Rêves de réfugiés
Born in Chatila, they could have taken the path of violence... they prefered to create a school. Support the film that tells their story.
Rêves de réfugiés
Title of the documentary: « Refugee Dream(s) »
Director : « Antoine LAURENT »
Film : 70 minutes. For theatrical release
Prod : « INVIDIA »
Story : Tarek, Jalal and Jubhi were born in the early 1980ies, in Sabra and Chatila refugee camps, in West-Beirut. In 2011, they decide to create a school located in the heart of the camps to help the children. The center now welcomes more than 600 children but as Antoine and his crew were filming, the issues at the heart of the camps have increased, getting amplified by the war in Syria...
It is the first time a cinema crew is authorized to film in total freedom the reality of the everyday life in the camps.
Ce film sera le premier tourné en totale liberté à l'intérieur des camps de Sabra et Chatila.
Les héros du film :
SOBHI est le leader incontesté de la bande. Il a toujours vécu à l’intérieur des camps. Si vous décidez de le suivre durant une journée, je vous conseille de bien dormir la veille! Le garçon est doté d’une capacité de travail réellement impressionnante.
Je comprends très vite que le centre est toute sa vie. Pourtant, difficile de le faire parler sur lui. Il me dit : « filme plutôt les activités, c’est notre travail que tu dois filmer, ce n’est pas moi qui suis intéressant, c’est ce qu’on fait…»
TAREK est l’ami que tout le monde rêve d’avoir. Il est sincère, ouvert, honnête. A notre arrivée lors du premier tournage, nous sommes accueilli à l’extérieur des camps. Au deuxième jour, Tarek me dit : «Demain, vous restez à la maison. Tu viens vivre chez moi à Chatila. » Depuis ce jour et pour les trois ans qui vont suivre, je n’ai jamais vécu dans Beyrouth ailleurs que dans les camps. Tarek est aussi un vrai gage de sécurité pour mes équipes et moi, sans lui, le tournage n’aurait assurément pu durer plus de trois heures !!!
JALAL est le discret de la bande. Pourtant, sous ses airs timides, il est armé d’un humour dévastateur et salvateur! Par ailleurs, c’est un vrai fidèle. Lorsqu’il lui faudra choisir entre la possibilité de bien gagner sa vie ou de continuer au centre, sans rémunération, Jalal choisira le centre. Grâce à lui, je me rends aussi compte des difficultés que connaît le centre à se développer, faute d’argent : « Il fallait qu’on trouve quelque chose de bien à faire de nos vies. Depuis la création du centre, les familles du camp nous respectent parce qu’elles savent que notre travail a pour unique but la réussite des enfants, et rien d’autre. »
ALLA, cette petite fille de treize ans aux grands yeux noirs vit dans le quartier de Marilias, dans Beyrouth mais à l’extérieur du camp.
Tous les jours elle fait le trajet d’une demie-heure à pied pour se rendre dans le camp de Chatila. C’est là que vit sa tante mais c’est là surtout que se situe le centre de soutien scolaire qu’elle fréquente chaque jour. Le centre de soutien scolaire se révèle le seul moyen pour elle de s’élever de son statut d’exclue de la société libanaise. Au moment où notre film démarre, elle prépare le rôle qu’elle doit interpréter lors du festival annuel organisé par l’association.
L’équipe du film
En Février 2013. Je pars avec Adrien Birsinger pour une semaine. En théorie, c’est un repérage. Sur le terrain, nous tournons dès le lendemain de notre arrivée. Adrien est ici preneur de son mais c’est aussi le co-fondateur d’INVIDIA Prod qui m’a permis de tourner les premières images de ce film. Notre rencontre avec nos trois héros est déterminante. De retour à Paris, nous effectuons un montage de présentation des images tournées et j'entame l'écriture du film.
Novembre 2013. L’approche du second tournage est très différente. Je suis soutenu maintenant par BOTRAVAIL! qui au visionnage des premières images donne son feu vert : je peux repartir sur place avec une équipe de tournage. Je décide de contacter Valentin Réault qui a mixé mon premier documentaire sur le peuple kurde, « EZ Kurdim » co-réalisé en 2012 et tourné au sud-est de la Turquie. Pour l’image, j’ai du mal à trouver un cadreur prêt à prendre le risque de se rendre là où la police ne rentre pas, c'est Gersende Godart qui, finalement, me suivra dans cette aventure. Elle réalise sur place des images superbes. Elle apportera au film sa grande sensibilité au travail de la lumière.
Après un tournage éprouvant en juin 2014, les heures d’images s’accumulent et un travail intense de pré-montage et de hiérarchisation s’impose. En présentant mes rushes à Héloïse LEON et Soazic VEILLON, je bénéficie pour la première fois de regards extérieurs et de leurs avis aiguisés. Nous préparons ensemble le quatrième tournage, leurs conseils n’a pas de prix. Je décide alors de retourner seul sur place pour 5 semaines, accompagné d'une interprète, Nada AWAD. Nada est palestinienne, et vit à Beyrouth.
Grâce à elle, mon rapport aux personnages du film évolue sensiblement, nous parlons la même langue et les séquences tournées s’en ressentent. Le travail de Nada durant ces 36 jours de tournage (presque consécutifs) a changé ce film du tout au tout.
Waar dient de collecte voor
Money will be spent to :
- Complete the editing of the film : 4.500 euros
- Create the communication tools : 1.000 euros (design billboards, press-kit, web site)
- Organize a road show all around French Major Cities : 3.000 euros
- Welcome our three heroes in Paris the day of the theatrical release in France: 1.500 euros
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