Running Wild
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Running Wild est le titre d’un projet de court-métrage écrit par Laura Teodosio et réalisé par Clara Leac, toutes deux étudiantes à l’université de cinema de Columbia à New-York. Le film est un road trip de deux sexagénaires qui décident de partir en week-end dans le sud de la France. L’une, cougar excentrique en perpétuelle recherche de la fontaine de jouvence, va entrainer l’autre avec l’aide de son « toy boy » dans sa quête. Un seul mot d'ordre : tout est permis !</p>
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<strong>Note d’intention du réalisateur</strong></p>
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« L’expression réside moins, à mon sens, dans la disposition du sujet, que dans la disposition du tableau, la manière de situer les objets, l’air, les vides, qui circulent autour d’eux. » H. Matisse.</p>
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Ici, ce n’est pas tant le sujet qui importe, que l’air, l’atmosphère même, sa teinte.</p>
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Running Wild est un road trip basé sur la relation entre trois personnages: Nadine et Anne, la soixantaine, et Farid un jeune de banlieue.</p>
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Le film soulève plusieurs problématiques. L'étrangeté d'être ensemble pour ces trois personnages que tout oppose est la donnée centrale. Comment vont-ils apprendre à vivre ensemble dans le respect et l'amour ? Comment ne pas juger l'un et l'autre et passer au delà des tabous que la société peut nous imposer ?</p>
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Mais aussi, comment une femme peut-elle vivre sa vieillesse tout en continuant d’apprécier les petits plaisirs de la vie, et en se sentant encore désirable malgré les diktats de minceur, de jeunesse et de beauté imposés par la société actuelle ?</p>
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Et si nous aussi, les femmes, nous pouvions écouter nos instinct et nos désirs, sans craintes du regard de l'autre ? Et, par conséquent, comment s'assumer en tant que tel ? Est-ce dégradant de vouloir profiter de la vie et de la croquer à pleine dents ?</p>
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Du point de vue de la réalisation, de longues prises, courtes focales, sans avoir peur de manquer d'originalité, afin d'y puiser le rythme et l’ordre, patienter, y trouver la clarté. Je souhaite neutraliser, autant que faire se peut, toutes aspérités, toutes les formes achevées et pensées (intrigue, dialogue, lumière, cadre...), afin de croire que la mise en scène seule et simple est expression, c’est à dire source de vie. Exprimer une atmosphère, un ton. Montrer la beauté de la vie à travers les lieux magnifiques de la région de la Dordogne, et ainsi montrer la simplicité de la vie.</p>
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Quand tout se bouscule, caméra épaule, embarquée pour exprimer la peur et l'anxiété du personnage de Nadine, effrayée de se laisser aller, de se laisser vivre. Alors qu’elle est emportée par le tourbillon de la vie…</p>
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Le temps et les espaces seront pour la mise en scène les masses fortes: les protagonistes de la culture impérieuse retournent quelques jours à la nature pour y trouver une nouvelle vie, une renaissance.</p>
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Ce sont avant tout ces masses entre elles qui élaboreront une atmosphère particulière qui, en se répandant autour des individus soumis à leur proportion – aux parages de leurs figures -, dessine leur existence.</p>
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Travailler avec l'instinct que les personnages et les lieux eux-mêmes racontent une histoire dans une époque donnée, la nôtre, où la solitude est au centre de la société.</p>
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<strong>Liste technique : </strong></p>
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Realisation : Clara Leac</p>
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Assistant Réalisation: Alexandre Lagarde</p>
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Production : Julie Begey Seureau, Emma Wang, Claire Charles Gervais, Cyrielle Mottin</p>
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Image: Chloé Borgella, Thomas Foissac</p>
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Son : en cours</p>
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Musique composée par : Benoit Depriester</p>
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Mixage : Nicolas Regent</p>
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Montage: Domenico Bercelli, Michael Rodrigues</p>
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Set designer : Silvia Baraldi</p>
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Acteurs : en cours</p>
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Le tournage va durer 7 jours, 1 jour en banlieue parisienne, 2 jours en voiture et 4 jours à Mouzens, petite bourgade située en Dordogne. Les postes de dépenses de pré-production, et de post-production sont déjà couverts mais il nous faut couvrir les postes de dépenses pendant le tournage à savoir :</p>
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- Transport d’une équipe de 15 personnes : 600 euros</p>
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- Prise en charge de frais de nourriture sur place : 1100 euros (c’est une équipe bénévole mais qui a besoin de manger pour pouvoir bien travailler !)</p>
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- Location de matériel son : 300 euros</p>
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Sans cette part de financement, le film pourrait ne pas voir le jour. Nous faisons donc appel à votre générosité, votre esprit de mécène et de catalyseur de talents pour booster la motivation d’une équipe de cinéastes cinéphiles !</p>