One Step To Perfection
<p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/497370/bandeau_le_projet_2-1521296344.jpg" /></p><p> </p><p>One Step To Perfection est un projet de fin d’études réalisé par des étudiants en cinéma à l’Institut International de l’Image et du Son (3IS). Ce court métrage de fiction, écrit et réalisé par Boris Biaou, co-écrit avec Amandine Clément et sur lequel travaille toute une équipe d'étudiants confirme leurs compétences dans leurs domaines respectifs mais marque surtout leur entrée dans le monde professionnel.</p><p> </p><p><br /><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/497378/bandeau_l_histoire_2-1521296736.jpg" /></p><p> </p><p>Dans un futur proche où il est désormais possible de supprimer les émotions via une pilule, Jesse, un jeune homme de vingt cinq ans est en cavale. Prisonnier suite à la mort accidentelle de son petit frère Noa, il apprend que sa mère est volontaire pour tester cette pilule. Déterminé, Jesse s’échappe et va alors tout faire pour l’en empêcher.</p><p> </p><p><em><strong>Note d’auteur d'Amandine</strong></em></p><p> </p><p>Être capable de s’ouvrir à ses proches et plus particulièrement à sa mère, c’est le combat intérieur qui hante Jesse. Personnage en quête d’identité, en pleine remise en question sur sa manière d’agir avec les autres, il se bat pour retrouver sa mère qui le hait depuis l’accident qui s’est produit au sein de leur famille. Ils se retrouvent seuls, isolés l’un de l’autre, refusant d’affronter la mort de Noa ensemble.</p><p>Curieux et admiratifs de l’ambiance créée dans la série Black Mirror, nous avons voulu créer avec Boris une société abrasive, sombre, terrifiante. Dans One Step To Perfection, il est plus souhaitable d’effacer les émotions ressenties. Les personnages subissent une morale qui leur échappe. On leur dit que c’est mal de souffrir à cause des émotions, on leur dit d’effacer celles-ci au lieu de les affronter.</p><p>En effet nous avons fait le choix d’intégrer un élément de science fiction, une pilule qui anesthésie à long terme les émotions. Cet élément nous permet de traiter avec un ton satirique la pudeur des non-dits d’aujourd’hui et l’abandon qu’il peut générer.</p><p>Nos personnages sont tous porteurs d’une histoire tragique et sont déterminés à se “soigner”. En outre, Jesse finit par choisir la disparition complète de sa culpabilité plutôt que sa résolution et Iris court pendant tout le film après une paix qu’elle a trop peur de saisir. Nous souhaitons surprendre, gêner, mais surtout raconter une histoire d’amour, celle des liens du sang.</p><p> </p><p><em><strong>Note du réalisateur Boris</strong></em></p><p> </p><p>C’est à travers une science fiction que j’ai décidé de raconter cette histoire. En effet, je suis porté depuis mon enfance par des œuvres offrant un point de vue souvent satirique sur des sujets de leur époque (ex: Les temps modernes, The Truman Show, Vol au-dessus d’un nid de Coucou… ), et ce film est pour moi l’occasion d’en faire autant sur un sujet au goût du jour : la place qu'occupe la technologie sur nos émotions.</p><p>Aujourd’hui, certaines pratiques contraires à l’éthique émergent et nous font nous questionner sur la véritable place de l’amour dans notre société. Louer une machine dans le but de combler un manque émotionnel, surfer sur des applications de rencontres qui nous vendent de “l’amour à emporter”, ou encore créer de l’audimat en brisant le cœur de personnes sensibles est-il acceptable ? Ces comportements nous donnent à penser que tout moyen est bon pour ne plus souffrir, ne plus être seul. C’est ici que les nouvelles technologies essaient d’agir pour nous proposer un placebo, mais qui ne fait en réalité que nous séparer davantage les uns des autres.</p><p>De là vient la proposition du film : Et si l’amour était quelque chose de dangereux dont il faudrait se débarrasser pour vivre ? La réponse est évidemment négative, et c’est au terme de son chemin que Jesse, notre héros va découvrir que ce qui nous rend humain, c’est l’amour.</p><p>Boris Biaou.</p><p><br /><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/497379/bandeau_l_univers_du_film_2-1521296915.jpg" /></p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/497421/BlackMirror_EP4_men_against_fire_1492r.0-1521303348.jpg" /><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/497402/0853590-1521300476.jpg-r_1280_720-f_jpg-q_x-xxyxx-1521300476.jpg" /><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/497404/18192716TQOZ40CL-1521300526.jpg" /></p>
<p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/497375/bandeau_le_financement_2-1521296668.jpg" /></p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/497380/financementsautre-1521296957.jpg" /></p><p>L'intégralité des dons seront récupérés par Bastien Rousseau, chargé de production du projet.</p>