation.

Les objectifs du projet

L’Association Patrimoniale de la Plaine de Versailles lance une grande opération citoyenne pour la biodiversité de son territoire en partenariat avec les apiculteurs et les agriculteurs.

Une analyse des pollens des ruches à différents endroits du territoire va permettre de détecter des facteurs de danger (trop faible diversité forale, métaux lourds, pesticides) puis d'indiquer les bonnes actions à entreprendre pour aider les communautés d’insectes pollinisateurs.

Moyens

Nous allons collecter et analyser des pollens récoltés par les abeilles sur le territoire de la Plaine de Versailles.

L’analyse scientifique en laboratoire menée par l’entreprise sociétale « Beeodiversity », apportera des informations essentielles à la compréhension de notre territoire : diversité florale, présence de pesticides et métaux lourds éventuelles.

Avec ces informations, nous pourrons mettre en place les bonnes actions avec tous ceux qui peuvent y concourir : agriculteurs dans leurs champs, habitants dans leurs jardins, communes et entreprises dans les espaces verts. Déjà un certain nombre d'agriculteurs plantent des jachères ou couverts mellifères aux époques où les abeilles manquent de nourriture (fin d'été).

« Les abeilles sont plus efficaces que les procédés habituels de surveillance de l’environnement : elles ne se limitent pas à une surface réduite et récoltent une multitude d’échantillons. Pour se nourrir, une colonie d’abeilles domestiques est capable de butiner plus de 4 milliards de fleurs par an sur une surface moyenne de 700 hectares ! » explique le chercheur Kim Nguyen, fondateur de« BeeOdiversity .

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